La CGT Pôle emploi et l’intersyndicale pour une augmentation générale et significative de nos salaires

Depuis plus de 10 ans, le niveau de vie des agents de Pôle emploi diminue d’année en année, du fait de revalorisations salariales insuffisantes, voire inexistantes pour certaines années.
Depuis plus de 2 ans, l’indice des prix à la consommation ne cesse de croître, les prix des produits de première nécessité flambent et connaissent des hausses de plus de 10%. Pour l’alimentation, celles-ci atteignent actuellement près de 15%…
Ainsi, les premiers niveaux de la classification sont maintenant au niveau du SMIC, parfois même en dessous. Il y a un décrochage général du niveau des salaires de base au sein de Pôle emploi pour les employés, les techniciens agents de maitrise et cadres.
Compte tenu de l’évolution des prix sur 2022, les augmentations générales de l’année dernière n’ont pas permis le maintien du pouvoir d’achat, ne serait-ce qu’au titre de cette seule année.
Depuis le début de l’année 2023, l’inflation se situe à près de 6%, beaucoup plus pour les produits de première nécessité. Nous sommes déjà au 4ème mois de l’année sans aucune mesure salariale.
Tous les agents de Pôle emploi attendent une augmentation générale des salaires qui doit permettre à minima de compléter celles insuffisantes de 2022, et de couvrir l’inflation de 2023.
Les agents publics subissent une situation comparable tout aussi préjudiciable, qui doit se traduire pour eux également par une revalorisation de leurs traitements.
L’ensemble des organisations syndicales représentatives, CFDT, SNU, FO, CGT, CFE-CGC, SNAP portent ce jour cette revendication et attendent de la part de la DG qu’elle y réponde positivement.

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Accord prime intéressement 2023: La CGT Pôle Emploi ne signe pas l’accord et revendique une réelle augmentation salariale

Depuis plusieurs années, à chaque réunion de négociations annuelles obligatoires, la Direction Générale informe les organisations syndicales représentatives ne disposer d’aucun budget, proposé par le ministère, pour une réelle et juste augmentation générale des salaires et des traitements.

Pourtant, la DG « trouve » le budget pour ses primes. C’est ainsi un budget de plus de 32 000 000 € qui est versé sous forme de prime. Si ce budget était réparti auprès des agents (en augmentant la partie fixe du salaire de chacun), cela correspondrait à 50€ d’augmentation mensuelle pour toutes et tous, certes cela serait encore insuffisant, mais il s’agirait tout de même d’une augmentation garantie, pérenne, sans condition de présence, sans subjectivité ni d’atteinte des résultats…

Par conséquent, la contrainte budgétaire n’est pas une excuse entendable. Pour autant, il s’agit bien d’un argument porté par la direction générale pour refuser toute augmentations significatives de nos salaires et traitements et favoriser le versement de primes conjoncturelle liées à des objectifs à atteindre et à un taux de présence.

La CGT refuse d’être « complice » de cette politique salariale, prônée par la direction, avec les discours « c’est mieux que rien ! » ou « c’est ça ou rien ! ».

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Retraites: Jeudi 6 avril : toujours mobilisés, le gouvernement doit et va céder !

L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.
Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

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Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations :

