La CGT Pôle emploi a rencontré le ministre du travail

Lundi 27 juin, la CGT Pole emploi a interpellé le Ministre du Travail qui visitait l’agence Paris Cardinet en compagnie du Directeur Général. Refusant d’ouvrir le dialogue sur place, il nous a proposé une rencontre avec son cabinet que nous avons acceptée et qui s’est tenue jeudi 30 juin. L’occasion de le questionner sur les sujets qui inquiètent fortement les personnels de Pôle emploi, et de porter nos revendications…

Vous trouverez le compte rendu de cette rencontre en cliquant ici

Demandes d’allocations familiales: les pendules à l’heure…

Nous entendons en permanence ce lieu commun, souvent irritant, qui consiste à dire que les aides de la CAF, les allocations familiales, coûtent un « pognon de dingue » et font l’objet de nombreux abus…

La vérité est très différente. En effet, de très nombreuses personnes, ayants droits de la CAF, ne réclament jamais les allocations auxquelles ils ont droit, pour de multiples raisons…

À la plus grande surprise, les aides au logement et le Revenu de la Solidarité Active ou RSA, sont parmi les aides de la CAF les moins demandées par les Français. Pourtant, elles sont très connues par le grand public. Alors, comment expliquer ce taux de non-recours élevé ?

Les chiffres dévoilés par les spécialistes du site MesAllocs.fr sont hallucinants. Effectivement, le taux de non-recours des aides au logement est de 37 %. Toutefois, cela varie d’une région à une autre. En effet, dans les régions où les logements sont plus chers, cette aide est très demandée. Tandis que dans les régions où les logements sont abordables, à l’exemple de la Creuse et le Cantal, plus de la moitié des potentiels bénéficiaires s’en passent. Quant aux étudiants, en moyenne, 72 % d’entre eux ne demandent pas cette aide. Ce taux de non-recours très élevé peut s’expliquer par le fait que beaucoup vivent encore avec leurs parents.

En revanche, le taux de non-recours élever du RSA est moins compréhensible. En moyen, il est de 35 %. Pour la Vendée et la Haute-Savoie, cela franchit même le cap des 70 %. La raison est peut-être l’absence de besoin de compléments de revenus dans ses zones rurales. Quoi qu’il en soit, le taux est tout simplement étonnant. Pourtant, d’après la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), près de 600 000 foyers sont concernés par cette aide de la CAF.

Mais une des raisons qui expliquent pourquoi ces aides de la CAF ne sont pas demandées, est la fierté. En effet, de nombreux Français ne souhaitent pas affronter la réalité et admettre être dans une situation de nécessité. Il se peut aussi qu’ils ne veuillent pas s’embarrasser avec les démarches administratives.

Au total, 10 milliards d’euros ne sont pas réclamés par les bénéficiaires. Une grande partie de ces aides de la CAF non demandées est allouée à l’allocation adulte handicapé (AAH), et l’allocation éducation enfant handicapé (AEEH). Leur taux de non-recours annuel est respectivement de 61 % et 85 %. I

La CGT Pôle emploi n’a pas signé l’accord intéressement

L’accord de branche intéressement 2023 vient d’être signé par la CFDT – la CFE CGC – FO et le SNAP. Même si chacun est conscient des difficultés liées à l’inflation galopante, la hausse des produits de premières nécessités ou de l’essence, la perte de pouvoir d’achat depuis plusieurs années, la CGT Pôle Emploi continue à revendiquer une augmentation générale des salaires et des traitements pour toutes et tous. C’est bien une augmentation immédiate qui était nécessaire et non une promesse de prime versée en avril 2023 sous conditions de présentéisme et d’atteinte des résultats.

La CGT Pôle Emploi vous explique les motifs de son refus de signer cet accord…

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Courrier intersyndical pour une réouverture des négociations salariales

Suite à la mobilisation réussie du 1e février et à la réponse insatisfaisante de la Direction, CGT / FO / SNU / STC / SUD demandent conjointement l’ouverture de discussions et de négociations sur de réelles mesures :

– Permettant enfin une augmentation générale significative des salaires et traitements, assortie d’une véritable clause de revoyure. A cet effet, et comme la loi le prévoit, nous allons demander (par courrier séparé) l’ouverture de la négociation salariale au niveau de l’entreprise. Les données incontournables de l’inflation, pour rappel 2,8% en 2021, une tendance initiale à 3,6% pour 2022 d’ores et déjà dépassée, doivent être prises en compte.

– Portant sur l’organisation du travail, notamment au regard de l’accumulation des projets, afind e stabiliser la charge de travail, de la rendre compatible avec les effectifs, de redonner du sens au travail et à nos métiers.

– Permettant de mettre un terme au recours excessif aux CDD, de négocier un plan de CDIsation et de dimensionner ainsi les effectifs à la hauteur de la charge. Nous souhaitons souligner à cet égard le devoir d’exemplarité du service public de l’emploi dans ce domaine.

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Tous ensemble en grève le 17 mars 2022

L’appel historique de toutes les organisations syndicales de Pôle emploi à la grève du 1er février 2022 a témoigné du ras l’bol et de la souffrance des agents face aux dévoiements de nos missions, face à la dégradation continue de nos conditions de travail, face au manque de reconnaissance de nos qualifications, face à l’absence de revalorisation significative de nos salaires et de nos traitements.

