Appel à la mobilisation du 13 octobre 2023

Les organisations syndicales appellent, toutes et tous, à rejoindre les manifestations du 13 octobre.
6 bonnes raisons de se mobiliser : Pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour nos droits, pour notre retraite et pour l’environnement.

A Pôle emploi, nous sommes aussi concernés. Nos droits, notre Service Public, nos salaires sont bien attaqués par le gouvernement avec le projet de loi Plein emploi.
Contre le projet de loi Plein emploi Toutes et tous dans les mobilisations !

Pour lire le tract confédéral, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Les mobilisations et manifestations dans le Grand Est:

Charleville Mézière 13h30 place ducale
Troyes 14h00 Place Jean Jaurès
Châlons-en-Champagne 10h00 maison des syndicats
Reims 10h00 maison des syndicats
Epernay 10h00 place Carnot
Vitry-le-François 10h00 Porte du Pont
Montmirail 15h30 Devant Axon Cable
Chaumont 14h00 Préfecture
Saint-Dizier 17h00 Place de la mairie
Nancy 10h00 Place de la république
Toul 17h00 place ronde
Metz 10h30 place d’armes
Bar le Duc 12h00 place Réggio
Epinal 14h00 place Foch (Préfecture)
Strasbourg 10h00 place de la république
Mulhouse 14h00 Place de la bourse

 

Réforme des retraites DECRYPTAGE LOI ET DECRETS: une attaque frontale contre notre Sécurité Sociale !

Après des mois d’une mobilisation historique et un passage en force du gouvernement au mépris de toute démocratie, la réforme des retraites s’applique depuis le 1er septembre dernier.
Cette réforme continue à être largement rejetée et son retrait demandé. Quoiqu’en
disent Olivier Dussopt déclarant « nous sommes prêts » ou Renaud Villard directeur de la CNAV qui se veut « serein », l’application concrète de cette réforme est chaotique avec de nombreux dossiers bloqués qui met en lumière le manque criant de personnel. Sa mise en oeuvre confirme le caractère de cette réforme contraire à ce qu’est la Sécurité sociale et à ce que sont les droits qu’elle doit garantir. Y avait-il urgence à ce que le recul de l’âge de départ impacte les salariés qui partaient à la retraite au 1er septembre 2023 ?
Pour le gouvernement oui ! En effet, sachant d’entrée que cette réforme serait rejetée
le gouvernement a voulu aller le plus vite possible en passant par la loi rectificative de la sécurité sociale 2023, or pour être dans les « clous » de cette loi, il fallait impérativement que les mesures d’âges s’appliquent dès septembre avec des effets avant décembre 2023.
Rappelons que cette réforme a été décidée dans une période où il n’y avait aucune
urgence à réformer puisque le système de retraite était excédentaire de 3,2 milliards en
2022 et même en déficit nous serions loin de l’oscillation des aides aux entreprises entre 157 milliards pour 2019 (Source (Clersé, université de Lille-CNRS) et 260,5 milliards pour 2020/2022 (source : Cour des comptes – juillet 2023).
Cette réforme est avant tout une réforme de classe avec des répercussions sévères
pour les travailleurs. De réforme en réforme l’objectif du gouvernement reste le même,
toujours plus de cadeaux aux entreprises et aux plus riches qui veulent en finir avec les
conquêtes sociales des travailleurs et la Sécurité sociale ; l’article 1 de la réforme en étant le symbole.

Pour lire le dossier complet, cliquer ici

ou suivre le lien suivant:https://orgasociaux.cgt.fr/actualites/reforme-des-retraites-decryptage-loi-decrets/

Réforme des retraites décryptage – Loi & Décrets

La bataille contre la réforme des retraites n’est pas finie

Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) a jeté un pavé dans la mare, suscitant l’ire du gouvernement. Contrairement aux prévisions de ce dernier, le système sera toujours déficitaire en 2030, malgré la réforme.

Le déficit, un faux problème

Publié le 22 juin, le rapport du COR a démontré que les deux années supplémentaires de travail prévues par la réforme ne permettront pas d’atteindre l’équilibre en 2030. Le solde du système de retraite – excédentaire en 2022 de + 0,2 % du PIB – serait en effet déficitaire en 2030 (-0,2 %) et cette situation ne ferait qu’empirer pour atteindre -0,8 % du PIB en 2070.

