Derrière le Coronavirus, le Macronovirus attaque nos libertés et le droits du travail

La République Bafouée

La Loi d’Urgence sanitaire doit passer d’abord par la santé et la sécurité au travail des salariés !

Une Loi aux mains de Macron, et d’un comité scientifique

Au motif du Covid-19, épidémie annoncée officiellement par l’OMS dès le 30 janvier 2020 comme constituant une urgence de santé publique de portée internationale, le gouvernement va mettre nos libertés individuelles sous sa seule autorité, sous couvert d’un comité de scientifiques. Au motif du Covid-19, la République est sous confinement, tandis qu’une partie des droits des travailleurs issus de la Constitution est bafouée.

Des Débats confisqués par des élus sourds à la démocratie

Durant les débats à l’Assemblée Nationale notamment, nous avons assisté à une leçon de monopole du camp de la majorité qui a rejeté la plupart des amendements proposés. Le gouvernement fait sa Loi à l’assemblée qui lui donne en retour les pleins pouvoirs…Voilà !

Les salariés envoyés au casse-pipe, les pleins pouvoirs aux patrons !

Plus on durcit le confinement, plus on assouplit l’obligation d’aller bosser ! Ce que nous dénoncions de flou de la part du gouvernement était bien voulu. Plus il est flou sur le confinement, plus il est flou sur l’obligation d’aller travailler, avec autorisation d’utiliser les transports en commun ! Alors, que c’est la population qui transmet le virus en se déplaçant, le fait d’aller au boulot revient à ignorer l’évidence. Désormais, la Loi d’urgence durcit le confinement tout en assouplissant les secteurs autorisés à travailler. La Population est confinée, tandis que les salariés doivent se rendre au travail ! Ce gouvernement met en danger la vie de tous les travailleurs ! Les patrons s’engouffrent dans la brèche et mettent la pression sur leurs salariés pour rouvrir.

Continuité économique ou continuité des dividendes

Dans la Loi il est question « de permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ». C’est la continuité des dividendes que Macron veut assurer !

Maintien du service Public et droit de retrait comme devoir !

Nos secteurs ont pour la plupart une mission de service public. Nous touchons des populations précaires, ou bien relevant de soins ou de handicap. Le service doit être maintenu mais il s’agit qu’il soit assuré dans des conditions qui permettent ce que la Loi d’urgence veut empêcher : La propagation d’un virus mortel. Des masques, du gel, du matériel de protection en nombre suffisant et de qualité conforme, voilà ce qu’il convient d’exiger. Exercer son droit de retrait n’est pas seulement le droit de se protéger, c’est aussi un devoir citoyen visant à protéger nos publics.

Les crédits pour la recherche dirigés vers les entreprises : 5,2 milliards pour 2020 !

Rappelons que le crédit impôt recherche (CIR) est un effet d’aubaine toute comme le fut le CICE. Pour 2020, c’est 5,2 milliards donnés aux entreprises qui bidouillent pour justifier de cette manne, tandis que la recherche publique est aux abois. Pendant ce temps-là, Macron vient de promettre…5 Milliards pour la recherche…sur 10 ans !

100% Sécu toujours une revendication essentielle de la Fédération

Oui notre revendication du « 100% sécu » est toujours plus d’actualité. Oui, il s’agit d’assurer la protection de l’ensemble de la population en termes de revenus, de santé, de retraite. Nous devons réaffirmer notre attachement à notre Sécurité sociale.

Refusons le motif de continuité économique

Mettons en œuvre le Droit et le devoir de retrait !

L’essentiel c’est notre santé et la protection sociale

Pour lire la fiche sur la Loi d’urgence, cliquer ici

 

Pour lire la fiche sur la Loi urgence Covid19, cliquer ici

Pour lire la fiche sur les 3 premières « ordonnances Covid19 », cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi sur la Loi d’urgence, cliquer ici

Pour lire le tract CGT « La priorité c’est protéger », cliquer ici

EPA 2020: changement à haut risque !

Cette année, l’EPA est modifié : l’approche par compétences y est intégrée (comme pour les DE) au détriment des qualifications. La différence entre les « qualifications » (défendues par la CGT) et les « compétences » (voulues par la DG) est fondamentale et lourde de conséquences : c’est en fonction de ses qualifications, qui sont pérennes et lui appartiennent, que chaque travailleur vend sa force de travail et perçoit une rémunération ; alors que les compétences sont définies par l’employeur en fonction de ses besoins qui fluctuent avec le temps. Développer un modèle social sur les compétences, et non sur les qualifications, c’est réduire les droits des travailleurs et les soumettre un peu plus à leur employeur. Le salarié devient responsable de sa propre évolution en fonction des besoins de son site/service, avec des risques important de déqualification, voire de perte d’emploi.

