Retraite à 64 ans: plus que jamais NON ! MOBILISONS-NOUS le 16 Février !

Après une quatrième journée d’action, force est de constater que l’ampleur de la mobilisation ne faiblit pas, bien au contraire !

Le gouvernement reste droit dans ses bottes et refuse d’entendre les 93 % des actifs qui rejettent en bloc son projet de réforme.

NOTRE SYSTEME DE RETRAITE EST-IL EN DANGER ?

Les deux mensonges les plus rependus par le gouvernement sur la réforme des retraites sont simples. Le premier consiste à dire que c’est une réforme de justice et de progrès, le second est de déclarer à qui veut l’entendre que notre système de retraite est en danger.

À court terme le système est excédentaire !

Les caisses de retraites sont actuellement en excédent de l’ordre de 900 millions pour 2021 et de 3,2 milliards d’euros en 2022. Le déficit annoncé est une goutte dans l’océan des retraites ! Le déficit serait de 12 milliards en 2027 selon les prévisions du Conseil d’Orientation des Retraites. Ce chiffre représente à peine 3 % des 370 milliards de retraites versées chaque année. 12 milliards c’est 17 fois moins important que les 200 milliards d’aides publiques versées chaque année aux entreprises.

Le système de retraite est solide avec des réserves importantes !

Contrairement à ce que dit le gouvernement, le système est solide. Tout d’abord, c’est un système par répartition, c’est à dire que les recettes de l’année financent les dépenses de l’année : il n’y a donc pas de dette ! De plus, le système dispose de réserves importantes qui représentent actuellement 200 milliards d’euros, de quoi absorber près de 20 années de déficit.

LES VRAIES RAISONS DE LA REFORME

Compenser les cadeaux aux entreprises !

Ce n’est donc pas du côté de la solidité financière du régime de retraite qu’il faut chercher les véritables raisons de la réforme. Il s’agit en réalité de baisser la contribution de l’État sur les retraites afin de financer de nouvelles baisses d’impôts sur les entreprises. La Contribution sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE) va être supprimée pour un coût de 9 milliards. Cette mesure profitera d’abord et avant tout aux grands groupes et s’ajoutera au 200 milliards d’aides publiques versées chaque année !

Ouvrir la voie de la retraite par capitalisation !

Comme pour le projet de retraite à points en 2019, les fonds de pension se frottent les mains. Chaque dégradation du système public est une aubaine pour le privé. Quand la Sécurité Sociale recule, c’est le privé qui prend le relais. Cette réforme des retraites va pousser ceux qui ont les moyens, à se constituer une épargne supplémentaire, c’est à dire un supplément de pension par capitalisation. Et ceux qui n’ont pas les moyens ? Tant pis pour eux, ils se contenteront de ce qui reste !

UNE REFORME OUI, MAIS CELLE PROPOSÉE PAR LA CGT !

La CGT porte une réforme des retraites aux antipodes de celle du gouvernement, avec comme principales mesures :

-Départ à la retraite à 60 ans pour tous et à 55 ans pour les métiers pénibles.

-Revenir au calcul de la pension sur les 10 meilleures années dans le privé.

-Prise en compte des années d’étude pour le calcul des annuités.

-Un taux de remplacement, c’est à dire un niveau de pension de 75 %, avec une pension minimum au niveau du SMIC CGT à savoir 2 000 €.

Par rapport à la situation actuelle, ces propositions impliquent un coût supplémentaire d’environ 100 milliards. Le constat est clair, financer un système de retraite de qualité, juste et solidaire est un véritable choix de société et une simple question de répartition des richesses !

DES SOLUTIONS EXISTENT POUR FINANCER LA RETRAITE Å 60 ANS :

L’augmentation des salaires

L’augmentation des salaires est indispensable en soi, pour répondre aux besoins et préserver le pouvoir d’achat face une inflation galopante. À titre d’exemple, 5 % d’augmentation dans le privé et dans le public rapporterait près de 11 milliards de cotisations supplémentaires dans les caisses de retraite. Cependant, la seule augmentation des salaires ne suffira pas à moyen terme pour assurer la pérennité du système.

Le développement de l’emploi

Nous pourrions d’abord recruter dans la Fonction Publique car les besoins sont immenses. 100 000 emplois à l’hôpital ne seraient pas du luxe et représentent 1,5 milliard de cotisations. 100 000 emplois dans la Fonction Publique Territoriale, histoire de ne plus attendre 3 mois pour avoir une carte d’identité ou pour avoir assez de places en crèche ou dans les centres de loisirs, c’est 1,2 milliard de cotisations supplémentaires. Le passage aux 32 heures pour tout le monde créerait 1,7 million d’emplois soit 13,6 milliards de cotisations.

En finir avec les exonérations de cotisations sociales !

