Non à la vente de prestations au téléphone ! Oui à un véritable service public de l’emploi respectueux des usagers !

« Allo? Ici la Ministre du Travail… »  (ou le pari de la confiance, ça pique… !)

Depuis le 27 janvier un courrier est envoyé de la part du ministère du Travail aux privés d’emploi relevant du Plan d’Investissement dans les Compétences (PIC) pour les inciter à appeler un numéro vert en vue de demander une formation de leur choix. S’ils appellent ce numéro vert géré par un prestataire, leur conseiller reçoit ensuite l’injonction via Escalade de les inscrire sur une information collective ou à défaut de leur vendre une prestation par téléphone…

On ne saurait être plus méprisant vis-à-vis de notre travail. Nous voici transformés en simples vendeurs de prestations au téléphone. Selon le script préétabli, nous devons :

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Pôle et Cap emploi se rapprochent : un lieu unique d’accueil

Pôle emploi va-t-il absorber Cap emploi ? Dès janvier 2020, 19 agences expérimentent un lieu d’accueil unique pour l’accompagnement des travailleurs handicapés. Les deux instances promettent un partenariat d’égal à égal.

« La mise en place d’un site pilote par région, d’un accueil unique Pôle emploi/ Cap emploi pour une offre d’accompagnement personnalisée, et plus efficace, des personnes handicapées en recherche d’emploi ». C’est l’une des 22 mesures réaffirmées pour 2020 par le CIH (Comité interministériel du handicap) le 3 décembre 2019.

Des points de blocage

Cette décision est partie du fait que différents points de blocage ont été identifiés dans l’organisation actuelle du service public de l’emploi pour ce public et les entreprises susceptibles de les embaucher : interlocuteurs multiples, méconnaissance de leur rôle, multiplication des risques de rupture de parcours, orientation subie par le demandeur d’emploi, insuffisante communication entre les deux réseaux, contraintes administratives ou informatiques sur le sens des actions et les besoins des usagers… Dans ce contexte, même si les deux entités continuent de co-exister, une expérimentation doit démarrer dès janvier 2020 proposant un site unique d’accueil déployé dans chaque département. 19 agences au total sont concernées,  plus que de régions puisque deux sont prévues en Seine-Maritime et deux à La Réunion.

Un rapprochement plutôt qu’une fusion

« Le monstre Pôle emploi va-t-il dévorer Cap emploi ? », s’amusait Nicole Brejou, directrice de projet chez Pôle emploi, lors d’un colloque sur « emploi et handicap » organisé mi-novembre 2019 à Paris par le syndicat FO. « Le terme de fusion a fait beaucoup de bruit mais c’est bien aujourd’hui celui de rapprochement qui s’impose », poursuit-elle. Elle assure que les équipes, engagées sur ce projet depuis l’été 2018, sont impliquées à parité pour mettre en œuvre une feuille de route commune. Idem pour la gouvernance, insistant sur le fait que ce rapprochement doit « être conduit de manière exemplaire au niveau national si l’on veut qu’il produise ses effets au niveau régional ». Ce nouveau modèle, « issu du terrain », aurait ainsi été accueilli plus « favorablement ». «La légitimité des deux réseaux est reconnue mais force est de constater qu’ils ne communiquent pas assez ensemble », déplore de son côté Marlène Cappelle, déléguée générale de Cheops (Conseil national handicap et emploi des organismes de placement spécialisés). Mais, ça, c’était avant ! « Cap emploi pourra apporter son expertise du handicap pour les personnes accompagnées par Pôle emploi et inversement », assure-t-elle.

A chacun son expertise

Prochaine étape ? Co-construire, durant le premier semestre 2020, l’offre de services la plus imbriquée possible pour simplifier la vie des employeurs et des employés, en prenant en compte l’insertion « 500 000 personnes handicapées sont au chômage, l’objectif étant de proposer une réponse adaptée à chacun », assure-t-elle. Les travaux collectifs se sont inspirés du modèle flamand (Belgique) qui propose depuis dix ans un lieu d’accueil unique. « Or il n’y a pas eu de perte d’identité des deux acteurs ni de dilution de l’expertise de chacun », constate Marlène Cappelle. In fine, selon elle, il faut « casser notre système qui a plusieurs années » et « en finir avec les situations en silo ». Vision d’une « réforme de simplification riche » partagée par Malika Bouchehioua, présidente de l’Agefiph (fond dédié à l’emploi des personnes handicapées dans le privé), pour qui « renforcer le droit commun, notamment via un accompagnement Pôle emploi, permet de renforcer l’inclusion ». Elle dit l’Agefiph à pied d’œuvre pour « coordonner les partenaires et Cap emploi » avec lequel le Fonds « travaille depuis des années ».

Concrètement, pour le demandeur d’emploi ?

