Lettre ouverte au DG concernant la fuite de données Malakoff Humanis

Viamedis ( sous traitant de Malakoff) a subi une cyberattaque ce qui entraine une fuite de données personnelles ( nom prénom date de naissance numero de sécu etc) des agents de France Travail.

Dès le 1er février, nous avons interpellé la DG sur le sujet. Nous les avons relancé à deux reprises en début de semaine au vu du manque d’information voire de fausses informations données.

La DG refuse de commmuniquer sur le sujet, même pas sur l’intranet. De nombreux agents n’ont reçu aucune info de Malakoff ( même pour ceux qui ont donné leur mail perso) …

La CGT a adressé une lettre ouverte au DG concernant cette situation.

Pour la lire, cliquer ici

Macron assèche le budget de l’Assurance-Chômage pour financer l’apprentissage

Par un arrêté du 27 décembre publié au journal officiel le 28, le gouvernement a pris la décision de détourner 13 milliards du budget de l’Assurance-Chômage pour financer le déficit abyssal de France Compétence. Un déficit issu de l’explosion du recours aux contrats d’apprentissage qui a plus que doublé entre 2019 et 2022.

Le Comité National des Travailleurs Privés d’emploi et Précaires dénonce la politique du gouvernement qui vise à subventionner des emplois précaires avec nos cotisations.

Alors que l’ensemble des organisations syndicales s’étaient prononcées contre une telle ponction, le gouvernement démontre une nouvelle fois son mépris pour toute forme de démocratie sociale et va imposer à l’UNEDIC de nouveaux emprunts qui vont couter plus de 800 millions d’euros en intérêts.

Assurance-Maladie, Retraite, Assurance-Chômage : le gouvernement financiarise toujours plus notre sécurité sociale pour répondre à l’appétit vorace des fonds de pension !

En 2024, préparons nous à la riposte pour reconquérir une Sécurité Sociale Intégrale qui protège les travailleuses et travailleurs de tous les risques auxquels nous confronte le patronat de la naissance à la mort !

Appel à la mobilisation du 13 octobre 2023

Les organisations syndicales appellent, toutes et tous, à rejoindre les manifestations du 13 octobre.
6 bonnes raisons de se mobiliser : Pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour nos droits, pour notre retraite et pour l’environnement.

A Pôle emploi, nous sommes aussi concernés. Nos droits, notre Service Public, nos salaires sont bien attaqués par le gouvernement avec le projet de loi Plein emploi.
Contre le projet de loi Plein emploi Toutes et tous dans les mobilisations !

Pour lire le tract confédéral, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Les mobilisations et manifestations dans le Grand Est:

Charleville Mézière 13h30 place ducale
Troyes 14h00 Place Jean Jaurès
Châlons-en-Champagne 10h00 maison des syndicats
Reims 10h00 maison des syndicats
Epernay 10h00 place Carnot
Vitry-le-François 10h00 Porte du Pont
Montmirail 15h30 Devant Axon Cable
Chaumont 14h00 Préfecture
Saint-Dizier 17h00 Place de la mairie
Nancy 10h00 Place de la république
Toul 17h00 place ronde
Metz 10h30 place d’armes
Bar le Duc 12h00 place Réggio
Epinal 14h00 place Foch (Préfecture)
Strasbourg 10h00 place de la république
Mulhouse 14h00 Place de la bourse

 

Réforme des retraites DECRYPTAGE LOI ET DECRETS: une attaque frontale contre notre Sécurité Sociale !

Après des mois d’une mobilisation historique et un passage en force du gouvernement au mépris de toute démocratie, la réforme des retraites s’applique depuis le 1er septembre dernier.
Cette réforme continue à être largement rejetée et son retrait demandé. Quoiqu’en
disent Olivier Dussopt déclarant « nous sommes prêts » ou Renaud Villard directeur de la CNAV qui se veut « serein », l’application concrète de cette réforme est chaotique avec de nombreux dossiers bloqués qui met en lumière le manque criant de personnel. Sa mise en oeuvre confirme le caractère de cette réforme contraire à ce qu’est la Sécurité sociale et à ce que sont les droits qu’elle doit garantir. Y avait-il urgence à ce que le recul de l’âge de départ impacte les salariés qui partaient à la retraite au 1er septembre 2023 ?
Pour le gouvernement oui ! En effet, sachant d’entrée que cette réforme serait rejetée
le gouvernement a voulu aller le plus vite possible en passant par la loi rectificative de la sécurité sociale 2023, or pour être dans les « clous » de cette loi, il fallait impérativement que les mesures d’âges s’appliquent dès septembre avec des effets avant décembre 2023.
Rappelons que cette réforme a été décidée dans une période où il n’y avait aucune
urgence à réformer puisque le système de retraite était excédentaire de 3,2 milliards en
2022 et même en déficit nous serions loin de l’oscillation des aides aux entreprises entre 157 milliards pour 2019 (Source (Clersé, université de Lille-CNRS) et 260,5 milliards pour 2020/2022 (source : Cour des comptes – juillet 2023).
Cette réforme est avant tout une réforme de classe avec des répercussions sévères
pour les travailleurs. De réforme en réforme l’objectif du gouvernement reste le même,
toujours plus de cadeaux aux entreprises et aux plus riches qui veulent en finir avec les
conquêtes sociales des travailleurs et la Sécurité sociale ; l’article 1 de la réforme en étant le symbole.