Pour 2023, ces exonérations représentent la coquette somme de 85 milliards dont 18,4 pour la partie retraite. Ces sommes colossales sont quasi toutes compensées par l’État, excepté 2,5 milliards sur la partie retraites justement. Ce n’est pas à nous, au travers de nos impôts, de payer des cadeaux aux entreprises, sans contrepartie, ni même une réelle efficacité économique.

Mettre à contribution les revenus du capital !

Pour faire simple, nous voulons appliquer le même taux de cotisation que sur les revenus du travail. En 2021, avec près de 50 milliards de dividendes versés aux actionnaires, une cotisation à 28 % aurait rapportée 14 milliards d’euros. En 2022, avec 80 milliards de dividendes, cela aurait rapporté 22,4 milliards.

Élargir l’assiette des revenus soumis à cotisations

Il s’agit d’appliquer le même taux de cotisation à l’intéressement, la participation, l’épargne salariale y compris l’épargne retraite, cela rapporterait près de 3 milliards d’euros. Il s’agit également de déplafonner les cotisations au-dessus de 27 500 €/mois, ce qui rapporterait 1 milliard d’euros supplémentaires.

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le tract intersyndical Moselle, cliquer ici

Pour lire le tract CGT 54, cliquer ici

Pour accéder au tableau explicatif CGT Carsat, cliquer ici

 

Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations :

À Metz, 14h place de la Gare.

À Nancy, 16h place Charles-III.

À Longwy, 18h place Darche (retraite aux flambeaux).

À Épinal, 14h devant la préfecture (place Foch).

À Bar-le-Duc, 17h devant la gare.

À Strasbourg, 14h avenue de la Liberté.

À Mulhouse, 14h place de la Bourse.

À Colmar, 18h devant l’hôpital Pasteur.

À Chaumont, 17h place de l’Hôtel de Ville.

À Saint-Dizier, 17h place de la Mairie.

À Langres, 17h place Bel-Air.

À Châlons-en-Champagne, 10h à la Maison des Syndicats (1 place de Verdun).

À Reims, 10h à la Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix).

À Épernay, 10h place Carnot (devant l’ancienne bourse du travail).

À Vitry-le-François, 11h rue du Pont.

À Sézanne, 14h30 place du Champ Benoist.

À Montmirail, 15h devant chez Axon Cable (2 route de Châlons).

À Charleville-Mézières, 13h30 Parc des Expositions.

À Troyes, 17h30 place Jean Jaurès (retraite aux flambeaux).

À Bar-sur-Aube, 15h30 place de l’Hôtel de Ville.

À Romilly-sur-Seine, 14h Bourse du Travail (58 rue de la Boule-d’Or).

Campagne télétravail 2023: la DG change de cap, au mépris de l’accord en vigueur et du personnel

Suite à l’ouverture de la nouvelle campagne télétravail 2023 (démarrage au 01.03.2023), les collègues ont pu faire part de leur candidature entre le 16 et le 27 janvier 2023, l’étude des demandes et la validation de la direction interviendront du 30 janvier au 10 février 2023.

Nous avons eu des remontées de certains établissements sur les difficultés de collègues dans la mise en œuvre de cette campagne, notamment avec la mise en place de groupes de travail sur les sites, mais surtout avec de nouveaux prérequis aux validations des demandes de télétravail.

 Même s’il nous parait essentiel de maintenir notre revendication de garantir le service aux privés d’emploi se rendant sur les sites, il nous parait aussi important de dénoncer les méthodes utilisées durant cette campagne, qui dans le même temps corroborent notre position de ne pas avoir signé l’accord télétravail, en raison du défaut de droits opposables.

Pour accéder au tract, cliquer ici

France Travail: la CGT Pôle emploi alerte les élus

La CGT Pôle emploi alerte les élus locaux et nationaux sur l’accompagnement des
bénéficiaires du RSA (dans le cadre des expérimentations liées à France Travail, de
l’Accompagnement Global ou de convention entre le Conseil Départemental et Pôle
emploi).

Les travailleurs privés d’emploi doivent être au cœur de la démarche d’insertion professionnelle aux côtés des travailleurs sociaux et des conseillers à l’emploi. Soumettre l’attribution du RSA à un parcours contraint et d’éventuelles sanctions, c’est nier les histoires de vie de chacun et la nécessaire approche sociale de l’accompagnement. Contraindre les bénéficiaires du RSA à s’inscrire à Pôle emploi (demain France Travail) par internet, c’est nier les alertes récurrentes du Défenseur des Droits (cf. Rapport de suivi sur les inégalités d’accès aux droits provoquées par des procédures numérisées à marche forcée). Prendre comme modèle le Contrat
d’Engagement Jeune et ses 15 à 20h d’activités hebdomadaires pour accompagner les
bénéficiaires du RSA, c’est nier le Conseil en Evolution Professionnelle qui adapte le
parcours de chacun en fonction de ses choix et spécificités.