Pour la CGT, qui partage l’analyse du COR, le déficit n’est pas central dans le système des retraites.

« Ce qui est fondamental, c’est la part du PIB consacrée aux retraites. Cette part baisse inexorablement » constate Denis Gravouil, secrétaire confédéral CGT.

Une des raisons de cette diminution est imputable à l’assèchement des ressources : la diminution des recettes fiscales et des cotisations sociales fait prendre un risque aux régimes de retraites.

Ainsi, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) transformé en 2019 en un allègement de cotisations sociales durables se traduit par la réduction des cotisations sociales patronales pour un employé dont la rémunération est inférieure ou égale à 2,5 Smic, voire par la suppression de ces cotisations pour les salaires en dessous de 1,6 Smic.
Un allègement qui représente plusieurs dizaines de milliards d’euros.

Même constatation à propos des augmentations de salaires, trop souvent remplacées par des primes, non socialisées et non fiscalisées.

« Ce sont autant de cadeaux faits au patronat, au détriment des travailleurs et du système de retraite par répartition », continue Denis Gravouil.

Inexorablement, la part donnée aux salaires dans le PIB diminue. Or toutes ces mesures relèvent de choix gouvernementaux !

La casse du système public

De plus, le rapport montre bien que la notion d’équilibre du système de retraite dans son ensemble n’a strictement aucun sens, les systèmes de retraite du public et du privé relevant de règles et de caisses totalement différentes.

Avec la casse du service public, qui entraine la diminution du nombre de fonctionnaires et donc de cotisants, le combat est double : embaucher des fonctionnaires permettra de répondre aux besoins des citoyens et d’équilibrer le système des retraites.

La lutte continue ! contre la réforme des retraites, la CGT revendique notamment : 

  • le départ à 60 ans pour toutes et tous à taux plein
  • l’augmentation des salaires et un salaire minimum de 2 000 euros
  • le développement des services publics
  • la suppression des inégalités entre les femmes et les hommes
  • la fin des exonérations sans contrepartie avec le conditionnement des aides publiques à une exigence de résultats
(Source: confédération CGT)

Le rapport du COR confirme les mensonges sur la réforme des retraites

Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a été communiqué aux organisations représentatives, avant la réunion du 22 juin. Il indique un léger déficit de 0,2% du PIB en 2030, c’est l’épaisseur du trait ! Sans compter que les prévisions de recettes sont aléatoires.
Le diagnostic du COR, qui avait déclenché l’ire de la Première Ministre, est confirmé sans surprise : dans le droit fil des réformes régressives précédentes, la nouvelle loi provoque une baisse très conséquente des dépenses de retraite dans le PIB. Une fois de plus et contrairement au discours catastrophiste du gouvernement, le COR montre que le système de dépenses est parfaitement sous contrôle.
Le problème vient de l’assèchement des ressources : le financement via des recettes fiscales, qui relève de choix gouvernementaux, fait prendre un risque aux régimes de retraites. Alors que le gouvernement alarme sur le bateau qui coule, c’est en fait lui, au gouvernail, qui lui fait prendre l’eau. Les salarié·es doivent garder le contrôle du financement, d’abord par les cotisations sociales, n’en déplaise au patronat.
De plus, le rapport montre bien que la notion d’équilibre du système de retraite dans son ensemble n’a strictement aucun sens, les systèmes de retraite du public et du privé relevant de règles totalement différentes.
Le rapport met en lumière la cause principale du léger déficit prévisionnel : le besoin de financement du régime de la Fonction Publique territoriale, tenant à la casse de l’emploi et à l’austérité salariale qui conduisent à une chute des cotisations.
Enfin, le rapport montre que la stabilité des dépenses s’explique par le décrochage énorme du niveau des retraites par rapport aux salaires : une injustice flagrante, notamment pour les petites pensions.
L’analyse détaillée pointe également les très bons comptes de l’Agirc-Arrco : de très bon augure avant les négociations très prochaines du régime complémentaire, au cours de laquelle la CGT défendra une forte amélioration des pensions.
Ces enseignements démontrent, s’il fallait encore s’en convaincre, que leur contre-réforme des retraites n’a non seulement rien de nécessaire mais fait prendre un chemin inverse à celui qu’il faudrait emprunter pour conserver notre régime par répartition.
Demi-tour toute ! La bataille des retraites entre dans une nouvelle phase : contre les mensonges du gouvernement et du patronat, parce que les besoins existent et les comptes le permettent, stoppons la mise en œuvre du recul de l’âge à 64 ans, revendiquons le départ à 60 ans pour toutes et tous à taux plein, des départs
anticipés pour pénibilité et de nouveaux droits !

