Grève et mobilisation le 16 novembre 2017

Au plan interprofessionnel, plusieurs organisations syndicales dont la CGT appellent les salariés à faire de la journée du 16 novembre un nouveau temps fort de mobilisation.
Au cœur de cette action, il y a évidemment notre ferme opposition aux ordonnances et à leurs décrets d’application, et aux réformes annoncées de l’assurance chômage et de la formation professionnelle qui, à nos yeux, n’ont d’autres visées que de mettre à mal des pans entiers du Code du Travail et de réduire les droits des travailleurs.
Les agents de Pôle emploi, déjà au centre de multiples mesures toutes plus nocives les unes que les autres, ne pourront qu’être impactés par diverses dispositions si celles-ci venaient à être mises en œuvre.
De surcroît, les agents de Pôle emploi ont donc toutes les raisons de contester et de combattre également tant le gel des rémunérations, que le rétablissement du jour de carence ou encore les suppressions d’emplois prévues dans le projet de loi des finances pour 2018.
C’est pour ces raisons que la CGT Pôle emploi appelle les agents à s’emparer massivement de la journée du 16 novembre 2017 en cessant le travail et en manifestant.

Pour lire le tract d’appel à la grève, cliquer ici

Battons-nous pour l’avenir de Pôle emploi et pour nos emplois !

Depuis la création de Pôle emploi, la CGT alerte sur les risques liés à la fusion Assedic-Anpe : une stratégie systématique de réduction des coûts et ses développements prévisibles, néfastes pour le personnel, les usagers et la qualité des services rendus. Pôle emploi porte en lui toutes les caractéristiques d’une entreprise de démolition du service public imposée par une politique ultra-libérale.
Dès 2008, nos dirigeants ne s’en cachaient pas :
►Sarkozy 2008 : « on ne peut diminuer le nombre d’employés de l’ASSEDIC et de l’ANPE qu’après avoir fusionné les deux organismes ».
►Charpy (ex-DG) 2010: « Nous n’entendons pas conserver éternellement 50 000 collaborateurs ».
►Wauquiez (Secrétaire d’Etat à l’Emploi) confirmait en 2010 que les effectifs de Pôle-Emploi avaient « vocation à être calibrés en fonction de la situation du chômage » et qu’ « une baisse du chômage entrainerait une baisse d’effectifs facilitée par les règles de gestion privée offertes par la CCN… »
►De nombreux libéraux se sont exprimés dans ce sens depuis.
►En Allemagne les évolutions observées préfigurent ce que nos gouvernants réservent à Pôle-Emploi. La Bundesagentur fur Arbeit a subi un dégraissage drastique : elle va supprimer 5.000 emplois d’ici 2019, portant le total des coupes à 17.000 depuis 2013…

La CGT était bien seule à dénoncer ces risques : Encore récemment, les OS « bien-pensantes » refusaient qu’on évoque un « plan social interne » à Pôle Emploi à propos du dossier « trajectoire GDD » parce qu’il ne fallait pas «effrayer le personnel »…

Le projet de loi de finance pour 2018 impacte fortement Pôle emploi et menace son avenir et nos emplois :
►Un budget en baisse de 4 milliards d’euros pour le ministère de l’emploi d’ici 2022
►2000 ETP supprimés (1700 contrats aidés et 300 CDI) à Pôle Emploi
►Hausse de la CSG
►Gel de la valeur du point d’indice
►NAO de septembre = Zéro
►Rétablissement du jour de carence pour les agents publics
►297 postes supprimés dès cette année et combien d’autre d’ici 2022 pour atteindre 4 milliards d’économies…
►Ce qui est visé à terme, c’est clairement l’externalisation et la privatisation des missions de Pôle emploi…

Ce que la CGT craignait depuis longtemps, le gouvernement l’annonce maintenant : le début d’un plan social pur et dur.
Il n’y a plus à tergiverser : soit nous, agents de Pôle emploi, faisons preuve de combativité et avons une chance de garder notre travail sans être vendus à Adecco et consorts, soit nous nous couchons et la plupart d’entre nous se retrouvera de l’autre côté du guichet ou dans des officines privées…
Seul un mouvement de grande ampleur sera à même de faire plier le gouvernement

Tous en grève à l’appel intersyndical du 6 mars 2017 !

Luttons contre la destruction de nos métiers et de notre outil de travail, et obtenons la satisfaction de nos revendications.
La DG, sous l’impulsion de sa tutelle et des politiques gouvernementales successives, notamment à travers le pacte de responsabilité et autre CICE (+40 milliards aux entreprises = -50 milliards pour les services publics et les systèmes de protection sociale), a décidé d’approfondir et d’accélérer sa marche au démantèlement. Pôle emploi 2020 en est l’expression, la GPEC l’un de ses outils (sans oublier la régionalisation).
Conscientes de ces dangers et des enjeux, nos 4 organisations (CGT, FO, SNU, SUD), constatant que nombre de nos revendications sont communes, ont décidé de les décliner clairement (voir notre plateforme du 19 janvier dernier).