Pour lire l’intégralité du courrier, cliquer ici

France Travail cauchemar technocratique et libéral

Après France Compétences, France Services, au printemps dernier, le président-candidat promettait la création de France Travail comme moyen d’arriver au plein-emploi…
Si sa priorité a d’abord été de massacrer nos droits à l’assurance-chômage, chose faite par le parlement qui a permis la réduction de 25% de la durée des droits à partir du 1er février 2023, le projet France Travail revient à l’agenda.
Le gouvernement a lancé une concertation avec des groupes de travail saucissonnés dans lesquels les organisations syndicales sont mises sur le même plan que les associations d’insertion, les départements ou bien encore l’APEC (association pour l’emploi des cadres) et les Missions Locales pour l’emploi des jeunes…
Arguant de « co-construction », le ministère du Travail dévoile peu de choses de ses intentions : faire de France Travail l’outil central du soi-disant plein-emploi et imposer des activités aux allocataires du RSA. Le patronat applaudit, tout comme certains départements ou régions. Les entreprises privées de formation ou de travail
temporaire se frottent déjà les mains, en imaginant les marchés liés aux contreparties mises en place pour les ayants droit au RSA.
Après plus d’une vingtaine de réunions, la seule certitude que l’on a c’est que Pôle Emploi va être transformé en France Travail qui deviendra le passage obligé de tous les travailleurs sans contrat stable. Un algorithme dirigera les dossiers vers tel ou tel opérateur chargé de l’accompagnement.
Nous sommes très loin du grand service public de l’emploi et de l’insertion, doté de moyens suffisants pour répondre à tous les besoins, notamment en emplois statutaires. Et encore très loin d’une politique du droit au travail par la réduction du temps de travail, la réindustrialisation, la transition écologique, comme le revendique
la CGT.

Pour lire l’intégralité du communiqué confédéral CGT, cliquer ici

Le nombre de radiations à Pôle emploi bat des records en novembre

58 100 personnes ont été radiées de la liste des inscrits à Pôle emploi en novembre 2022. Un chiffre jamais atteint depuis que les statistiques du chômage existent. Sur un mois, la hausse est de 19 %, soit 9 400 radié·es supplémentaires par rapport à octobre, selon les chiffres mensuels communiqués mardi 27 décembre par la Dares, l’institut statistique du ministère du travail.

Interrogé par Mediapart sur cette forte augmentation, Pôle emploi répond n’avoir « pas d’explication particulière à l’évolution du nombre de radiations ce mois-ci ». Et ajoute : « Il faut savoir, comme le souligne la Dares sur son site, que les données mensuelles sont très volatiles et parfois difficiles à interpréter. C’est particulièrement le cas des données sur les flux d’entrées et de sorties des listes par motif. Des fluctuations peuvent être importantes d’un mois à l’autre sans caractériser une tendance. » Selon Pôle emploi, « les données trimestrielles doivent être privilégiées ».

Les données mensuelles « volatiles » n’ont pourtant pas empêché le ministre du travail de se féliciter, sur le réseau social Twitter, des chiffres du chômage de novembre, en soulignant la baisse du nombre d’inscrit·es en catégorie A, soit 65 800 chômeuses et chômeurs en moins sans aucune activité.

Observer les radiations sur le long terme permet de tirer de premières conclusions. L’année 2022 marque une hausse incontestable. En moyenne, 50 500 personnes ont été radiées chaque mois [sur onze mois, car les chiffres de décembre ne sont pas connus – ndlr], contre 44 000 en 2019 (C’est l’année de comparaison la plus pertinente, les radiations ayant été, en 2020 et 2021, suspendues puis assouplies en raison des conditions sanitaires et des confinements).

Les sanctions pour «  insuffisance de recherche d’emploi », soit un mois de radiation, représentent désormais 10 % du total des radiations, contre 5 % les années précédentes. C’est sans doute la conséquence de la nouvelle stratégie de contrôle de la recherche d’emploi, en vigueur depuis début 2022.

Le prix Pinocchio décerné au ministre du travail

« La France a le système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe » : Le prix Pinocchio attribué à Olivier Dussopt !

Le ministre du travail rabâche le mensonge selon lequel le système d’allocation
chômage de la France serait « le plus généreux d’Europe ».
Or des études comparatives récentes, nombreuses, indiscutables, contredisent les allégations du ministre du travail : non, la France ne dispose pas du système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe !

Se servir d’un mensonge comme argument sur un sujet aussi important que l’assurance
chômage, dont la réforme va mettre en difficulté des millions de chômeurs déjà en situation difficile en raison du contexte économique,
C’EST AJOUTER DU DESHONNEUR A L’EXERCICE D’UNE POLITIQUE DE REGRESSION SOCIALE !

Pour lire le tract, cliquer ici