Pour lire le dossier complet, cliquer ici

ou suivre le lien suivant:https://orgasociaux.cgt.fr/actualites/reforme-des-retraites-decryptage-loi-decrets/

Réforme des retraites décryptage – Loi & Décrets

Le rapport du COR confirme les mensonges sur la réforme des retraites

Le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) a été communiqué aux organisations représentatives, avant la réunion du 22 juin. Il indique un léger déficit de 0,2% du PIB en 2030, c’est l’épaisseur du trait ! Sans compter que les prévisions de recettes sont aléatoires.
Le diagnostic du COR, qui avait déclenché l’ire de la Première Ministre, est confirmé sans surprise : dans le droit fil des réformes régressives précédentes, la nouvelle loi provoque une baisse très conséquente des dépenses de retraite dans le PIB. Une fois de plus et contrairement au discours catastrophiste du gouvernement, le COR montre que le système de dépenses est parfaitement sous contrôle.
Le problème vient de l’assèchement des ressources : le financement via des recettes fiscales, qui relève de choix gouvernementaux, fait prendre un risque aux régimes de retraites. Alors que le gouvernement alarme sur le bateau qui coule, c’est en fait lui, au gouvernail, qui lui fait prendre l’eau. Les salarié·es doivent garder le contrôle du financement, d’abord par les cotisations sociales, n’en déplaise au patronat.
De plus, le rapport montre bien que la notion d’équilibre du système de retraite dans son ensemble n’a strictement aucun sens, les systèmes de retraite du public et du privé relevant de règles totalement différentes.
Le rapport met en lumière la cause principale du léger déficit prévisionnel : le besoin de financement du régime de la Fonction Publique territoriale, tenant à la casse de l’emploi et à l’austérité salariale qui conduisent à une chute des cotisations.
Enfin, le rapport montre que la stabilité des dépenses s’explique par le décrochage énorme du niveau des retraites par rapport aux salaires : une injustice flagrante, notamment pour les petites pensions.
L’analyse détaillée pointe également les très bons comptes de l’Agirc-Arrco : de très bon augure avant les négociations très prochaines du régime complémentaire, au cours de laquelle la CGT défendra une forte amélioration des pensions.
Ces enseignements démontrent, s’il fallait encore s’en convaincre, que leur contre-réforme des retraites n’a non seulement rien de nécessaire mais fait prendre un chemin inverse à celui qu’il faudrait emprunter pour conserver notre régime par répartition.
Demi-tour toute ! La bataille des retraites entre dans une nouvelle phase : contre les mensonges du gouvernement et du patronat, parce que les besoins existent et les comptes le permettent, stoppons la mise en œuvre du recul de l’âge à 64 ans, revendiquons le départ à 60 ans pour toutes et tous à taux plein, des départs
anticipés pour pénibilité et de nouveaux droits !

Pour accéder au communiqué de presse, cliquer ici

Présomption de démission pour « abandon de poste » : une nouvelle attaque du gouvernement contre l’assurance chômage et le droit de choisir son emploi.

Le décret concernant la présomption de démission est paru au Journal officiel le 18 avril 2023 dans la nuit suivant l’allocution télévisée hors sol du Président prétendant relancer le « dialogue social ».  Pris contre l’avis de toutes les organisations syndicales et d’une partie du patronat, il est entré en vigueur le 19 avril 2023.

Ce décret institue une présomption de démission en cas d’abandon de poste, qui permet donc de priver d’indemnités chômage, pendant au moins 4 mois, toutes les personnes ayant été licenciées à la suite d’un abandon de poste, au motif qu’il s’agirait de « chômage volontaire ».

Si l’on s’appuie sur les études statistiques de l’Unedic et de la DARES, il est clair que les salariés abandonnant leur poste ne sont très majoritairement pas des « fainéants » ; ils cherchent à fuir des conditions de travails dégradées ou des salaires trop bas pour retrouver un travail plus décent.

Le gouvernement ne prend décidément pas la mesure de la souffrance au travail des salariés et préfère les contraindre à rester en poste plutôt que de faire pression sur le patronat, directement responsable des conditions de travail dégradées et notamment, de fait, des abandons de poste.

Après la énième réforme de l’assurance chômage qui réduit la durée maximale des droits de 25% depuis le 1er février, le gouvernement souhaite maintenant maintenir de force les salariés les plus précaires dans des emplois dégradés et en même temps générer de nouvelles économies, de 500 à 800 millions d’euros par an sur les allocations chômage.

Cette mesure va impliquer une multiplication des contentieux devant les juridictions prudhommales, déjà largement surchargées, puisqu’il s’agit du seul moyen de bloquer la requalification du licenciement en démission. Cependant, même en référé les délais sont longs et le résultat incertain face à une privation immédiate de salaire et d’allocation chômage.

La CGT réaffirme son opposition à cette mesure, comme à toutes celles prises de force par le gouvernement en matière de chômage depuis 2019. La CGT appelle donc à amplifier les mobilisations contre la politique de casse généralisée de la protection sociale mise en œuvre par ce gouvernement et pour une véritable sécurité sociale professionnelle.

Pour accéder à l’intégralité du tract, cliquer ici