Retraites: le 5 décembre tous en grèves pour nos retraites !

TOUS ENSEMBLE, STOPPONS LE PROJET DE REGRESSION SOCIALE !

NE CROYEZ PAS LA TELE: LE  5 DECEMBRE, CE N’EST PAS UNE GREVE DES TRANSPORTS. C’EST LA GREVE DE TOUS LES SALARIES POUR SAUVER NOS RETRAITES !

Malgré le profond mécontentement qui s’exprime depuis plusieurs mois dans tout le pays, le gouvernement continue à dérouler sa feuille de route et à appliquer son programme de destruction de notre modèle sociale.

Que ce soit sur l’éducation, les services publics, la santé ou encore notre système de retraite tout va dans le même sens : réduire « la dépense publique ». En clair c’est réduire le financement de tous les services et droits qui nous sont utiles au quotidien.

Un système par points au service de la finance au détriment des retraités

Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite. Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.

La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique, et sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?

Cela peut changer et donc baisser chaque année

Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires, mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départ à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.

La retraite de demain se construit dès aujourd’hui

Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé.

Ensemble, nous devons exiger :

  • Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d’un départ dès 60 ans.
  • Une pension d’au moins 75% du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC.
  • La ré-indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation, facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités.
  • La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. L’aménagement des fins de carrières avec un droit à un départ anticipé à la retraite à taux pleins à 55 ans voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.
  • La prise en compte pour les jeunes des années d’études, de formation et de recherche du 1er emploi.
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites.
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, c’est 6.5 milliards d’euros pour les retraites.

Le jeudi 05 décembre 2019 nous serons en grève !!!

Retraités rackettés, salariés exploités, jeunesse sacrifiée, chômeurs criminalisés

MOBILISONS-NOUS !!!

 

Pour lire le diaporama sur la réforme des retraites, cliquer ici

Pour lire le communiqué de presse inter-fédéral, cliquer ici

Pour lire le tract sur les propositions de la CGT, cliquer ici

A chacun sa manif !

Les rassemblements et manifestations

 dans le Grand Est le 5 décembre 2019:

NANCY: 13h30 place de la République
LONGLAVILLE: 9h30 Espace moto lardin
METZ: 14h00 place de la Gare
EPINAL: 14h00 place Foch (devant la Gare)
SAINT-DIE-DES-VOSGES: 10h00 place Pierre Sémar (devant la gare)
BAR-LE-DUC: 14h30 gare SNCF
COMMERCY: 10h30 Place du château
VERDUN: 9h30 parking du 8 mai
STRASBOURG: 13h30 place de la Bourse
MULHOUSE: 13h30 place de la Bourse
REIMS: 10h00 maison des syndicats
CHALONS-EN-CHAMPAGNE: 10h00 maison des syndicats
EPERNAY: 10h00 place Carnot
VITRY-LE-FRANCOIS: 16h30 sous les Halles
CHARLEVILLE-MEZIERES: 13h30 Parc des expositions

 

 

 

Retraite: refusons la liquidations de notre modèle social ! Appel à la grève et aux manifestation Mardi 24 septembre 2019.

Delevoye/Macron fossoyeurs de notre sécurité sociale !

Dès les premières pages du rapport, Delevoye met honteusement en exergue, l’exposé des motifs de l’ordonnance du 4 octobre 1945 portant organisation de la sécurité sociale pour opposer quelques pages plus loin la volonté d’effacer l’incertitude du lendemain et le principe de la solidarité.

Delevoye et Macron poursuivent la destruction du programme du CNR :

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. »

D. Kessler ex vice-Pdt du MEDEF dans Challenges le 4 octobre 2007.

La retraite : Une réforme de tous les dangers !

Cette réforme n’est pas une réforme de plus des systèmes de retraites en France, elle signe leur FIN. Si cette réforme passe ils seront remplacés par un régime de retraite unique à point.

Les risques d’un régime à points.

Des pensions revues à la baisse :

La pension de retraite ne serait plus calculée sur les 25 meilleures années, comme dans le privé ou sur les 6 derniers mois de traitement comme dans le public actuellement mais sur toute la carrière professionnelle, prenant ainsi en compte les « moins bonnes années » (petits boulots, temps partiel, etc.).

Aujourd’hui, avec notre système, afin d’éviter une minoration du montant de la retraite, ces « moins bonnes » années sont prises en compte pour la durée de cotisation, mais sont écartées du calcul de la retraite. Avec la retraite par points, ces années auront un impact catastrophique sur le montant de la retraite.

Un montant instable :

Chaque salarié devra cumuler des points tout au long de sa carrière qui se transformeront en pension en fonction de la valeur du point lors du départ à la retraite.

