LE 27 JANVIER DANS LA RUE, LE 1er FEVRIER ON CONTINUE !

La CGT, la FSU, FO, Solidaires et les organisations de jeunesse ont décidé d’appeler à la grève le 27 janvier pour exiger des augmentations de salaires dans le privé et la fonction publique et pour la défense des emplois. Vous trouverez ci-joint le communiqué intersyndical . L’intersyndicale appelle et soutient toutes les mobilisations qui s’inscriront autours de cette date sur les questions de salaire/emploi et conditions de travail.

Les organisations syndicales de la fonction publique ont également sorti un communiqué et une pétition concernant le gel du point d’indice.

A Pôle emploi en fin d’année 2021, les organisations syndicales ont écrit à la DG pour demander l’ouverture rapide de NAO et ont fait en CSEC une déclaration sur les conditions de travail de l’ensemble des agents.

Devant le silence consternant de la DG suite à ses deux interpellations, le CCN a mandaté les camarades du CAC pour inviter les organisations syndicales à une intersyndicale afin de proposer une mobilisation des agents sur les sujets des conditions de travail et sens au travail/salaires/effectifs et précarité.

L’intersyndicale s’est réunie fin décembre et en début de semaine et toutes les organisations syndicales CGT CGC CFTC CFDT FO SNAP SNU SUD STC UNSA ont décidé d’appeler à la grève le 1er février. La date du 1er février a été choisie afin de peser sur la 1ere réunion NAO qui se tiendra le 24 janvier.

Même si le communiqué intersyndical et le préavis sont en deçà de nos revendications, 10 organisations syndicales qui appellent ensemble à la grève à Pôle emploi est historique et permet de penser que la mobilisation sera réussie.

Cet appel Pôle emploi du 1er février trouve toute sa place pour faire suite à l’appel interprofessionnel du 27 janvier : nous ne gagnerons à Pole emploi notamment sur la question des salaires et effectifs uniquement si nous arrivons à faire plier le gouvernement par un mouvement interprofessionnel d’ampleur le 27 janvier.

Loin d’être en concurrence, ces deux mobilisations sont complémentaires et se renforcent l’une et l’autre.

Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour accéder au communiqué intersyndical Grève du 27 janvier 2022, cliquer ici

Pour accéder au communiqué intersyndical Grève du 1e février 2022, cliquer ici

Pour accéder au tract « augmentation générale salaires/traitements », cliquer ici

Pour accéder au tract « amélioration des conditions de travail », cliquer ici

Pour accéder au tract sur les effectif, cliquer ici

Pour accéder au tract « des deux côtés du guichet », cliquer ici

Venez nombreuses et nombreux au grand rassemblement du 1e février 2022

devant l’agence de Nancy Cristallerie de 9h30 à 11h30

La CGT et l’intersyndicale demandent l’ouverture de négociations salariales

Los organisations signataires du courrier intersyndical font le constat que l’inflation a atteint le chiffre de 2,6 % en octobre 2021.
Depuis 4 ans, les négociations annuelles sur les salaires se sont toutes soldées par un gel de la valeur du point, de la part fixe et du point d’indice.
Au vu de ces constats et dans un contexte où de nombreux efforts supplémentaires sont demandés aux salariés et agents, nous vous invitons à ouvrir rapidement des négociations salariales dans l’objectif d’une revalorisation générale des salaires pour les agents privés de Pôle emploi et d’obtenir des tutelles la revalorisation des grilles des agents publics de Pôle emploi dès le 1er janvier 2022.

Pour accéder au courrier intersyndical adressé au DG, cliquer ici

Article connexe: pour accéder à l’article PDF « Le Net, le brut et les truands; l’arnaque du salaire net au niveau du salaire brut », cliquer ici

Campagne de promotion et opérations de carrière 2021-2022: LES RECOURS

Pour tout savoir sur les recours liés à la campagne de promotion des agents de droit privé (Art. 20.3 et Art. 20.4) et les opérations de carrière pour les agents de droit public…

►Absence de promotion agents privés: Un recours est possible ! Article 20.4 de la CCN
Accéder au document en cliquant ici

►Absence de promotion agents privés: Un recours est possible ! Article 20.3 de la CCN
Accéder au document en cliquant ici

►Opérations de carrière agents publics: Même si les textes ont été modifiés Le recours reste un droit !
Accéder au document en cliquant ici

5 octobre 2021: l’urgence de faire grève

Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études ! Faire du 5 octobre une date incontournable de la mobilisation sociale

Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.

