NAO 2019: rien c’est déjà quelque chose… et trois fois rien c’est encore trop

Pour la deuxième année consécutive, encéphalogramme plat pour les salaires.
La réunion de NAO salaires du 27 février 2019 a confirmé que – tout comme en 2018- la direction générale de Pôle emploi n’augmentera pas les salaires du personnel en 2019 (part fixe et valeur du point). Le discours de la DG est sans ambigüité : « Pôle emploi ne dispose d’aucune marge de manoeuvre ! ».
Alors que depuis 2010, la perte de pouvoir d’achat est supérieure à 7%, avec beaucoup d’ironie la DG justifie la non augmentation de la valeur du point et de la part fixe par le fait que « les salaires augmenteraient, selon lui, 3 fois plus vite que l’inflation » !

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Trajectoire Pôle Appui Gestion: BIS REPETITA…

« Errare Humanum est, perseverare diabolicum », dit la citation… ce qui n’arrête pas la Direction…

Après la Trajectoire GDD, suite logique du honteux accord GPEC validé par les syndicats « signent-tout » habituels, voilà qu’arrive maintenant la Trajectoire Pôle Appui Gestion (PAG) favorisée par ces memes syndicats.
Prenez votre ticket, cela va être votre tour… !

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La communauté internationale blâme la France pour sa répression à l’encontre des mouvements sociaux

Nous connaissons une phase de mobilisation sociale d’une durée, d’une ampleur, et d’une détermination qui révèlent combien le malaise est profond pour des millions de salariés, de retraités, de jeunes et de privés d’emploi.

La seule réponse du gouvernement aux revendications qui sont exprimées est la répression. Une escalade telle dans la violence d’Etat que le parlement européen et l’ONU ont dénoncé une dérive qui autoritaire et répressive qui est en totale négation de nos droits fondamentaux.

Les eurodéputés ont adopté un texte qui condamne « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de protestations et de manifestations. Faute de majorité le texte n’a pu faire mention nommément de la France, mais la condamnation s’adresse clairement à elle.

L’ONU n’a pas été en reste. Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

La CGT condamne résolument cette remise en cause de notre droit fondamental à manifester et elle appelle dès aujourd’hui à prendre part aux actions, mobilisations et manifestations qui se déploient partout sur le territoire.

Grève intersyndicale à Pôle emploi le 19 mars 2019: toutes et tous mobilisés !

Suite à la journée de grève et de mobilisation particulièrement réussie du 20 novembre, nous avons de nouveau rencontré un conseiller du Ministère du travail ainsi que des Présidents de groupes parlementaires.

Cela a permis d’obtenir une « mission flash » de l’assemblée nationale, avec audition de l’intersyndicale le 24 janvier.

Comme prévu, nous avions également demandé à être reçu par le Conseil d’Administration de Pôle emploi. Le Président de CA nous a répondu que cela ne rentrait pas dans le cadre de ses attributions mais il nous a demandé de porter à sa connaissance toute délibération du CCE sur ce sujet.

De nouvelles réunions intersyndicales se sont tenu en janvier. L’ensemble des organisations syndicales qui ont appelé à la grève du 20 novembre, sauf la CFTC, ont acté de la volonté de poursuivre le travail en commun pour construire une mobilisation qui se traduira par une journée de grève le 19 mars 2019.

La plateforme revendicative continue à porter sur les effectifs mais également sur les emplois, missions, salaires et conditions de travail.

 

Le 19 mars 2019, il faut poursuivre et intensifier la mobilisation déclenchée en novembre 2019.

 

Nous le savons, pour Pôle emploi, l’année 2019 sera l’année d’une nouvelle convention tripartite et d’une nouvelle convention assurance chômage. Mais elle sera aussi celle du danger lié aux prochaines Lois de Finances qui induiront de nouvelles suppressions de postes déjà prévues par le gouvernement, et des incertitudes sur l’avenir du financement de Pole Emploi.

A cela s’ajoute des conditions de travail de plus en plus difficiles pour les agents tant en agence qu’en structure mais également pour l’encadrement local. Même si le DG se et nous « félicite » régulièrement pour « nos performances et nos efforts », les remerciements ne se transforment pas en espèces sonnantes et trébuchantes et en reconnaissance concrète pour l’ensemble du personnel de Pole Emploi : les pertes de pouvoir d’achat s’accumulent au fil des ans autant pour les agents de droit privé avec des NAO souvent égales à zéro, que pour les agents de droit public avec le gel du point d’indice.

