LE COÛT DE LA RÉFORME « FRANCE TRAVAIL » ESTIMÉ « ENTRE 300 ET 500 MILLIONS » EN 2024

Le rapport préfigurant la réforme a chiffré un besoin de financement de « 2,2 à 2,7 milliards d’euros en cumulé sur trois ans », a rappelé Olivier Dussopt.

La création de France Travail, successeur de Pôle emploi, devrait représenter un coût compris « entre 300 et 500 millions d’euros » en 2024, avant une montée en charge qui pourrait être largement financée par l’Unédic, selon le ministre du Travail Olivier Dussopt.

Le rapport préfigurant la réforme a chiffré un besoin de financement de « 2,2 à 2,7 milliards d’euros en cumulé sur trois ans », a rappelé Olivier Dussopt, auditionné mercredi au Sénat en commission des affaires sociales sur le projet de loi « plein emploi » qui sera débattu en juillet.

« Ce sera nécessairement progressif car beaucoup de dispositions ne seront appliquées de manière généralisée qu’en 2025 », a-t-il souligné, notamment la mesure la plus coûteuse, l’accompagnement social et professionnel renforcé des bénéficiaires du RSA qui seront alors automatiquement inscrits à France Travail.

Cet accompagnement renforcé (ateliers, remise à niveau, immersions, etc) qui est expérimenté depuis peu dans 18 départements, ne concernera que 40.000 allocataires du RSA (sur 1,9 million) jusqu’à fin 2024. Après « un temps d’évaluation », l’expérience sera ensuite généralisée en 2025.

Redéploiement des effectifs

Pour la première année de France Travail, « nous aurons un besoin entre 300 et 500 millions d’euros », a-t-il estimé. La première possibilité est d’augmenter les crédits de l’Etat dans le projet de loi de finances pour 2024.

Mais Olivier Dussopt a surtout évoqué la deuxième option, une hausse de la contribution de l’Unédic, gérée par les partenaires sociaux, qui finance 80% de Pôle emploi en lui versant 11% de ses recettes.

Sans augmenter ce taux, cette contribution de l’Unédic « augmentera de 400 millions d’euros l’année prochaine » au vu de « la dynamique de la masse salariale et des créations d’emplois ».

Mais « il y a des possibilités » d’augmentation de ce taux au regard de « la trajectoire d’excédents assez massifs » de l’Unédic, a-t-il estimé.

Le régime d’assurance-chômage prévoit un solde positif de 5,4 milliards en 2024 et de 8,7 milliards en 2025. Selon Olivier Dussopt, il pourrait même atteindre « entre 10 et 18 milliards d’euros » en 2027 en fonction du taux de chômage (7% ou 5%).

Le ministre assure que ce financement de France Travail pourrait se faire « sans contrarier la trajectoire de désendettement » de l’Unédic, attendue à 42 milliards fin 2023, contrairement aux craintes des partenaires sociaux.

Il a confirmé qu’il y aurait aussi des redéploiements dans les effectifs de Pôle emploi, en hausse selon lui de 4000 ETP (équivalent temps plein) depuis 2017 alors que le nombre de demandeurs d’emploi a diminué.

(Source AFP)

Retraites, Salaires, France Travail: mardi 6 juin en grève et dans les manifestations!

Macron et son gouvernement s’entêtent à mettre en oeuvre sa réforme régressive et brutale des retraites et pire accélèrent ses projets destructeurs à l’encontre des lycées professionnels, de l’Assurance Chômage (une nouvelle fois !), du Service Public de l’Emploi et de l’Insertion via France Travail…et bien sûr privilégient les Primes au détriment d’une augmentation générale des salaires et traitements.
Les « 100 jours d’apaisement » promis par le Président de la République ressemblent plus à une marche forcée vers plus de libéralisation des Services Publics, vers plus de démantèlement de notre Protection Sociale, vers plus d’attaques contre les droits des travailleurs (avec ou sans emploi) accompagnée de discours méprisants et de pratiques autoritaires, répressives et liberticides : rassemblements ou « casserolades » interdites, arrestations abusives de manifestants, violences policières, passage en force au Parlement…

Pour lire l’intégralité du tract CGT Pôle emploi, cliquer ici.