  • Moselle :
    • À Metz, 14h place de la gare.
      Mais aussi :
      • à 7h, tractage devant le rond-point Mondon ;
      • à 8h, barrage filtrant devant PSA (boulevard Solidarité à Borny) ;
    • À Florange, 5h30 rue des Artisans : blocage des sites de production.
    • À Rombas, 10h devant la cité scolaire (rue Hector Berlioz), manifestation puis départ à la manifestation départementale.
  • Meurthe-et-Moselle :
    • À Nancy, 14h place Carrière.
      Covoiturage pour se rendre à la manifestation : 12h50 au parking du Château de Lunéville.
    • À Pont-à-Mousson, la veille (mercredi 5 avril) à 19h sur la place devant le lycée Marquette.
    • À Toul, 10h place Ronde.
    • À Longwy, 14h place Darche.
  • Vosges :
    • À Épinal, 14h devant la préfecture (place Foch).
    • À Neufchâteau, 10h devant la sous-préfecture.
    • À Saint-Dié-des-Vosges, 9h30 Tour de la Liberté.
    • À Mirecourt, de 8h-8h30 à 12h, rond-point de l’Europe.
  • Meuse :
    • À Bar-le-Duc, 14h parking du Lidl (rue Bradfer).
      Mais aussi : rassemblements et distributions de tracts de 7h à 9h aux ronds-points Marbeaumont/Voie Sacrée et rue de Veel/rue Dom Ceillier.
    • À Verdun, 9h30 parking du 8-Mai.
      Mais aussi : rassemblements et distributions de tracts de 7h à 8h30 aux ronds-points Belleville/station Esso et « Walsheim ».
    • À Commercy, rassemblement et distribution de tracts de 7h à 9h au rond-point des « Vaches Bleues ».
  • Bas-Rhin :
    • À Strasbourg, 14h avenue de la Liberté, précédée par un pique-nique revendicatif à 12h place de la République.
    • À Haguenau :
      • rendez-vous à 7h30 devant le lycée Schuman (quai des Pêcheurs). Atelier de fabrication de pancartes sur place.
      • 9h au même endroit, départ en manifestation jusqu’à la permanence du député Thiébaut (Horizons).
  • Haut-Rhin :
    • À Mulhouse, 13h30 devant la sous-préfecture (place du Général de Gaulle).
    • À Colmar, 14h devant la Maison des Syndicats, rue de Turenne, précédée par un barbecue revendicatif et buvette des cheminot·es à 12h au même endroit.
  • Haute-Marne :
    • À Chaumont, 17h place de la Mairie.
    • À Saint-Dizier, 17h place de la Mairie (mot d’ordre : venez en habit de travail).
      Mais aussi : à partir de 7h, blocage des ronds-points des Nations et de la route nationale.
    • À Langres, 10h30 au lycée professionnel Diderot (site des Franchises, 713 avenue de l’Europe).
  • Marne :
    • À Châlons-en-Champagne, 10h Maison des Syndicats (1 place de Verdun).
    • À Reims, 10h Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix).
    • À Épernay, 10h30 place Carnot (devant l’ancienne Bourse du Travail).
    • À Vitry-le-François, 17h porte du Pont.
    • À Sézanne, 14h place du Champ-Benoist.
      Mais aussi : à 8h place du Champ-Benoist, assemblée générale suivie d’un mouvement.
    • À Montmirail, 15h devant chez Axon Cable (2 route de Châlons).
  • Ardennes :
    • À Charleville-Mézières, 13h30 place Ducale.
  • Aube :
    • À Troyes, 14h place Jean-Jaurès.
      Mais aussi : de 7h à 10h, opération tractage au parc logistique de Buchères.
    • À Romilly-sur-Seine, 14h départ de la Bourse du travail.
      Mais aussi : de 9h à 12h, filtrage au niveau du rond-point de la Belle-Idée.
    • À Bar-sur-Aube, 17h place de l’Hôtel de ville (mot d’ordre : apportez vos casseroles).

Sophie Binet élue secrétaire générale de la CGT !

La CGT a tenu son 53e congrès du 27 au 31 mars à Clermont Ferrand, dans un contexte de luttes contre la réforme des retraites.

942 délégué.es représentaient les syndicats CGT des entreprises et services publics de toute la France.

Moment démocratique essentiel du syndicat, les délégué.es ont débattu du bilan d’activité et financier de la mandature écoulée.

Ils ont travaillé sur le document d’orientation, feuille de route de la CGT pour la mandature qui s’ouvre.

Après plusieurs mois d’échanges dans les syndicats, la CGT s’engage à construire un syndicalisme de rupture sociale pour lutter contre les politiques libérales et financières et gagner de nouveaux droits, à développer ses forces et son audience électorale, pour élever et élargir le rapport de force.

Le document a été voté à 72,79%. Après l’intégration des amendements, il sera publié dans les prochains jours.

Enfin les délégué.es ont élu la nouvelle direction composée de 66 membres et sa nouvelle secrétaire générale, Sophie Binet.
Cette direction assurera la conduite de l’action de la CGT dans le cadre des orientations du congrès.

Jusqu’alors secrétaire générale de la Fédération des cadres (Ugict), cette ancienne conseillère principale d’éducation est la première femme à diriger la centrale cégétiste depuis sa création.

Sophie Binet, née en 1982, est une ancienne conseillère principale d’éducation (CPE), qui a exercé à Marseille entre 2008 et 2009 puis au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) de 2009 à 2013, avant d’être détachée pour ses responsabilités syndicales. Elle est, depuis 2018, à la tête de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la CGT (Ugict). Elle a également milité au PS.

Mais son engagement à gauche est plus ancien : elle a ainsi été vice-présidente de l’Unef au milieu des années 2000 et a participé à la lutte du syndicat étudiant, historiquement proche du Parti socialiste, contre le contrat première embauche (CPE), en 2006. « Elle était alors chargée des questions universitaires », se souvient auprès de franceinfo la militante féministe Caroline De Haas, devenue son amie. Les deux femmes poursuivent leur engagement dix ans plus tard, au moment de l’opposition à la loi Travail du gouvernement de Manuel Valls. « C’était une expérience incroyable, notre duo avait hyper bien fonctionné. On avait élaboré le contenu d’un site opposé à la loi en 48 heures, moi avec la casquette communication, elle sur le fond et la technique du sujet », détaille Caroline De Haas.

Diplômée de philosophie, Sophie Binet est aussi la coautrice du livre Féministe, la CGT ? Les femmes, leur travail et l’action syndicale, publié à l’automne 2019 aux éditions de l’Atelier. C’est sur ce thème qu’elle a plusieurs fois attaqué le gouvernement lors de la contestation contre la réforme des retraites, accusée d’« instrumentaliser la cause des femmes », selon ses propos au magazine Politis.