La journée de grève du 20 novembre nous a déjà permis de peser sur les interlocuteurs politiques que nous continuons à rencontrer et d’obtenir une mission parlementaire sur les effectifs et les moyens de Pôle emploi. Cependant, une seule journée de mobilisation ne peut suffire à inverser la tendance. Nous devons montrer notre détermination en maintenant le rapport de force pour sécuriser l’avenir de Pôle Emploi et de son personnel.

C’est pourquoi l’intersyndicale appelle tous les personnels à cesser le travail le mardi 19 mars.

Pour nos emplois, nos missions, nos salaires et nos conditions de travail

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 19 MARS

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Un 5 février réussi en rouge et jaune

Mardi 5 février 2019, dans plus de 200 villes de France, près de trois cent mille manifestants – que leurs gilets soient rouges ou jaunes – ont battu le pavé pour exprimer leurs revendications communes : l’augmentation du Smic, des salaires et des pensions, pour plus de justice sociale et fiscale, ainsi que pour le développement des services publics.

Face à un pouvoir « jupitérien » qui ignore l’urgence sociale, face à un pouvoir d’achat qui ne cesse de diminuer comme peau de chagrin, face au démantèlement organisé des services publics, face à l’agonie de notre démocratie et notre modèle social, face à l’illusion du grand débat qui ne laisse personne dupe, les manifestants ont démontré sur le bitume leur profonde détermination à continuer la lutte et à faire entendre leur légitimes revendications.

À Paris, ils étaient des milliers : jeunes, vieux, salariés du privé et du public, ceux qui ont réussi et ceux qui ne sont rien, scandant des slogans tels que : « Macron ! L’ISF sans condition » ou « les prix s’envolent, les salaires restent au sol ». À l’appel de la CGT, Solidaire et FSU, cette journée, qui avait débuté en Île-de-France par la paralysie nocturne du MIN de Rungis par un millier de gilets rouges et gilets jaunes, est une réussite. Comme un symbole, la Tour Eiffel a dû fermer pour grève.

Outre la région parisienne, c’est la France entière qui était mobilisée hier. De Lille à Marseille, en passant par Brest, Bordeaux, Lyon, Caen, Toulouse, Saint-Etienne… Trois cent mille manifestants ont répondu présent dans quelques 200 villes de France. Devant les préfectures, les directions d’entreprises ou les sièges du Medef, ces rassemblements ont démontré la franche opposition de la population aux politiques gouvernementales : celle d’un peuple en souffrance sociale face au président de la caste favorisée.

D’ores et déjà, la CGT est force de propositions à travers l’organisation des mardis de « l’urgence sociale », les cahiers d’expressions populaires et des débats publics, ainsi que le 8 mars.

Voyage à New-York: confusion et déceptions

Voyage à New-York: la CGT a voté contre le tirage au sort. 

La proposition de la CGT, minoritaire au sein d’un CE (Comité d’Etablissement) dominé par des organisations syndicales hors sol qui oublient le caractère social des Activités Sociales et Culturelles, était de privilégier les collègues ayant la plus faible moyenne économique et qui n’ont par conséquent pas la possibilité de profiter de ce type de voyage sans l’aide du CE.

La modulation de la prise en charge du CE en fonction de la moyenne économique ou du quotient familial, proposé depuis des années par la CGT, aurait d’ailleurs permis d’éviter la confusion et les déceptions autour de ce voyage à New-York.

Vous êtes nombreux à vous être plaints des modalités d’accès à ce voyage. Celles-ci sont imposées par les organisations syndicales qui ont été placées en avant lors des dernières élections professionnelles à Pôle emploi, en 2016. Si vous voulez davantage de justice, à l’avenir, au sein des activités sociales et culturelles du CE, favorisez la CGT qui défend depuis de nombreuses années la prise en compte de la moyenne économique ou du quotient familiale.

La CGT défend un principe de solidarité et de justice : donner plus à ceux qui ont moins, et moins à ceux qui ont plus, en prenant en compte les revenus, les charges et la composition du foyer.

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