AVIS DE LA CGT POLE EMPLOI SUR LA POLITIQUE DE SURETE DE POLE EMPLOI ET SUR LES MODALITES DE SA MISE EN ŒUVRE

Pour la CGT Pôle emploi et ses éluEs au CSEC, l’analyse du contexte – qui justifie la mise en œuvre de cette politique de sureté – renvoie à un « sentiment sécuritaire » non objectivé et s’apparente dans la période à placer le « sécuritaire » comme non conditionné par la détérioration des conditions de vie liées à la crise sanitaire, économique et sociale. Par ailleurs, placer dans le même chapitre et au même niveau : incivilités, agressions verbales, envahissement (syndical ?)… et terrorisme relève de l’indécence et de l’escroquerie intellectuelle.

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Pour la CGT et l’intersyndicale, la souffrance au travail doit cesser !

La CGT Pôle emploi s’est associé à la déclaration unitaire de l’ensemble des éluEs du CSEC et se félicite de l’unité retrouvée du CSEC. A leurs côtés, la CGT alerte formellement ce jour la direction générale de Pôle emploi sur l’épuisement professionnel qui gagne les agents du réseau à tous les niveaux, quelle que soit la position hiérarchique.
Nous dénonçons la mise en place d’actions accompagnées d’injonctions et de pressions, voire de remise en cause du professionnalisme des agents et des encadrants.
A cette pression quotidienne s’ajoute une perte de sens dans l’accomplissement de nos missions et de notre travail qui amène le personnel à un découragement voire une incompréhension de ce qui lui est demandé.
Nous dénonçons ces déploiements qui font suite à des injonctions gouvernementales qui au delà de stigmatiser une partie des usagers, n’ont d’autres but que de favoriser la campagne électorale du Président de la République en place.
Nous demandons l’arrêt des derniers plans mis en place (un jeune une solution, passeport pour l’emploi, plan DELD, renforcement du contrôle de recherche d’emploi…) et le retour à un service public de l’emploi au service des usagers respectueux de ses missions.
Enfin nous exigeons la reconnaissance du professionnalisme des agents et encadrants, la fin de toute mise en cause de celui-ci et les moyens nécessaires à l’exercice de nos missions.

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Réduction du temps de travail dans le monde: une idée qui gagne du terrain…

La réduction du temps de travail serait une spécificité française. Les discours
dominants tendent à le marteler et cherchent à imposer une forme de « culpabilisation
» des travailleurs en France.

La réalité est pourtant toute autre. Cette question est portée et posée dans de très nombreux pays, sous des formes et sous des contours qui peuvent certes paraître un peu différents, mais partout la tendance est la même : celle d’une disposition à la diminution du temps de travail…

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AVIS DE LA CGT POLE EMPLOI sur le projet « Contacts Via Messages »

Une fois de plus, la Direction Générale ne nous présente pas un projet dans sa globalité.
Elle se contente de nous demander notre avis quant au déploiement d’un nouvel outil qui aurait pour objet principal « de faire évoluer l’outil de gestion des mails … en ayant aussi recours à de l’analyse sémantique issue de l’Intelligence artificielle (IA) ».
Une fois de plus, la Direction Générale saucissonne les dossiers en présentant CVM
comme n’étant qu’un simple outil ayant pour vocation de « faciliter » la tâche des
conseillers et de « leur faire gagner du temps ».

Cet outil vise, dans sa présentation, à « identifier l’expéditeur du mail et l’objet de sa demande et à préparer des suggestions de réponses ».
Chacun l’aura compris, la CGT n’est pas fan du déploiement d’outils qui se proposent de « faire à la place du conseiller » par des processus d’automatisation utilisant, qui plus est, l’intelligence artificielle.

Pour la CGT, « faire gagner du temps au conseiller en faisant à sa place » :

 C’est la négation de nos métiers, de notre qualification par la transformation des conseillers en agents « presse-bouton » ;

 C’est encore plus de déshumanisation dans la relation avec les usagers avec l’envoi de réponses « normalisées » pas toujours adaptées à la situation.

CVM, ça serait donc « gagner du temps » à la seule condition de laisser l’outil répondre à notre place. Comment un agent va-t-il pouvoir expliquer qu’il choisit de s’exonérer de l’outil pour apporter des réponses réellement personnalisées ?

Et ce temps gagné ? Certes, nous pourrions imaginer que la Direction Générale l’utiliserait pour satisfaire notre revendication CGT de réduire le temps de travail à 32H/hebdo sans perte de salaire. Soyons lucide, la crainte est plutôt qu’il soit prétexte à augmenter la charge et à intensifier encore un peu plus notre travail.

La CGT Pôle emploi l’affirme : la Direction générale avance masquée.
Les différents dossiers et projets qu’elle nous présente « un par un et au fil de l’eau » forment bien un ensemble cohérent.
Sous couvert de modernité et de réduction de la dépense publique, la Direction Générale considère une fois de plus que le recours aux outils numériques et/ou à l’intelligence artificiel serait l’Alpha et l’Omega de toute activité.
Puisque c’est à l’opposé de notre conception des missions et de la façon de les rendre dans l’intérêt des usagers, la CGT Pôle emploi et ses éluEs au CSEC votent contre le projet « Contacts Via Messages ».

Avis du CSEC :
CONTRE : 15 (CGT, FO, SNU, STC) – POUR : 7 (CFDT, CGC) – Abstention : 1 (SNAP)

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Expérimentation contenue dans l’accord télétravail: attention danger !

L’accord Télétravail à Pôle emploi comporte un article prévoyant une
expérimentation (permettant de déroger à l’accord). C’est d’ailleurs ce point qui a
principalement convaincu la CGT de ne pas en être signataire.
Dans les grandes lignes, cette expérimentation prévoit que l’agent puisse lui-même
déterminer le temps qu’il passera en télétravail, dès lors que les activités qui
nécessitent une présence physique notamment pour « les besoins de présence physique au titre de la cohésion du collectif » seront assurées.
Par cette dernière phrase la direction entend : les réunions de service, d’équipes ou autres qui comme chacun le sait n’ont pas pour objectif premier d’assurer « la cohésion des collectifs » ! Sous le prétexte soi-disant d’assouplir les possibilités de recours au télétravail, la Direction Générale divisera encore plus les collectifs.
Nationalement, ce sont 90 agences et 2 à 3 services par établissement qui sont
concernés par cette « expérimentation télétravail » qui, si elle se généralise, comporte des risques importants:

-CASSE DES COLLECTIFS,
-MISE EN DIFFICULTE DES ELD,
-ACCENTUATION DU TOUT A DISTANCE
-MENACES SUR LA PERENNITE DES SITES.

Refusons l’individualisation du travail, luttons contre la fragmentation
des collectifs, arrêtons de pressurer les ELD, ne laissons pas le tout à
distance devenir la norme.
REFUSONS COLLECTIVEMENT L’EXPERIMENTATION TELETRAVAIL !

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