GPEC: un accord inacceptable

La CGT Pôle-Emploi a décidé de consulter ses adhérents conformément aux règles de démocratie interne : ceux-ci se sont prononcés à une écrasante majorité pour le refus de signer l’accord GPEC.

A travers cet accord la DG vise à:
-faciliter la mise en oeuvre de Pôle Emploi 2020 et OSSPP,
-faciliter la segmentation des activités de conseil,
-faciliter l’hyper spécialisation des conseillers et la laisser à la main des ELD,
-réduire les effectifs GDD sous prétexte de baisse de charge et de gains de productivités qu’il a été impossible de se voir démontré, la DG considérant son affirmation comme un état de fait qui ne peut être remis en cause.
-poursuivre l’installation du Lean Management à Pôle Emploi,
-favoriser un transfert maximal sur le numérique et la dématérialisation.

Pour la CGT Il est indispensable de combattre ces orientations et non de les accompagner : une prime pour faire accepter la disparition de mon emploi, non merci !

Pour lire le tract CGT Pôle emploi national, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Lorraine, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Champagne-Ardenne, cliquer ici

Pour lire la synthèse 4 pages sur l’accord GPEC, cliquer ici

Tous les adhérents de la CGT Pôle-emploi France ont été consultés (1 syndiqué = 1 voix) pour savoir si la CGT devait ou non faire valoir son droit d’opposition dans le but de faire tomber l’accord GPEC bien qu’il ait été valablement signé.
Les adhérents de la CGT Pôle-emploi Grand Est ont voté majoritairement CONTRE l’utilisation de ce droit d’opposition.
Toutefois, la consultation nationale a montré que les adhérents CGT étaient majoritairement POUR le droit d’opposition à 74%.
Aussi, la CGT a fait valoir ce droit dans le respect de la décision de ses adhérents.
La portée de cette décision reste limitée puisqu’il n’y a que la CGT et FO qui sont pour cette action, les 50% minimum requis pour faire tomber l’accord n’étant pas réunis.
L’accord GPEC va donc s’appliquer, pour votre plus grand malheur.
Car nous le rappelons une fois de plus, aujourd’hui ce sont nos collègues de l’indemnisation qui sont sur le grill, mais tous les agents vont y passer, soyez-en assurés.
Nous sommes, depuis déjà longtemps, dans une période où le dialogue social est mis à mal par la Direction Générale, mais aussi par des organisations syndicales qui signent des accords au rabais.
Il n’y a pas de rapport de force suffisant pour négocier un accord digne de ce nom équitable pour toutes les parties.
Par « rapport de force » nous n’entendons pas « conflit », mais juste un réel équilibre entre les forces en présence qui négocient.

En effet, que constate-t-on aujourd’hui ?
=> La Direction Générale sait qu’elle a devant elle des organisations syndicales prêtent à signer tout et n’importe quoi.
=> De fait, la Direction Générale va proposer un accord a minima pour ces organisations syndicales sans se préoccuper des autres. Elle dira que « c’est ça ou rien ».
=> Enfin, ces organisations syndicales signeront et reviendront vers les agents en leur disant que « c’est mieux que rien ».

La CGT, elle, est pour un vrai dialogue social qui permette à toutes les parties négociatrices des accords d’être gagnantes, et à travers elles, les agents de Pôle emploi.

15 septembre 2016: mobilisation nationale contre la Loi Travail. Le retrait c’est possible !

Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre partout en France pour obtenir l’abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet, relève que 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les manifestations contre le texte se poursuivent ».
Après un passage éclair devant le Conseil constitutionnel, la Loi Travail est promulguée en pleine période estivale, sans jamais avoir été votée, François Hollande ayant eu recours à trois reprises au 49-3 !
Notre responsabilité est bien de continuer à rassembler, à organiser, à impulser toute la force nécessaire pour en finir avec les régressions sociales et pour gagner de nouveaux droits. La CGT va donc poursuivre les actions, notamment dès le 15 septembre prochain, journée de mobilisation nationale, contre la Loi Travail, pour la réduction du temps de travail, l’aumgmentation des salaires et la lutte contre la précarité.
D’ores et déjà, la CGT appelle donc tous les salariés à se mobiliser, à se rassembler, à s’organiser pour continuer cette mobilisation à la rentrée.

Lien vers le site de la CGT et la vidéo sur la mobilisation sur la Loi Travail: cliquer ici

Cliquer ici pour accéder au tract Pôle-Emploi: imprimez-le, distribuez-le et parlez-en avec vos collègues…

Projet d’organisation de la DR ACAL: déclaration de la CGT au CHSCT Territoire Lorrain

Le 30 août a été présenté en CHSCT Territoire Lorrain le rapport d’expertise consacré aux conséquences sur les conditions de travail et les risques psychosociaux du projet d’organisation de la Direction Régionale Alsace Champagne-Ardenne Lorraine.
La CGT considère que les réponses de l’Etablissement aux points de vigilance et aux préconisations posés par l’expert sont insuffisantes pour garantir efficacement une limitation des impacts de l’organisation de la Direction Régionale ACAL en termes de sécurité et de conditions de travail.
Par conséquent les élus CGT ont exprimé leur opposition lors de ce recueil d’avis sur les impacts et l’accompagnement du changement relatifs à la mise en œuvre de cette organisation.