Mais Sophie Binet se démarque également du logiciel historique de la CGT avec d’autres sujets, comme l’écologie. « Elle s’est aussi beaucoup intéressée aux questions de télétravail, une thématique qui permet de renouveler les grilles d’analyse du syndicat », relève Dominique Andolfatto. « Sa fédération insiste beaucoup sur la nécessité pour la CGT de s’ouvrir au-delà du salariat de l’exécution, expliquait avant le vote Karel Yon, sociologue du syndicalisme. La CGT n’est pas très implantée auprès des ingénieurs et cadres, contrairement à la CFDT qui a des résultats assez homogènes dans les différentes classes de salariés. L’Ugict a porté attention à ce que pouvaient apporter les réseaux sociaux pour s’adresser à des catégories nouvelles du salariat. »

Prime intéressement 2023: comment pénaliser une majorité de collègues…

Une prime différenciée et individualisée !
Comment pénaliser une majorité de collègues !

Avec cette prime, la Direction Générale souhaite notre adhésion à ses objectifs, pénaliser « les mauvais élèves », punir les collègues absents pour maladie, temps partiel,… Il s’agit bien d’une prime différenciée et individualisée. Alors que la « négociation » sur la prime 2023 est en cours, la Direction Générale affirme même : « les absences des uns favorisent le montant des autres » tout comme « c’est pareil entre établissements : les « mauvais résultats « des uns permettent une meilleure prime dans d’autres régions » ! « Diviser pour mieux régner » est bien l’adage de la Direction de l’Etablissement !

Evidemment, au vu de l’inflation galopante, chacun a bien conscience que c’est toujours « bon à prendre » même si les montants sont ridicules au regard de l’augmentation des prix ! Mais en lieu et place d’une prime, la CGT Pôle Emploi continue à revendiquer une augmentation générale des salaires et des traitements.

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Pour lire le communiqué CGT Prime de performance, cliquer ici

Retraites: la mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !

La déferlante !

La colère ne faiblit pas ! L’attitude et les propos hors-sol et offensants du président de la République l’ont renforcée. Elle s’est traduite, aujourd’hui, par une déferlante de manifestants.es pour exiger le retrait de cette réforme des retraites injuste.
Plus de 3,5 millions de manifestants, dans les 262 manifestations recensées ce jour et toutes les initiatives organisées, partout sur le territoire depuis l’adoption de la réforme à coup de 49.3, démontrent le rejet, l’écoeurement d’une grande majorité de la population face à un gouvernement sourd.

Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.

Pour lire le tract intersyndical, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le communiqué CGT confédéral, cliquer ici

Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations :

  • Meurthe-et-Moselle :
    • À Nancy, 14h place Carrière.
    • À Longwy, 14h place Darche.
    • À Pont-à-Mousson, 10h sur le parking devant le lycée Marquette.
    • À Toul, 10h place Ronde.
  • Vosges :
    • À Épinal, 14h devant la préfecture (place Foch).
    • À Remiremont :
      • manifestation : 10h30 devant l’hôpital ;
      • 12h, rassemblement sur le parking du palais des Congrès pour une opération escargot à 64 km/h sur la N57 pour rejoindre la manif à Épinal.
    • À Saint-Dié-des-Vosges, 9h30 Tour de la Liberté.
  • Meuse :
    • À Bar-le-Duc :
      • de 7h à 11h, rassemblements et distributions de tracts au rond-point boulevard Poincaré/Banque de France et au rond-point du restaurant « La Boucherie » ;
      • manifestation : 16h30 parking du Lidl (rue Bradfer).
    • À Verdun :
      • de 7h à 10h, rassemblements et distributions de tracts au rond-point Belleville/station Esso, au rond-point « Maximo » et au rond-point « Walsheim » ;
      • manifestation : 11h30 parking du 8-Mai.
    • À Commercy, de 7h à 11h, rassemblement et distribution de tracts au rond-point des « Vaches Bleues ».
  • Haut-Rhin :
    • À Mulhouse, 13h30 devant la sous-préfecture (place du Général de Gaulle).
    • À Colmar, 14h devant la Maison des Syndicats, rue de Turenne (manifestation précédée par un barbecue à 12h au même endroit).
  • Haute-Marne :
    • À Chaumont, 17h place de la Mairie.
    • À Saint-Dizier, 17h place de la Mairie.
    • À Langres, 17h place Bel-Air.
  • Marne :
    • À Châlons-en-Champagne, 10h Maison des Syndicats (1 place de Verdun).
    • À Reims, 10h Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix).
  • Ardennes :
    • À Charleville-Mézières, 13h30 place Ducale.
  • Aube :
    • À Troyes :
      • 4h30, barrage filtrant au Leclerc de Saint-Parres-aux-Tertres (rendez-vous sur le parking de Boulanger) ;
      • manifestation : 14h place Jean-Jaurès.
    • À Romilly-sur-Seine :
      • de 9h à 12h, barrage filtrant au rond-point La Belle-Idée ;
      • manifestation : 14h Bourse du Travail (58 rue de la Boule-d’Or).
    • À Bar-sur-Aube, 16h30 place du Jard.