Ce changement d’approche et de pratique de l’EPA fait peser des risques bien réels pour les agents de Pôle emploi en terme de carrière, de rémunération, de droit à mutation, d’accès à la formation.

Le référentiel des compétences renforce l’ensemble des outils de coercition et d’évaluation : ORS, ESA, EPA.

La CGT est opposée à toute démarche basée sur les compétences et continue à se battre pour une réelle reconnaissance des qualifications des agents.

L’approche par compétences ne peut pas ni ne doit être abordée lors de l’EPA 2020, d’autant que :
Le projet d’approche par compétences et le référentiel de compétences n’ont jamais fait l’objet de discussion sur le fonds en instances représentatives du personnel ; de nouveaux types d’évaluation sont mis en place alors que la négociation sur ce thème n’a toujours pas eu lieu ; on ne sait pas ce qu’envisage la DG en terme de GPEC (négociation de l’accord repoussée du fait du conflit social en cours) ; aucune présentation du dispositif n’a été faite aux agents

La CGT rappelle que l’EPA n’est pas obligatoire et que les souhaits d’évolution de chacun sont contenus dans l’EP (Entretien Professionnel).

 

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Le travail qui tue et qui blesse : les chiffres accablants

« Le travail est une maladie. La preuve : il y a une médecine du travail !» disait Coluche.

Au-delà de la plaisanterie, force est de constater que depuis « Germinal » et les conditions de travail décrites au XIXe siècle par Zola, la course aux économies et à la rentabilité prôné par un capitalisme plus fou que jamais nous fait observer en 2020 un bilan des accidents du travail et de leurs conséquences qui font frémir dans un pays comme la France au XXIe siècle.

Sans vouloir tomber dans le macabre, une comparaison de quelques chiffres permettent de mieux comprendre l’ampleur du désastre :

►Accidents de la route en France: environ 3000 décès et 70 000 blessés par an,

►Armées française (en France et sur les terrains de guerre): en moyenne 12 décès et 270 blessés par an,

►Accidents du travail :

-Environ 1500 dans le privé. Le chiffre est inconnu dans le public car non comptabilisé par le secteur AT-MP de la CARSAT (les accidents du travail pour les salariés du secteur public ne sont pas gérés par la sécurité sociale). En proportion de ce que représentent les agents publics en France, on peut estimer le nombre total de décès au travail à plus de 2000 par an.

-Environ 600 000 blessés (secteur privé) estimé à 800 000 en incluant le secteur public, dont certains avec des séquelles à vie.

Et dans ces conditions, il faudrait travailler toujours plus longtemps, pour ensuite bénéficier d’une pension de retraite misérable à laquelle s’ajouteront pour beaucoup des problèmes de santé ?

La prévention des risques professionnels, même si elle découle du code de travail (largement raboté par Macron) reste dans beaucoup d’entreprise un simple exercice de conformité à la loi dans laquelle l’employeur s’investit insuffisamment. Il faut souvent, hélas, des accidents du travail aux conséquences graves pour que l’employeur, sous la pression (représentants du personnel, CARSAT, médecine du travail, inspection du travail, ARS, presse, condamnation en justice, etc.), se résigne à prendre enfin les mesures qui s’imposent.

Dans un tel contexte, on le voit bien, la suppression des CHSCT et l’affaiblissement de la défense des travailleurs opéré au travers des ordonnances Macron remplaçant les DP/CE/CHSCT par le CSE, sont particulièrement inopportuns et dangereux.

Derrières les voeux du DG… la face cachée de Pôle emploi

A travers des éléments de langage et une « novlangue » managériale bien rodés, l’Etablissement nous matraque avec des formules destinées à masquer la réalité du quotidien de nombreux agents, et notamment le mal-être au travail, bien réel à Pôle emploi, bien que ressenti différemment en fonction des sites ou des structures, et selon le degré de bienveillance des équipes managériales.
Notre DG étant le grand inspirateur de cette gigantesque manipulation, ses voeux présentés aux agents sont, sans surprise, un déni de la réalité, même s’il a rendu hommage au travail des agents (le contraire aurait été difficile).
« Engagement », « concertation », « construction collective », « pari de la confiance », « performance par la confiance », « cadre de confiance », « marges de manoeuvre » ; « dialogue social » ; « qualité de vie au travail », etc. Comble de la provocation, Pôle emploi s’est récemment vanté d’avoir décroché la médaille d’or des « trophées du bien-être et de la QVT » dans la catégorie « Meilleur engagement des salariés » au titre de la démarche « Performance par la confiance » (prix décerné par une société liée à BFM et spécialisée dans la communication (enfumage ?) d’entreprise).
Autant de mots érigés en contre-feu, et qui ne parviennent pas à masquer la réalité du mal-être à Pôle emploi : voir les bilans sociaux et HSCT, les expertises et diagnostics, l’enquête ELEAS sur les RPS et la QVT, 65% des arrêts maladie depuis la création de Pôle emploi, accidents du travail en hausse, 82% d’augmentation des agressions, 17 suicides depuis la fusion ANPE-ASSEDIC, etc.