Cette valeur du point ne sera pas stable et pourra varier chaque année en fonction de la conjoncture économique ou démographique car c’est elle qui garantira l’équilibre financier du système.

De fait le montant de la pension ne pourra être connu qu’au moment du départ à la retraite en fonction de la valeur du point du moment. Ceci permettra aux gouvernements une baisse automatique des pensions sans réforme.

La réforme Macron c’est la fin d’un système qui nous garantit des droits ! Le montant de la pension va devenir une variable d’ajustement du système

Un tour de passe-passe pour allonger l’âge de départ à la retraite :

Nous l’aurons bien compris, le soi-disant maintien de l’âge de départ à la retraite à 62 ans ne signifie plus grand-chose dans un régime à points avec un âge pivot à 64 ans avec décote et surcote. Le but est simple : que les salariés ne partent pas avant cet âge pivot de 64 ans et soient même incités à partir plus tard. Et les dernières annonces de Macron n’y changent rien, l’objectif sera le même. Entre la prise en compte de l’intégralité de la carrière et les variations du point, les salariés seront obligés de partir de plus en plus tard pour avoir un minimum de pension pour vivre.

Des périodes de maternité, maladie, invalidité, chômage réduites à peau de chagrin.

Ces périodes, prises en compte dans le régime actuel sont remises en question dans un régime à points. En clair, certaines périodes disparaitraient comme les 8 trimestres de majoration pour enfants quant aux autres il faudra remplir des critères limitatifs comme être en arrêt depuis au moins 30 jours pour la maladie ce qui exclura une grande partie des bénéficiaires actuels.

Danger d’une retraite par capitalisation.

Le budget des retraites, quasiment équivalent à celui de l’État échappe aujourd’hui aux marchés financiers. Avec un régime à points, c’est terminé. La baisse des pensions va obliger inexorablement les salariés à se constituer une retraite par capitalisation avec tous les risques que cela comporte (baisse de l’action, Krach boursier, détournement frauduleux…

Ne laissons pas Macron jouer avec nos retraites mobilisons-nous contre cette réforme.

D’autres choix sont possibles.

La CGT est porteuse de vrais propositions dans le cadre du maintien et de l’amélioration des régimes actuels :

•Retrait du projet Macron

• Maintenir et Améliorer le système actuel

• Garantir la possibilité de départ à 60 ans

• Assurer un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète (pension calculée sur la base des 10 meilleures années)

• Élever les minima de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète (basée sur les 10 meilleures années)

• Indexer les pensions sur l’évolution des salaires

• Permettre réellement des départs anticipés pour pénibilité, développer la prévention, aménager les fins de carrière

Pour une retraite solidaire, qui maintienne le niveau de vie et qui réduise les inégalités,

Appel à la grève et aux manifestations Mardi 24 septembre 2019

Les manifestations prévues le 24 septembre:

METZ: 14h00 Gare SNCF; 

NANCY : 14h30 Place Dombasle; 

BAR-LE-DUC: 14h30 Gare SNCF; 

COMMERCY: 10h00 Place du Château

Pour accéder au tract, cliquer ici

Pour accéder au dossier complet sur le site de la confédération CGT, cliquer ici

Pour visionner la vidéo de l’interview de Philippe Martinez (France Info), cliquer ici

Réforme ou casse des retraites ?

Le haut-commissaire aux retraites a réuni les organisations syndicales de salariés et d’employeurs le 10 octobre pour un bilan de la 1ère phase de concertation sur la réforme systémique des retraites.
Face aux risques que comporte une réforme aussi radicale, en particulier, pour les salariés les plus fragiles (carrières hachées, CDD, temps incomplet de nombreuses femmes salariées, etc.), le gouvernement allonge les délais et recule la présentation du projet de loi à juin 2019, après les échéances électorales.
Il a présenté un cadre qui reste très flou destiné avant tout à rassurer. La majorité des citoyens n’est, en effet, pas dupe des risques de baisse des pensions pour toutes et tous.
Les mécanismes de redistribution et de solidarité sont tous remis en cause, ce qui vise en premier lieu les salariés du secteur privé. Il y a tout lieu de craindre que les nouveaux mécanismes de solidarité que le haut-commissariat envisage de reconstruire soient plus restreints, plus ciblés, plus individualisés, avec des économies réalisées sur le dos des plus fragilisés.
Cette perspective de régime unique conduirait à la disparition des régimes des fonctionnaires et des régimes spéciaux et, en conséquence, à la remise en cause des statuts d’agents publics et de fonctionnaires. De même, les retraites complémentaires disparaîtraient.
Aucune perspective de gouvernance démocratique du système de retraite n’a été évoquée par le haut-commissariat.
En affichant le maintien du niveau de cotisation (28 %) et de l’âge d’ouverture du droit à retraite (62 ans), le gouvernement veut faire croire que le nouveau système maintiendra le niveau de pension et l’âge de départ, avec un supplément de transparence.
Il n’en est rien.
Si par exemple on applique les règles de la retraite complémentaire actuelle en points (Arrco-Agirc) à la totalité du salaire, une pension de 1600 euros passerait à 1000 euros. Le gouvernement doit sortir du flou.
Le système en point ne permet d’évaluer la pension qu’à la veille de la retraite. Il prend en compte la totalité de la carrière et pas les meilleures années (privé) ou la fin de carrière (public). La solidarité ne consistera qu’en points supplémentaires dont rien ne garantit qu’ils seront au niveau du salaire antérieur (maladie chômage, maternité, etc.).
Pour la CGT, les priorités sont : quel montant de pension et à quel âge ? Points sur lesquels le projet ne dit rien et n’apporte aucune garantie.
La CGT réaffirme son opposition à ce projet et portera des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous.