Ce rapprochement risque-t-il de faire des économies sur les moyens humains ? « Non », répond derechef Marlène Cappelle. « Ce modèle n’a pas vocation à faire baisser les effectifs », renchérit Nicole Brejou. Alors, concrètement, quoi de neuf pour les demandeurs d’emploi en situation de handicap ou en cours de reconnaissance ? Pour éviter d’éventuels allers-retours entre les deux structures, ils seront désormais reçus dans les locaux de Pôle emploi, avec un temps de présence d’un conseiller Cap emploi.

Davantage de réponses doivent être apportées fin juillet 2020 avec une offre de services modélisée, bénéficiant d’un socle commun, qui sera d’abord déclinée sur 220 des 900 sites Pôle emploi en France. 100 seront concernés au 1er trimestre 2021.

(Source: emploi.handicap.fr)

Conférence de presse de la CGT Pôle emploi Grand Est

Le 22 octobre 2019 la CGT Pôle emploi Grand Est a donné une conférence de presse au Club de la presse de Metz, avec la participation du Secrétaire du Comité Régional CGT Grand Est.

De gauche à droite: Renaud WAX (secrétaire général CGT Pôle emploi Grand Est), Denis LEGRAND (secrétaire général adjoint CGT Pôle emploi Grand Est, élu CHSCT Pôle emploi Lorraine), Denis SCHNABEL (secrétaire général du Comité Régional CGT Grand Est), Bernard ADRIAN (élu au CE Pôle emploi Grand Est), Véronique TOZZI (élu CPLU).

Les thèmes abordés lors de cette conférence de presse étaient liés à l’actualité récente qui  impacte fortement le service public de l’emploi, ses usagers, ses personnels, et l’avenir de Pôle emploi, et notamment:

La Convention Tripartite Etat-Unedic-Pôle emploi 2019-2022, adoptée au bureau Unedic, au CCE et au CA Pôle emploi le 8 octobre, poursuit et accentue la casse du service public de l’emploi,

La réforme de l’assurance chômage imposée par décret, dont les premières modifications concernant les règles de l’indemnisation chômage entrent en vigueur au 1e novembre 2019, réduit drastiquement les droits des allocataires et exclut de l’indemnisation un grand nombre de demandeurs d’emploi, avec tous les effets induits pour les personnels de Pôle emploi,

L’Accord « Taux CDD » du 18 septembre 2019, portant avenant à la Convention Collective Nationale de Pôle emploi, est très lourd de conséquences pour les personnels car il permet à notre Direction Générale d’accroître le nombre de collègues en précarité, de ne plus être limitée pour recruter des CDD de remplacement, d’augmenter le nombre de CDD pour surcroit d’activité, et de supprimer tout délais de carence entre deux CDD.

Pour accéder à une interview radio de cette conférence de presse (Radio RCF), cliquer ici

Convention Tripartite 2019-2022: de la sueur, de la souffrance et des larmes…

Le projet de Convention Tripartite Etat – UNEDIC – Pôle emploi a été adopté par le Bureau de l’UNEDIC (Pour: CFDT, CFTC; Abstention: FO, CGC; Contre: CGT)

Le projet a été présenté au CCE le 7 octobre (POUR : CFDT, CGC ; Abstention : CFTC, SNAP ; CONTRE : CGT, SNU ; NPPV : FO)

La Convention tripartite a été adoptée au CA de Pôle emploi le 8 octobre.

Ce projet de Convention Tripartite Etat-UNEDIC-Pôle emploi s’inscrit dans la continuité des Conventions précédentes et des politiques publiques menées depuis plus de 30 ans de casse des services publics et de la Protection sociale.
Après avoir imposé par décret de nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs qui réduisent drastiquement les droits des allocataires, augmentent de manière autoritaire la contribution de l’UNEDIC au financement de Pôle emploi, l’Etat entend baisser sa subvention à Pôle emploi de 300 millions d’€ entre 2019 et 2022 traduisant ainsi son désengagement du Service Public de l’Emploi.