Un livre paru depuis peu (Pôle emploi, la face cachée), et extrêmement bien documenté, est le meilleur démenti aux propos de notre DG. Journalistes à franceinfo.fr, Margaux Duguet, Catherine Fournier et Valentine Pasquesoone ont lancé en septembre 2018 un vaste appel à témoignages auprès des salariés de Pôle emploi sur leurs conditions de travail au quotidien.
Pôle emploi est dans le viseur de la justice pour «harcèlement moral », « mise en danger délibérée de la personne d’autrui », « non-assistance à personne en danger », « homicide involontaire » et « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». Il est évoqué « plus de dix-sept suicides » qui « auraient une origine professionnelle » depuis la fusion ANPE-Assédic, soit entre 2009 et 2014.
Cette enquête incisive lève le voile sur la situation des quelques 50 000 agents et cadres supérieurs de Pôle emploi : pression des résultats comptabilisés, perte de repères et de sens, automatisation des tâches, changements constants des métiers et outils de travail, conditions matérielles dégradées, sentiment d’isolement face à la direction, surmenage et placardisation… Le tout dans un contexte accru de contrôle des chômeurs.
Dix ans après cette fusion « dans la douleur », Pôle emploi est-il devenu une machine à broyer ?

Une phrase du dernier paragraphe des voeux du DG a de quoi nous inquiéter particulièrement : «…davantage responsabiliser chacune et chacun pour améliorer ensemble notre performance… ».
De quoi confirmer les craintes et la pertinence des alertes faites dès 2015 par la CGT au sujet de la montée en pression du pilotage par les résultats, du benchmarking et de la performance comparée, y compris et surtout, et de plus en plus, entre agents.
Cela n’augure rien de bon pour les rapports de travail, le vivre ensemble et la santé des salariés.
La CGT, en pointe depuis toujours sur cette thématique, sera particulièrement vigilante.

Pour accéder au tract, cliquer ici

La QVT à « Pôle on ploie »: honte de rien !

Alors que tous les indicateurs de la souffrance au travail sont dans le rouge à Pôle emploi (Bilans sociaux, bilans HSCT, absentéisme, maladie, agressions, rapports des médecins du travail et des assistants sociaux, diagnostic ELEAS, expertises, etc), Pôle emploi se targue d’avoir remporté le trophée du bien-être et de la QVT (!!!???) dans la catégorie « Meilleur engagement des salariés » au titre de la démarche Performance par la confiance.

En y regardant de plus près, la société organisatrice du trophée, est liée à BFM et spécialisée dans la communication (propagande ?) d’entreprise pour allumer des contre-feux.

Vous avez dit enfumage ?

Pour accéder au tract, cliquer ici

Pôle emploi: la face cachée

Journalistes à franceinfo.fr, Margaux Duguet, Catherine Fournier et Valentine Pasquesoone ont lancé en septembre 2018 un vaste appel à témoignages auprès des salariés de Pôle emploi sur leurs conditions de travail au quotidien.

En effet, depuis 2014, Pôle emploi est dans le viseur de la justice pour « harcèlement moral », « mise en danger délibérée de la personne d’autrui », « non-assistance à personne en danger », « homicide involontaire » et « conditions de travail contraires à la dignité de la personne ». Cette information judiciaire fait suite à une plainte déposée par les parents d’Aurore Moësan, une jeune conseillère francilienne qui s’est suicidée en 2012. La plainte évoque « plus de dix-sept suicides » qui « auraient une origine professionnelle » depuis la fusion ANPE-Assédic, soit entre 2009 et 2014.

Cette enquête incisive lève le voile sur la situation des quelque 50 000 agents et cadres supérieurs de Pôle emploi : pression des résultats comptabilisés, perte de repères et de sens, automatisation des tâches, changements constants des métiers et outils de travail, conditions matérielles dégradées, sentiment d’isolement face à la direction, surmenage et placardisation… Le tout dans un contexte accru de contrôle des chômeurs.

Dix ans après cette fusion « dans la douleur », Pôle emploi est-il devenu une machine à broyer ?

Nous sommes nombreux à connaître la réponse…

La CGT est l’organisation syndicale la plus impliquée contre la souffrance au travail à Pôle emploi.

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