France Travail cauchemar technocratique et libéral

Après France Compétences, France Services, au printemps dernier, le président-candidat promettait la création de France Travail comme moyen d’arriver au plein-emploi…
Si sa priorité a d’abord été de massacrer nos droits à l’assurance-chômage, chose faite par le parlement qui a permis la réduction de 25% de la durée des droits à partir du 1er février 2023, le projet France Travail revient à l’agenda.
Le gouvernement a lancé une concertation avec des groupes de travail saucissonnés dans lesquels les organisations syndicales sont mises sur le même plan que les associations d’insertion, les départements ou bien encore l’APEC (association pour l’emploi des cadres) et les Missions Locales pour l’emploi des jeunes…
Arguant de « co-construction », le ministère du Travail dévoile peu de choses de ses intentions : faire de France Travail l’outil central du soi-disant plein-emploi et imposer des activités aux allocataires du RSA. Le patronat applaudit, tout comme certains départements ou régions. Les entreprises privées de formation ou de travail
temporaire se frottent déjà les mains, en imaginant les marchés liés aux contreparties mises en place pour les ayants droit au RSA.
Après plus d’une vingtaine de réunions, la seule certitude que l’on a c’est que Pôle Emploi va être transformé en France Travail qui deviendra le passage obligé de tous les travailleurs sans contrat stable. Un algorithme dirigera les dossiers vers tel ou tel opérateur chargé de l’accompagnement.
Nous sommes très loin du grand service public de l’emploi et de l’insertion, doté de moyens suffisants pour répondre à tous les besoins, notamment en emplois statutaires. Et encore très loin d’une politique du droit au travail par la réduction du temps de travail, la réindustrialisation, la transition écologique, comme le revendique
la CGT.

Pour lire l’intégralité du communiqué confédéral CGT, cliquer ici

France Travail: épisode 3

Une attaque sociale de grande envergure !
Dans le prolongement de la campagne présidentielle et des annonces du président, le gouvernement s’est lancé dans une offensive globale d’envergure visant à attaquer une nouvelle fois l’Assurance Chômage, le RSA mais aussi notre système de Retraite par répartition, l’Education Nationale contre l’apprentissage et les lycées professionnels et le Service Public de l’Emploi via la création de France Travail.

Le vrai visage de France Travail : répondre aux besoins du patronat !
Avec les expérimentations BRSA, le gouvernement veut tester l’inscription de tous les privés d’emploi à France Travail, qu’ils soient inscrits comme demandeur d’emploi ou non ! L’objectif est bien que l’ensemble des allocataires d’un revenu de remplacement ou des bénéficiaires de minima sociaux soit soumise à une inscription à France Travail ! Il s’agit bien d’obliger tous les « sans emploi » à une inscription à France Travail afin de les contraindre, à un moment donné à une reprise d’emploi !

A l’issue des concertations, France Travail une coquille vide ?
Après plus d’une vingtaine de réunions, la seule certitude que le ministère communique, c’est que Pôle Emploi va être transformé en France Travail qui deviendra le passage obligé de tous les travailleurs sans contrat stable, voire même de tous les sans emploi. Il n’est pas prévu, à date, ni de projet de fusion des acteurs France Travail, ni de projet de régionalisation ou de départementalisation du service public de l’emploi. La réalisation de l’inscription et du diagnostic relèvera de France Travail. Un algorithme dirigera les dossiers vers tel ou tel opérateur chargé de l’accompagnement.

France Travail :
LA CGT a d’autres revendications !

Pour lire le tract complet: cliquer ici

France Travail: vous avez dit concertation ?

Nous ne pouvons que nous opposer à la forme de « concertation » proposé (imposée ?) par le gouvernement au sujet de France Travail. Aucunes réelles possibilités d’échanges, des documents partagés en visio car non envoyés au préalable, ni de débats et de prise en compte des propositions quand les groupes de
travail thématiques se réunissent, sur toute la période, 3 fois 2 heures, sur zoom, avec
près de 40 participants !
Ce 14 décembre, les personnels de Pôle emploi ont reçu un mail de Paul Bazin faisant la promotion d’un questionnaire « France Travail : votre avis compte ! ». Ce même
questionnaire a déjà été envoyé à d’autres acteurs du Service Public de l’Emploi. Les
agents ont jusqu’au 23 décembre pour le compléter, alors que les premières annonces
sur France Travail ne devraient intervenir que début janvier. La direction veut ainsi nous
faire croire que les avis, suggestions et besoins des agents de Pôle emploi sur France
Travail seront pris en compte… Est-ce vraiment sérieux ?

Pour lire le communiqué CGT Pôle emploi, cliquer ici

France Travail: où en est-on ? La CGT vous informe

France Travail, devant initialement remplacer Pôle Emploi et les missions locales, ne serait finalement qu’une « porte d’entrée unique vers l’emploi » et pas avant fin 2023…?

La CGT vous informe: tout ce que l’on sait sur le peu qui en est dit…

Le contexte, l’historique du projet France Travail, les objectifs de France Travail, l’échéancier et la méthode, les conséquences, les risques et les dangers du projet France Travail:

Pour lire le dossier complet, cliquer ici

Pour lire la Déclaration CGT au CSEC du 24 novembre 2022, cliquer ici