Ce projet de Convention se caractérise par le développement du tout numérique et de l’Intelligence Artificielle, entend généraliser le traitement de masse lors de l’inscription des travailleurs privés d’emploi, accentue les contrôles contre les chômeurs, renforce l’individualisation de nos activités, accroit la privatisation de nos missions dans un contexte d’évolutions partenariales et de menaces de régionalisation.
L’Intelligence Artificielle associée à Profil Compétences et Mon Assistant Personnel s’impose tant aux demandeurs d’emploi qu’aux entreprises mais aussi aux Conseillers en charge de les accompagner. Les propositions d’Actions ou les réponses de l’IA en lieu et place des conseillers peuvent devenir demain des obligations et nous font craindre qu’à terme la machine remplace l’humain. Le développement du Numérique
dans notre mission d’accompagnement renforce la mise à distance des travailleurs privés d’emploi avec nos services en agence.
Le développement de France Service (ex MSAP) nous fait craindre, comme pour les trésoreries ou les centres des impôts aujourd’hui, pour l’avenir du maillage territorial des agences de proximité.
Présenter à tous les travailleurs privés d’emploi l’ensemble de l’offre de service de Pôle emploi dans un temps concomitant à leur inscription pourrait apparaître comme une bonne proposition. Néanmoins, supprimer les ESI au profit de 2 demies journées suivies d’un entretien court d’élaboration du PPAE n’est pas suffisant, les temps consacrés aux entretiens individuels risquent d’être réduits par manque de moyens (et de Conseillers).
De plus, le socle commun de l’offre de service s’amenuise ne garantissant plus une égalité de traitement et d’informations pour les travailleurs privés d’emploi sur tout le territoire.
Pour la CGT, contrôler n’est pas accompagner ! Le renforcement des Service de Contrôle de Recherche d’Emploi associé à l’obligation pour tous les chômeurs de remplir « un journal de recherche d’emploi » lié à l’actualisation va accroître notre rôle coercitif au détriment de l’accompagnement des demandeurs d’emploi.
La mise en place du Conseiller Référent Indemnisation pour tous les DE va individualiser l’activité des conseillers indemnisation, détériorer leurs conditions de travail, avec comme pour les conseiller à l’emploi, des portefeuilles pléthoriques et justifier la fermeture, déjà commencée, de l’ensemble des ARC au sein des agences de proximité.
La privatisation de nos missions s’accentue. Alors qu’aucune des prestations privées n’est remises en cause ou ré-internaliser l’annonce que tous les « permittents » déjà fortement impactés par la Réforme de l’Assurance Chômage, seront systématiquement accompagnés par un prestataire privé à même de les contacter tôt le matin ou tard le soir, voire le Week-End renforce le rôle de Pôle emploi comme gare de triage au service des OPP.
Enfin, l’annonce de rapprochement avec les Missions Locales ou Cap Emploi, la mise en oeuvre d’expérimentation voire de guichets uniques ou encore le développement d’expérimentations territoriales à mettre en lien avec le discours du 1er ministre au Congrès de l’ARF le 30/09, Edouard Philippe se disant prêt à « proposer à des régions volontaires de renforcer les politiques de formation professionnelle » avec « un nouveau rôle dans l’action de Pôle Emploi » risquent d’accroître la régionalisation de Pôle emploi, accentuer des pratiques d’accompagnement différentes selon les territoires en fonction des besoins uniquement des employeurs locaux.

En conséquence, la CGT Pôle emploi et ses élus au CCE émettent un avis négatif sur ce projet de Convention Tripartite Etat UNEDIC Pôle emploi 2019 – 2022.

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Accord « Taux de CDD à Pôle emploi » et gestion des offres d’emploi de plus de 30 j: la déclaration de la CGT

En CE Pôle emploi Grand Est comme en CCE, la CGT a condamné les dangers et les incohérences liés à la signature de l’accord sur le taux de CDD à Pôle emploi (avenant à la CCN lourd de conséquences à venir, et signée par les syndicats « signent-tout » habituels qui compromettent l’avenir de Pôle emploi et de ses salariés) et au plan de mobilisation sur la gestion des offres d’emploi de plus de 30 jours.

 

Déclaration CGT en ouverture du CE du 26 septembre 2019:

Lors de sa Conférence de Presse le 18 juin dernier, Mme Penicaud, ministre du travail, a annoncé, entre autres : « Plus de 1000 nouveaux conseillers seront déployés pour
permettre la mise en oeuvre de la nouvelle offre de services dans l’ensemble des 800
agences de Pôle emploi sur tout le territoire » dans la partie liée au déploiement du « Pack de Démarrage » (expérimentation en cours remplaçant les Entretiens de Situation
Individuelle au profit de réunion collective d’inscription suivi d’entretiens). Force est de
constater que les choix de la Direction de Pôle emploi est d’affecter ces 1000 CDD de
remplacement supplémentaires en lieu et place de 1000 Conseillers missionnés pour 3 ans au… Service Entreprise ! Cherchez l’erreur !
Ce plan de mobilisation pointe une activité « la gestion des offres d’emploi de plus de 30 jours » déjà réalisée aujourd’hui par les Conseillers à l’Emploi à Dominante Entreprise (CDE). Le renforcement des équipes entreprises (en sous effectifs depuis leur création) est une bonne chose mais rien ne justifie une Lettre de Mission d’une durée de 3 ans pour une activité pérenne. Surtout que, malgré la notion de volontariat évoquée, ce sont principalement les CDE et les Conseillers MRS en poste qui ont vocation à se positionner sur ces lettres de missions.
En réalité, l’objectif de la Direction est de justifier la modification de l’article 8&4 de la
Convention Collective Nationale et d’accroître le nombre de collègue en situation de
précarité dans notre établissement.
Cette révision de la CCN acceptée par la CFDT, la CGC, le SNAP et la CFTC, va permettre à l’établissement de n’avoir plus de limites pour recruter des CDD de remplacement, va augmenter le nombre de CDD pour surcroit d’activité et pire, supprime tout délais de carence entre deux CDD ! Rappelons que le délai de carence, dans le Code du Travail, a pour but d’éviter que les entreprises abusent des contrats précaires !
Rien n’empêchera demain au regard du projet actuel sur la gestion des OE de +30 jours – selon la future Convention Tripartite ou les orientations stratégiques – que Pôle emploi, pour toutes nouvelles activités ou offres de services, déploie des Lettres de Missions pour des titulaires remplacés par des CDD.
La CGT ne peut accepter que la règle d’entrée à Pôle emploi soit le CDD assimilé à une période d’essai déguisée.