Pour lire le tract intersyndical, cliquer ici

L’intersyndicale CGT – FO -SNU – SUD appelle a une mobilisation nationale du personnel début mars 2017

Communiqué de l’intersyndicale:

« L’intersyndicale CGT-SNU-FO réunie le 14 Décembre 2016 a décidé de construire les conditions nécessaires à la réussite d’un mouvement de mobilisation nationale du personnel de Pôle emploi.
A cet effet, sur la base de leurs revendications propres, mais constatant d’ores et déjà des revendications communes, et conscients que pour les faire aboutir seule la mobilisation collective peut le permettre, elles travailleront – dès la première semaine de Janvier 2017 – à l’élaboration d’une plate-forme d’action commune centrée sur : La défense du Service Public et de la protection sociale collective, l’avenir de Pôle emploi, de nos métiers et nos missions, la situation actuelle et le devenir des personnels, gravement menacés par les orientations stratégiques et l’accord GPEC, la régionalisation et les privatisations en cours notamment.
Afin de réussir cet objectif commun plusieurs rencontres sont d’ores et déjà programmées. Nos organisations appellent tous leurs syndicats et sections syndicales à converger dès maintenant, vers la construction de cette mobilisation pour la première quinzaine de Mars 2017, condition indispensable à la réussite de cette mobilisation unitaire et nationale. »

Le syndicat SUD s’est associé à cette démarche.

La Confédération des Fossoyeurs Du Travail (CFDT), la signe-tout responsable (avec quelques autres que vous reconnaîtrez…) de la dégradation exponentielle des conditions de vie et de travail des salariés, de leurs enfants, et des générations futures, a cru bon d’argumenter les raisons pour lesquelles elle condamnait le mouvement du 6 mars 2017 (en taclant au passage les syndicats membres de l’intersyndicale). Pourquoi, pour la CFDT, ne pas juste assumer, une fois pour toute, qu’elle est du côté du patron, et contre les intérêts des salariés ? C’est ce que l’Histoire nous prouve. Et cela aurait au moins le mérite de la clarification. Le jour où on rétablira l’esclavage, parions que la CFDT ne s’y opposera pas, ne serait-ce que pour pouvoir se targuer d’avoir négocié le poids des chaînes… (au plus court et au plus lourd, bien sûr… dans l’intérêt du patron…)

Pour lire la plateforme revendicative intersyndicale, cliquer ici

15 septembre 2016: mobilisation nationale contre la Loi Travail. Le retrait c’est possible !

Les organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre partout en France pour obtenir l’abrogation de la loi Travail et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Le sondage Odoxa-FTI paru le 18 juillet, relève que 7 français sur 10 sont « mécontents de l’adoption définitive du projet de loi travail » et plus de la moitié d’entre eux « souhaite que les manifestations contre le texte se poursuivent ».
Après un passage éclair devant le Conseil constitutionnel, la Loi Travail est promulguée en pleine période estivale, sans jamais avoir été votée, François Hollande ayant eu recours à trois reprises au 49-3 !
Notre responsabilité est bien de continuer à rassembler, à organiser, à impulser toute la force nécessaire pour en finir avec les régressions sociales et pour gagner de nouveaux droits. La CGT va donc poursuivre les actions, notamment dès le 15 septembre prochain, journée de mobilisation nationale, contre la Loi Travail, pour la réduction du temps de travail, l’aumgmentation des salaires et la lutte contre la précarité.
D’ores et déjà, la CGT appelle donc tous les salariés à se mobiliser, à se rassembler, à s’organiser pour continuer cette mobilisation à la rentrée.

Lien vers le site de la CGT et la vidéo sur la mobilisation sur la Loi Travail: cliquer ici

Cliquer ici pour accéder au tract Pôle-Emploi: imprimez-le, distribuez-le et parlez-en avec vos collègues…

Beau succès de la journée de grève et de manifestations du 9 avril

La journée de grève du 9 avril a été un très grand succès, qui a même dépassé l’objectif fixé par la confédération (100 000 manifestants à Paris).

Plus de 300 000 salariés, actifs, jeunes et retraités, privés d’emploi, se sont réunis dans les 86 rassemblements et manifestations en Province (4000 manifestants à Nancy ) et à la manifestation nationale à Paris qui a réuni 120 000 manifestants (dont 12 sous la bannière CGT Pôle-Emploi Lorraine)

Nous attendons les résultats communiqués par la DR sur le nombre de grévistes à Pole-Emploi Lorraine.

Merci à toutes et tous pour votre participation.

La mobilisation doit désormais s’amplifier d’ici à la prochaine journée d’action du 1er Mai.

Pour lire le communiqué confédéral , cliquer ici

Pour lire l’article de l’Est Républicain, cliquer ici