Pour lire le texte de la déclaration, cliquer ici

Déclaration CGT au CCE du 10 mars 2015: une feuille de route 2015 dangereuse pour les missions, les usagers et les personnels

Le Comité Central d’Entreprise était consulté le 10 mars 2015 sur la Feuille de route 2015 de Pôle emploi qui est une déclinaison du Plan Stratégique 2015-2018 (Pôle-Emploi 2020) pris en application de la Convention Tripartite État-UNEDIC-Pôle emploi signée le 18 décembre 2014.
Dans le prolongement des votes intervenus tant au CCE qu’au Conseil d’administration de Pôle Emploi, la CGT Pôle emploi a lu une déclaration.

Pour lire la déclaration, cliquer ici

La conférence de presse de la CGT Pôle-Emploi Lorraine

Réduction des horaires d’ouverture: « S’ils pouvaient mettre des douves et des remparts, ils le feraient »

Le 10 mars 2015, la CGT Pôle-Emploi Lorraine a donné une conférence de presse axée notamment sur la convention tripartite 2015-2018 et son plan stratégique « Pôle-Emploi 2020 » dont un volet concerne l’ « accueil subi » ( !?) des usagers avec, comme solution proposée par la Direction, la réduction des horaires d’ouverture au public, pudiquement appelée « modulation des horaires d’ouverture » ou « modalité ouvert-fermé », qui constitue un véritable déni de service public.

Comme en septembre et octobre 2014, les arguments de la CGT Pôle-Emploi Lorraine ont trouvé un écho dans la presse.

Pour lire l’article du Républicain Lorrain, cliquer ici

Pour accéder aux vidéos tirées de cette conférence de presse, cliquer ici

Pour gagner du budget temps au profit de la gestion de portefeuille (500 ETP au niveau national), la Direction préfère réduire les horaires d’ouverture au public plutôt que de tirer les conséquences du déséquilibre charges/effectifs et de recruter en conséquence.

En dépit des fadaises qui nous sont assénées quotidiennement, la France est le pays d’Europe ou le nombre de demandeurs d’emploi par conseillers est le plus élevé.
Rappelons qu’en 2011 l’Inspection Générale des Finances (avec Jean Bassères à sa tête !!!) rendait public une « Etude comparative des effectifs des services publics de l’emploi en France, en Allemagne et au Royaume-Uni » dans laquelle elle ne pouvait que constater les sous-effectifs de Pôle-Emploi: cette étude révélait en effet que pour 10000 chômeurs l’Allemagne alignait 377 ETP (Equivalent Temps Plein), le Royaume-Uni 349, …et la France 150 !!!
Depuis, les « emplois Sarkozy » (1800) n’ont été d’aucun bénéfice puisqu’ils ont juste compensé la perte précédente de 1800 emplois (par le même Sarkozy…). Et les « emplois Hollande » (2 X 2000 = 4000) sont largement insuffisants pour compenser le différentiel d’effectifs que la France enregistre par rapport à des pays comparables comme l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

Les moyens en stagnation alloués à Pôle-Emploi alors que le chômage s’accroît depuis plusieurs années illustrent une politique d’austérité qui n’est qu’un prétexte à la réduction de l’intervention publique au profit du secteur marchand:
-3949 sous-traité entièrement à terme,
-Mail.net sous-traité à une entreprise privée, ce qui contribue à la privatisation d’une partie des activités de la DSI de Pôle emploi,
-Recours massif aux opérateurs privés de placement pour les DE en modalité d’accompagnement « suivi » (Convention tripartite 2015-2018),
-Equipes dédiées entreprises dont l’objectif est en réalité de créer les conditions pour faciliter à terme une opération consistant à confier la relation entreprise à des opérateurs privés,
-etc.

Seule une mobilisation massive des agents permettra d’enrayer cette spirale de privatisation qui menace le service public de l’emploi, les missions de Pôle-Emploi et nos emplois.

Le 9 avril 2015 la CGT vous propose d’agir collectivement en convergence avec l’ensemble des salarié-e-s pour la mise en oeuvre d’alternatives, porteuses de modernité sociale. Il y en a assez des prétendues réformes qui ne conduisent qu’à de nouveaux sacrifices, de nouveaux reculs sociaux, à l’exemple de la proposition de loi Macron.

Avec d’autres organisations syndicales, FO, Solidaires et la FSU, la CGT invite les salarié-es et les retraité-es à se mobiliser dans une action de grève et de manifestation.

Déploiement des équipes de conseillers dédiés entreprise: défense des agents ou renoncement ?

La consultation sur les équipes de conseillers dédiés entreprises était à l’ordre du jour du CHSCT du 4 mars 2015. Face à cette décision gravissime de l’établissement, qui constitue un pas de plus (et pas des moindres) vers la casse de nos métiers, la CGT, résolue à défendre les agents, était pour une action forte et une expertise, tandis que les autres syndicats renoncent et se résignent à accompagner la casse des métiers en proposant une « commission de suivi » inutile et dangereuse qui apporte une caution à la Direction qui n’en demandait pas tant et qui est particulièrement soulagée d’échapper à une expertise (voulue par la CGT) grâce au renoncement des autres organisations syndicales…

Pour lire la suite, cliquer ici

Pour lire la déclaration lue par la CGT lors du CHSCT du 4 mars 2015, cliquer ici