En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail.

La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité.

Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites.

Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat.

Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

L’objectif de la CGT est de donner les moyens aux organisations de préparer de façon active et très concrète la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle nationale du 5 octobre pour que la participation des salariés y soit la plus massive possible.

Pour vous y aider, vous trouverez ci-dessous (ou en cliquant ici) l’ensemble du matériel nécessaire et disponible pour organiser votre communication (affiches, flyers, visuels pour vos sites et pour vos différents réseaux… ).

Nos organisations exigent :

  • L’augmentation des salaires,
  • l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
  • un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
  • la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
  • un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
  • la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Nous affirmons l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.

Nous appelons les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale.

Nous vous invitons à prêter une attention toute particulière à la « carte des mobilisations ».
Pour accéder au tract intersyndical, cliquer ici
Pour accéder au tract confédéral CGT, cliquer ici
Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici
Rassemblements:
NANCY 14h Place Dombasle
METZ 15h Place de la République
BAR-LE-DUC 14h30 devant la gare
REIMS 10h Maison des syndicats 15 bd de la paix
STRASBOURG 14h Place Kléber
MULHOUSE 14h Place de la Bourse

Résultat du référendum intéressement: et le gagnant est…

Les résultats sur le référendum de l’accord mettant en œuvre la prime Intéressement, versée uniquement en 2022, non soumise à cotisations sociales, sous conditions de l’atteinte des objectifs et déduction faite des absences, sont tombés.
Certains crient, aux côtés de la Direction Générale, à la victoire, la CGT Pôle emploi est plutôt dubitative et trouve dans ces résultats autant de motifs d’inquiétude que d’espérance. La seule gagnante est la Direction Générale qui a réussi à nous diviser via ce référendum et dont le but est de le faire à nouveau demain via une prime différenciée.

Pour lire le tract complet, cliquer ici

NON à la prime d’intéressement ! POUR une vraie augmentation des salaires !

Du 3 au 10 juin, votons NON dans le cadre du référendum Intéressement !