AGENTS DE PÔLE EMPLOI,
EN GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS CE MARDI 6 JUIN
INTERPELLONS NOS DEPUTES
POUR L’ABROGATION DE LA RÉFORME DES RETRAITES

L’intersyndicale unie et déterminée de Pôle emploi réaffirme son opposition à la réforme des retraites et exige comme une très large majorité de la population son abrogation.
L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études.
L’intersyndicale appelle l’ensemble des agents à être en grève et dans les manifestations ce Mardi 6 Juin.

Pour lire l’intégralité du communiqué intersyndical, cliquer ici

Lieux de manifestation connus à ce jour:

STRASBOURG  14h00 Avenue de la liberté

MULHOUSE 14h00 Place de la Bourse

METZ 14h00 Place de la Gare

NANCY 14h00 Place de la Carrière

EPINAL 14h00 Place Foch (Préfecture)

St DIZIER 17h00 Place de la Mairie

CHAUMONT 17h00 Place de la Mairie

LANGRES 17h00 Place de la Mairie

CHARLEVILLE-MEZIERES 14h00 Place de l’Hôtel de Ville

 

Toutes et tous mobilisés et en grève le 19 janvier 2023 pour nos retraites et celles de nos enfants !

Emmanuel Macron a décidé de passer en force sa réforme des retraites contre l’avis de
l’ensemble des organisations syndicales et d’une large majorité de Français·es. Comme nous l’avons fait en 2020 où nous avons forcé le gouvernement à enterrer son projet de retraite à points, nous pouvons faire changer la donne par notre mobilisation. Notre pays n’a jamais été aussi riche, nous voulons mettre à l’ordre du jour la retraite à 60 ans avec 75 % du dernier salaire !

L’ensemble des organisations syndicales appellent à se mobiliser pour le retrait de cette
réforme violente et injuste. Partout, sur les lieux de travail, organisons des assemblées
générales pour débattre et organiser la mobilisation.
Rendez-vous pour la première journée d’action, de grève et de manifestation le 19 janvier !

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le tract Pôle emploi Grand Est, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le tract CGT UD54, cliquer ici

Pour lire le tract confédéral CGT, cliquer ici

Pour accéder à la pétition et au simulateur de retraite, cliquer ici

Lieu de rassemblements et manifestations connus pour le moment:

Bar-le-Duc 14h30 parking Lidl/Pôle emploi (rue Bradfer)

Bar sur Aube 15h30 pl de l’hôtel de ville

Châlons en Champagne 10h00 maison des syndicats (1 pl de Verdun)

Charleville-Mézieres 13h30 parc des expositions

Chaumont 17h00 place de la Mairie

Colmar 14h00 pl Rapp

Epernay 10h00 pl Carnot

Epinal 14h00 Préfecture (pl Foch)

Metz 19 janvier 2023 14h00 devant la gare SNCF

Montmirail 15h00 devant Axon Cable (2 rte de Châlons)

Mulhouse 10h00 pl de la bourse

Nancy 19 janvier 2023 14H00 place de la République

Saint-Dizier 17h00 pl de la mairie

Sézanne 14h30 pl du champ Benoist

Strasbourg 19 janvier 2023 14h00 place de l’Etoile

Troyes 10h00 pl Jean Jaurès

Verdun 9h30 parking du 8 mai

Vitry le François 11h00 Hôtel de ville

Le prix Pinocchio décerné au ministre du travail

« La France a le système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe » : Le prix Pinocchio attribué à Olivier Dussopt !

Le ministre du travail rabâche le mensonge selon lequel le système d’allocation
chômage de la France serait « le plus généreux d’Europe ».
Or des études comparatives récentes, nombreuses, indiscutables, contredisent les allégations du ministre du travail : non, la France ne dispose pas du système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe !

Se servir d’un mensonge comme argument sur un sujet aussi important que l’assurance
chômage, dont la réforme va mettre en difficulté des millions de chômeurs déjà en situation difficile en raison du contexte économique,
C’EST AJOUTER DU DESHONNEUR A L’EXERCICE D’UNE POLITIQUE DE REGRESSION SOCIALE !

Pour lire le tract, cliquer ici

Feuille de route 2023 Pôle emploi: l’attaque contre le monde du travail continue et s’intensifie.

La Feuille de route du 1er semestre 2023 présentée au CSEC de ce 13 décembre est la continuité de la mise en œuvre du projet stratégique 2019-2022 de Pôle emploi et de la convention tripartite Etat – UNEDIC – Pôle emploi prolongée jusqu’au 31/12/2023 que la CGT n’a cessé de dénoncer.

