APRES UN 1ER FEVRIER REUSSI, DES REPONSES DU GOUVERNEMENT ET DE LA DIRECTION GENERALE S’IMPOSENT !

L’appel historique de toutes les organisations syndicales de Pôle emploi à la grève ce 1er février 2022 témoigne du ras l’bol et de la souffrance des agents face aux dévoiements de nos missions, face à la dégradation continue de nos conditions de travail, face au manque de reconnaissance de nos qualifications.
Agents, encadrants compris, nous nous sommes massivement mis en grève, déterminés à faire entendre nos revendications. Avec le chiffre provisoire de 25% de grévistes, la Direction Générale cherche à amoindrir la mobilisation du personnel.
En réalité, au regard des agents censés être présents sur site ce 1er février (donc hors
maladie, congés, formation…) c’est environ 50 % du personnel qui était en grève.
Sans la pression inhérente à leur situation précaire ou celle exercée sur eux pour l’ouverture des sites, les agents en CDD (qui représentent aujourd’hui près de 18% des effectifs) seraient venus grossir les rangs des grévistes !

Dans le Grand Est, la CGT a pris l’initiative d’un rassemblement devant l’agence de Nancy Cristallerie (offrant un vaste parvis propice à un rassemblement dans le respect des distanciations Covid…) auquel se sont jointes d’autres organisations syndicales. L’action, réussie, a été largement couverte par la presse écrite, radio et télé. Un grand merci à l’union locale CGT de Nancy pour sa présence et son appui logistique.

La Direction Générale de Pôle emploi comme le Gouvernement ont refusé d’entendre
et de répondre aux revendications du personnel portée par l’Intersyndicale
Nationale. L’absence du Directeur Général ce 1er février tout comme le refus de la Ministre du Travail de recevoir l’intersyndicale nationale relèvent de l’indifférence voire du mépris pour le personnel de Pôle emploi. En bonnes élèves, les directions d’établissements n’ont pas eu plus de considération pour les agents lors de leurs rencontres avec les intersyndicales régionales !
Pour la CGT Pôle emploi,
 Nos missions doivent être respectées. Plan DELD, Pack de remobilisation ou
renforcement du contrôle doivent cesser, la contre-réforme de l’assurance chômage doit être
suspendue, les agents de Pôle emploi ne peuvent être le bras armé d’une politique
gouvernementale anti-chômeurs et anti-service public,
 Des moyens sont nécessaires pour exercer pleinement nos missions au service des
besoins des usagers. En ce sens, l’ensemble des collègues en contrat précaire doit pouvoir
intégrer durablement Pôle emploi et obtenir un CDI. Il est inadmissible que la précarité
s’accroisse au sein même de Pôle emploi,
 Nos salaires et nos traitements doivent être significativement revalorisés, les +1%
pour les agents de droits privés et les 0% pour les agents de droit public sont une véritable provocation qui ne compense même pas l’inflation Forte de la réussite de cette journée et à tous les niveaux (négociations NAO à venir, IRP, ministère) la CGT Pôle emploi va continuer à tout mettre en œuvre pour porter les revendications du personnel de Pôle emploi et obtenir leur satisfaction.
Pour la CGT Pôle emploi, la perspective d’une nouvelle journée de mobilisation devra s’imposer si la direction reste sourde aux revendications de son personnel, portée et relayée par l’intersyndicale nationale.
ENSEMBLE, POURSUIVONS LA MOBILISATION !

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