Pour la CGT, nous réaffirmons la nécessité :
– de recruter des CDI pour réaliser toutes nos missions et répondre aux besoins
des usagers,
– de constituer des équipes mobiles ou volantes constituées d’agents titulaires
pour pallier les absences des collègues,
– de mettre en oeuvre un Plan de titularisation pour permettre le recrutement des
collègues en situation de précarité.

En conséquence, la CGT Pôle emploi et ses élus au CCE ont émis un avis négatif sur le plan de mobilisation pour l’optimisation de la gestion des offres d’emploi de plus de 30 jours.

Pour lire le tract « Taux de CDD », cliquer ici

Pour sauver le malade Pôle emploi, le seul médicament c’est le vote CGT !

Arrêtez les placebos, exigez un traitement de choc !

Pôle emploi est malade :

Un climat politique, économique et social délétère, associé à une épidémie fulgurante de macronite aigüe, de virus de Bassères et de bacille de Pénicaud ont ruiné la santé de Pôle emploi.

►Ces agents pathogènes particulièrement contagieux ont contaminé l’ensemble du personnel :
-Les conseillers GDD ont vu leurs effectifs diminuer à la suite de l’opération « trajectoire GDD »,
-Les conseillers dit « placement » sont harassés par les objectifs traduits en ICT, les portefeuilles aux volumes insupportables et les actes administratifs toujours plus nombreux,
-Les cadres et agents de maitrise dans les sites sont chargés de déployer toujours plus de projets et d’actions tout en sachant que les personnels sont déjà surchargés,
-Les personnels et cadres des structures sont sans cesse montrés du doigt comme « une armée mexicaine très bien payée…»,
-Les psychologues du travail sont face à une offre de service plus que floue et surtout très variable en fonction des régions,
-Les personnels des Pôles Appui Gestion se demandent en permanence si leur activité ne va pas être transférée dans les plateformes,
-Les personnels en CDD et CAE subissent la précarité de plein fouet tout comme les services civiques purement surexploités.

Les symptômes sont graves : souffrance au travail, travail qui déborde, travail qui oppose, perte de sens au travail, perte de repère, souffrance éthique, découragement, surmenage, stress chronique, burn-out, épuisement professionnel, violences internes, agressions et violences externes, hémorragie des effectifs, emplois précaires, mise en concurrence accrue, risques de complications (régionalisation, privatisation…), etc.

Les syndicats majoritaires « signent-tout », portés au chevet du malade Pôle emploi lors des élections de 2016, n’ont pas été capables d’enrayer la maladie et l’ont même aggravée: Erreur de diagnostic, négligence dans la prise en soin du malade, prescription médicamenteuse inappropriée et sous-dosée, en conséquence de quoi le pronostic vital de Pôle emploi est engagé. En réalité, les docteurs « signent-tout » ont juste accompagné le malade au moyen de soins palliatifs, dans ce qui ressemble à une fin de vie.

Pourtant il n’est pas trop tard : le malade peut encore être sauvé ! Pôle emploi a besoin en urgence d’une injection à forte dose de syndicalisme de lutte, une bonne piqûre de CGT à renouveler autant de fois que nécessaire.

Ordonnance du docteur CGT (extrait): embauches en CDI, Activités sociales et culturelles ouvertes à tous reposant sur la solidarité et la justice (ressources et composition du foyer), augmentation des salaires et traitements, pour chacun le meilleur des deux statuts, vraie évolution de carrière pour tous, arrêt de la performance comparée, retour à l’intermédiation, restitution des habilitations aux pôle appui gestion, maintien des services support sur chaque territoire, arrêt de la dématérialisation à outrance, etc.

Sauvez le malade Pôle emploi avec la CGT !

Voter CGT c’est défendre vos missions, vos métiers et vos conditions de travail.

 

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