Le contexte politique est marqué par une attaque majeure menée par le Gouvernement contre le monde du travail (avec ou sans emploi) et de la jeunesse à travers son programme « Objectif Plein Emploi » : Contre-Réformes de l’Assurance Chômage et des Retraites, Attaque contre les Lycées Professionnels, Evolution du SPE et création de France Travail etc…

La Direction Générale, comme à son habitude, se lance un satisfecit sur les actions menées tout en estimant que l’offre de service (mise en œuvre par la DG !) n’était pas suffisamment comprise par le réseau et les usagers ! Et qu’une démarche marketing de la DG devait être mise en place en direction des agents !

Force est de constater que les orientations stratégiques dans la dernière période ont :

  • Dévoyé nos missions pour satisfaire principalement les besoins des entreprises à travers le Pack de Remobilisation, la mise en œuvre du Plan MET (qui pourrait être amené à se développer) ou le développement des #Tousmoblisés ;
  • Renforcé l’individualisation de nos activités en lien avec la segmentation des publics et la multiplication des portefeuilles sectoriels ou la mise en œuvre du CRI ;
  • Accru le Contrôle de Recherche d’Emploi de 25% renforçant la stigmatisation des travailleurs privés d’emploi dans la continuité des dernières contre-réformes de l’Assurance Chômage ;
  • Développé l’action des Opérateurs Privés de Placement;
  • Transformé le Conseil en Evolution Professionnelle, cœur de notre métier de Conseil à l’Emploi vers le placement

Les perspectives 2023 vont être principalement impactées dans un premier temps par les expérimentations d’accompagnement des BRSA puis par la création de France Travail.

La CGT Pôle emploi ne peut que s’inquiéter des propos du Directeur Général de Pôle emploi estimant que les Conseillers à l’emploi ne faisait pas suffisamment de MER ni de prescription vers les OPP, que les Conseillers Entreprise pas assez de prospections, que les Conseillers Indemnisation insuffisamment proactifs ! En clair, les agents de Pôle emploi ne font pas bien leur boulot ! De plus, déclarer qu’il n’était pas choquant, dans la perspective de France Travail, que le rôle des OPP et des entreprises de travail temporaire soit renforcé est à notre sens une réelle provocation.

La CGT Pôle emploi a combattu ces orientations stratégiques et continuera à défendre un service public de l’emploi au service des besoins des usagers et du droit à une juste indemnisation pour tous les travailleurs privés d’emploi.

Agression d’un collègue à l’agence de Lille Port Fluvial

Un collègue de l’agence de Lille Port Fluvial a été agressé à l’arme blanche.

Voici le descriptif des circonstances présenté par la direction régionale: « Le demandeur d’emploi s’est présenté le matin du mercredi 09/11/2022 à l’accueil de Lille Port Fluvial se présentant dans un premier temps sur les postes informatiques. Il semblait calme et s’est ensuite orienté vers la borne d’accueil. Il a alors poussé le plexiglas de la borne d’accueil, c’est à ce moment que le collègue présent à la borne d’accueil a hurlé « il a un couteau ». Le collègue a décidé de quitter le poste en courant et s’est jeté sur le sol dans l’objectif d’éviter les coups. L’individu a coursé le collègue et a ensuite donné plusieurs coups de couteau sur le collègue couché au sol : le couteau, étant de mauvaise qualité, n’a pas pénétré le corps. L’individu est ensuite retourné calmement en zone d’accueil. La direction locale a réussi à ce que l’individu lâche le couteau et la police est intervenu immédiatement pour l’arrêter. Le collègue est évidemment choqué, il a été hospitalisé et est sorti aujourd’hui, il a une luxation de l’épaule suite à sa chute. 
Concernant la situation du demandeur d’emploi, il avait été radié en août pour reprise d’emploi, venait de se réinscrire en novembre et avait un indu d’une centaine d’euros. »

Une nouvelle fois, il est à déplorer que cette Direction n’ait pas pris en compte et entendu les alertes en instances sur les tensions avec les usagers qui se multiplient, sur la situation de l’accueil physique et reporte les causes de l’agression sur l’usager concerné. 

Pour lire la déclaration faite par nos camarades CGT PE HDF lors du CSE extraordinaire du 10 novembre 2022, cliquer ici