Pour accéder au communiqué de presse, cliquer ici

Retraites, Salaires, France Travail: mardi 6 juin en grève et dans les manifestations!

Macron et son gouvernement s’entêtent à mettre en oeuvre sa réforme régressive et brutale des retraites et pire accélèrent ses projets destructeurs à l’encontre des lycées professionnels, de l’Assurance Chômage (une nouvelle fois !), du Service Public de l’Emploi et de l’Insertion via France Travail…et bien sûr privilégient les Primes au détriment d’une augmentation générale des salaires et traitements.
Les « 100 jours d’apaisement » promis par le Président de la République ressemblent plus à une marche forcée vers plus de libéralisation des Services Publics, vers plus de démantèlement de notre Protection Sociale, vers plus d’attaques contre les droits des travailleurs (avec ou sans emploi) accompagnée de discours méprisants et de pratiques autoritaires, répressives et liberticides : rassemblements ou « casserolades » interdites, arrestations abusives de manifestants, violences policières, passage en force au Parlement…

Pour lire l’intégralité du tract CGT Pôle emploi, cliquer ici.

AGENTS DE PÔLE EMPLOI,
EN GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS CE MARDI 6 JUIN
INTERPELLONS NOS DEPUTES
POUR L’ABROGATION DE LA RÉFORME DES RETRAITES

L’intersyndicale unie et déterminée de Pôle emploi réaffirme son opposition à la réforme des retraites et exige comme une très large majorité de la population son abrogation.
L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des agents à être en grève et dans les manifestations ce Mardi 6 Juin.

Pour lire l’intégralité du communiqué intersyndical, cliquer ici

Lieux de manifestation connus à ce jour:

STRASBOURG  14h00 Avenue de la liberté

MULHOUSE 14h00 Place de la Bourse

METZ 14h00 Place de la Gare

NANCY 14h00 Place de la Carrière

EPINAL 14h00 Place Foch (Préfecture)

St DIZIER 17h00 Place de la Mairie

CHAUMONT 17h00 Place de la Mairie

LANGRES 17h00 Place de la Mairie

CHARLEVILLE-MEZIERES 14h00 Place de l’Hôtel de Ville

 

Ruptures conventionnelles : les règles changent au 1er septembre

Devant l’essor des ruptures conventionnelles, l’Etat a décidé dans sa dernière loi de finances rectificative du mois dernier, d’adapter son régime social afin d’en gommer les « effets pervers. »

192.277 ruptures conventionnelles en 2009, 395.151 en 2017, 492.938 en 2018, 502.004 en 2022… Après un net ralentissement en 2020 lié à la crise Covid, le succès de la rupture conventionnelle ne se dément pas. Il faut dire que ses avantages sont certains, pour les salariés comme pour les employeurs. Pour les salariés, la rupture conventionnelle leur permet de quitter leur job sans être contraint de démissionner et donc de conserver leur accès aux allocations chômagePour les employeurs, elle leur offre l’opportunité de se séparer de salariés devenus indésirables en évitant de monter un dossier de licenciement qui pourrait s’avérer juridiquement hasardeux.

Sauf que devant ce succès croissant, le sujet de la rupture conventionnelle est aussi devenu un enjeu de finances publiques. Pour limiter les effets pervers constatés ces dernières années, la loi de financement rectificative du 14 avril dernier a entériné des modifications importantes dans le régime social et fiscal de la rupture conventionnelle. Objectif : que celle-ci ne soit pas plus avantageuse que d’autres modes de rupture, en particulier pour les salariés proches de la retraite. Pour les employeurs, la rupture conventionnelle peut actuellement en effet s’avérer moins couteuse que la mise à la retraite d’un collaborateur. Coté collaborateurs, certains pouvaient également préférer un passage par la case chômage (avec allocations) avant de réclamer leur pension de retraite.