Macron veut détruire notre système de retraites

Depuis 25 ans, les attaques contre les retraites sont continues. Les gouvernements successifs n’ont cessé, au nom d’une équité de façade, d’allonger la durée d’activité, de repousser l’âge de départ à la retraite, de réduire le montant des pensions et de le déconnecter des salaires…

Macron veut passer à la vitesse supérieure…

Lire la suite dans le document joint:

tract-retraite.pdf

 

Nouveau régime unifié Complémentaire retraite: de qui se moque-t-on ?

Une « négociation s’ouvre sur les dispositifs et le règlement concernant le nouveau régime unifié qui va se substituer aux régimes de retraite complémentaire Agirc et Arrco.
Du Jamais-vu : les règles de fonctionnement et de gestion du régime unifié prévoient de moduler la « valeur de service du point ». Les cotisations sont définies, mais pas les pensions des futurs et actuels retraités !
En somme nous allons cotiser sans au final connaître la valeur de nos pensions futures.
Au 1er janvier 2019, le régime de retraite complémentaire, fruit de la fusion de l’Agirc (pour les cadres) et de l’Arcco (pour tous les salariés), acté par l’accord du 30 octobre 2015 que nous avions vivement combattu, entrera en vigueur.
Il sera doté d’un système qui lui donnera toute latitude pour moduler le niveau des pensions.
Ce dispositif concerne aussi bien les futurs comme les actuels retraités.
Nous ne nous y trompons pas, sous couvert d’adopter un système qui vise à « l’équilibre » par des ajustements conjoncturels, il ne s’agit en réalité que d’initier une baisse générale du montant des retraites, une décision qui répond surtout aux injonctions du Medef.
Concrètement ces nouvelles mesures conduiraient à une baisse du niveau de pension de 9 % en quinze ans. Et selon les calculs, la potion risque d’être amère également pour les futurs retraités :
pour 100 euros cotisés par an, on passerait de 7,25 euros de pension en 2018 à 5,77 euros en 2033, sans même tenir compte du montant de l’inflation !
Après la hausse de la CSG pour les retraités et avant la réforme annoncée des retraites pour 2018 il apparait clairement que ce gouvernement a décidé de mettre à mal tout notre système de retraite. Il fait le choix de faire peser les sacrifices sur les pensions des retraités (et sur l’ensemble des salariés, futurs retraités, précaires et privés d’emplois) pendant que les scandales liés aux évasions fiscales ne recueillent pas le même volontarisme et la même abnégation de la part d’un président des riches qui
nous prépare à des lendemains difficiles.

Négociation AGIRC / ARRCO. Le seul but du MEDEF : vendre nos retraites aux marchés financiers ! La Volonté de la CGT : un haut niveau de Protection sociale solidaire et universelle

Au mépris des différentes lois existantes sur les discriminations, les inégalités salariales femmes-hommes persistent et privent les régimes de retraite complémentaire de ressources importantes, impactant négativement les réserves.

À la demande de la CGT, une étude des services techniques de l’Agirc et de l’Arrco démontre que l’égalité salariale, réalisée à l’horizon 2024, permettrait un accroissement des cotisations entraînant la résorption du déficit de l’Arrco, la reconstitution des réserves et la réduction du déficit de l’Agirc de près de moitié.

Pour lire la suite, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Fédération des organismes sociaux, cliquer ici

Pour signer la pétition en ligne, cliquer ici