La forte mobilisation des agents, y compris des encadrants, a contraint la Direction Générale, quoi qu’elle en dise, à tout mettre en oeuvre pour casser ce mouvement unitaire historique : en décidant unilatéralement l’augmentation des salaires de 1% malgré un accord NAO non valablement signé plutôt que d’ouvrir une nouvelle négociation (d’ailleurs la DG, dans son mail à tout le personnel, a bien omis l’absence de proposition de la direction sur la revalorisation des traitements pour les agents de droit public) et en convoquant rapidement les organisations syndicales pour négocier un nouvel accord sur la prime d’intéressement 2023 (alors que la somme dévolue à « l’intéressement » devrait permettre d’accroître les salaires et les traitements de tous !).

La Direction n’a pris aucune réelle mesure pour répondre aux revendications du personnel en terme notamment de conditions de travail et de sens au travail !
Pour la CGT Pôle Emploi, à la suite de la grève du 1er février, il était nécessaire de continuer la mobilisation avec l’intersyndicale la plus large possible. Force est de constater que la stratégie de la Direction a fonctionné et l’intersyndicale historique du 1er février n’y a pas survécu, malheureusement au détriment du personnel !

Pour autant, la CGT Pôle emploi, continue à porter toutes les revendications légitimes de l’ensemble des personnels de Pôle Emploi en grève le 1er février

Pour lire l’article complet, cliquer ici

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APRES UN 1ER FEVRIER REUSSI, DES REPONSES DU GOUVERNEMENT ET DE LA DIRECTION GENERALE S’IMPOSENT !

L’appel historique de toutes les organisations syndicales de Pôle emploi à la grève ce 1er février 2022 témoigne du ras l’bol et de la souffrance des agents face aux dévoiements de nos missions, face à la dégradation continue de nos conditions de travail, face au manque de reconnaissance de nos qualifications.
Agents, encadrants compris, nous nous sommes massivement mis en grève, déterminés à faire entendre nos revendications. Avec le chiffre provisoire de 25% de grévistes, la Direction Générale cherche à amoindrir la mobilisation du personnel.
En réalité, au regard des agents censés être présents sur site ce 1er février (donc hors
maladie, congés, formation…) c’est environ 50 % du personnel qui était en grève.
Sans la pression inhérente à leur situation précaire ou celle exercée sur eux pour l’ouverture des sites, les agents en CDD (qui représentent aujourd’hui près de 18% des effectifs) seraient venus grossir les rangs des grévistes !

Dans le Grand Est, la CGT a pris l’initiative d’un rassemblement devant l’agence de Nancy Cristallerie (offrant un vaste parvis propice à un rassemblement dans le respect des distanciations Covid…) auquel se sont jointes d’autres organisations syndicales. L’action, réussie, a été largement couverte par la presse écrite, radio et télé. Un grand merci à l’union locale CGT de Nancy pour sa présence et son appui logistique.

La Direction Générale de Pôle emploi comme le Gouvernement ont refusé d’entendre
et de répondre aux revendications du personnel portée par l’Intersyndicale
Nationale. L’absence du Directeur Général ce 1er février tout comme le refus de la Ministre du Travail de recevoir l’intersyndicale nationale relèvent de l’indifférence voire du mépris pour le personnel de Pôle emploi. En bonnes élèves, les directions d’établissements n’ont pas eu plus de considération pour les agents lors de leurs rencontres avec les intersyndicales régionales !
Pour la CGT Pôle emploi,
 Nos missions doivent être respectées. Plan DELD, Pack de remobilisation ou
renforcement du contrôle doivent cesser, la contre-réforme de l’assurance chômage doit être
suspendue, les agents de Pôle emploi ne peuvent être le bras armé d’une politique
gouvernementale anti-chômeurs et anti-service public,
 Des moyens sont nécessaires pour exercer pleinement nos missions au service des
besoins des usagers. En ce sens, l’ensemble des collègues en contrat précaire doit pouvoir
intégrer durablement Pôle emploi et obtenir un CDI. Il est inadmissible que la précarité
s’accroisse au sein même de Pôle emploi,
 Nos salaires et nos traitements doivent être significativement revalorisés, les +1%
pour les agents de droits privés et les 0% pour les agents de droit public sont une véritable provocation qui ne compense même pas l’inflation Forte de la réussite de cette journée et à tous les niveaux (négociations NAO à venir, IRP, ministère) la CGT Pôle emploi va continuer à tout mettre en œuvre pour porter les revendications du personnel de Pôle emploi et obtenir leur satisfaction.
Pour la CGT Pôle emploi, la perspective d’une nouvelle journée de mobilisation devra s’imposer si la direction reste sourde aux revendications de son personnel, portée et relayée par l’intersyndicale nationale.
ENSEMBLE, POURSUIVONS LA MOBILISATION !

Pour accéder au tract CGT, cliquer ici

Pour accéder au communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour accéder à la couverture médias du 1e février 2022 en Grand Est, cliquer ici