Il faut déjà bien entendre que le référendum porte sur le versement d’une prime
d’intéressement uniquement en 2022 !
Il faut déjà bien entendre que le versement de cette prime sera conditionné aux résultats, le montant de 400 euros n’est donc pas garanti !
Il faut déjà bien entendre que ce montant est en brut et qu’il sera proratisé au temps de travail, déductions des absences liées à des arrêts maladie !
La CGT Pôle Emploi serait prête à s’engager s’il s’agissait d’une augmentation pérenne
garantie à tous les agents, c’est la revendication que nous portons à chaque NAO ! La
dernière Négociation Annuelle Obligatoire s’est encore traduite par 0 euro d’augmentation, il faut remonter en 2017 pour la dernière augmentation de la valeur du point et de la partie fixe.
A chaque fois, la direction nous évoque des contraintes budgétaires, mais dès qu’il s’agit de prime, la direction trouve toujours des enveloppes. Après la prime Covid, la prime NAO et maintenant la prime d’intéressement !
Pourquoi est-il dangereux d’accepter cette prime d’intéressement ?
Nous sommes des agents de service public, réalisant des missions de service public
Nous nous engageons au quotidien pour rendre le service aux usagers. Et pourtant, régulièrement, nous portons vos alertes sur la course aux indicateurs et à l’atteinte des objectifs qui vous sont imposées ! La prime d’intéressement conceptualiserait votre obligation à répondre à ces objectifs et sacralisera les objectifs individuels !
L’intéressement est un nouvel outil de management :
 Sommes-nous prêts à « marchandiser » nos missions de service public pour une prime versée uniquement en 2022 ?
 Acceptons-nous une nouvelle fois qu’elle soit un nouvel outil pour nous contraindre à des pressions individuelles et collectives supplémentaires ?
 Refusons que tout versement de prime se substitue à une augmentation générale des salaires, l’augmentation, elle est, pérenne et soumise à cotisations !
Evaluez les conséquences désastreuses qui découleront de cette pression quotidienne
sur nos conditions de travail, sur notre travail collectif, sur nos missions, sur le devenir
de nos métiers… Il s’agira bien de fracturer nos collectifs de travail par une division profonde entre les salariés.
Ne nous rendons pas complices de la casse de notre service public ! Refusons la
marchandisation de nos missions ! Cette prime d’intéressement versée uniquement en 2022 est bien une volonté de notre direction générale d’ouvrir une brèche pour des primes liées à des objectifs individuels.
Nous refusons le chantage prôné par la direction et certaines organisations syndicales : la prime d’intéressement est la volonté de la DG de « reconnaitre la contribution des agents à la performance
de l’établissement » et « marque la volonté de favoriser la participation des agents à la réalisation de Référendum Prime d’Intéressement
JE VOTE NON !
NON à la prime d’intéressement !
POUR une vraie augmentation des salaires !
ses objectifs collectifs, en les intéressant aux résultats. ». L’intéressement n’a jamais été un salaire et reste une prime flexible soumise à aléas.
Pourquoi est-il dangereux d’accepter cette prime d’intéressement ?
Le référendum s’inscrit dans une volonté de remettre en cause les droits du personnel
Lors des dernières élections professionnelles, vous avez voté pour élire des représentants du personnel. Ces élections ont aussi permis de déterminer le poids de chaque organisation syndicale qui permet ensuite à la fois de peser sur le contenu des négociations mais aussi de déterminer si au vu des signataires un accord est valide ou pas.
Par ce vote, vous donnez aussi un mandat aux organisations syndicales qui négocient en votre nom.
Dans le cadre de cet accord intéressement, les signataires sont minoritaires. Mais depuis peu, la loi leur permet de faire fi des règles de représentativité en mettant en place un référendum et en interrogeant directement les agents. On pourrait à 1ere vue se dire qu’il s’agit d’une bonne chose.
Mais cela pose problème à plusieurs niveaux :
 Sur la question posée qui est biaisée : il ne s’agit pas de savoir si l’agent est favorable au versement d’une prime intéressement mais bien (et la question n’est pas posée tel quelle) si l’agent est favorable à la mise en place d’une prime d’intéressement en lieu et place d’une augmentation pérenne de salaire.
 Cela hypothèque les futures négociations : une négociation d’un accord est tout (ou devrait être tout) sauf une discussion entre « amis » avec la Direction. C’est uniquement sous la pression que la Direction est contrainte de « lâcher » sur certains points : pression par la mobilisation des personnels et/ou parce qu’il lui faut une majorité de signataires.
Si demain, la Direction pense qu’elle peut contourner ce dernier point (le nombre de
signataires) en mettant en place par une question biaisée un référendum, pensez-vous
réellement que les prochains accords contiendront des avancées pour les personnels ?
Le NON au référendum est la 1ere étape pour dire à la Direction que les agents ne
sont pas dupes de sa tentative d’instrumentalisation et qu’ils refusent de voir leurs droits revus à la baisse.
La 2eme étape porte sur une augmentation générale des salaires pour l’ensemble
des agents, privés et publics. Pour l’obtenir, se mobiliser sera indispensable.
Parce que la direction générale lie son refus d’augmenter les salaires au gel du point d’indice dans la fonction publique, nous devrons nous inscrire dans toutes les actions prévues en juin et notamment l’appel intersyndical Fonction Publique du 15 juin
concernant les salaires et les effectifs.

Du 3 au 10 juin, la CGT Pôle emploi appelle l’ensemble des agents
à Voter NON au Référendum
et à se mobiliser pour gagner des droits pour toutes et tous

Pour accéder à l’expression CGT, cliquer ici

Pour accéder au tract intersyndical, cliquer ici