La maltraitance particulière des agents publics à Pôle emploi

Lors du CHSCT territoire lorrain du 5 mars 2019, la CGT a lu une déclaration sur la maltraitance particulière des agents publics à Pôle emploi, notamment lorsqu’ils sont victime d’arrêts maladie.

Déclaration CGT au CHSCT ordinaire du 5 mars 2019

Les débats menés au sein du CHSCT, les éléments issus des bilans sociaux et hsct, les chiffres concernant les agressions ainsi que l’absentéisme, illustrent régulièrement la souffrance au travail à laquelle sont confrontés tous les personnels de Pôle emploi. On ne compte plus les articles de presse, les livres ou les études consacrés, à juste titre, à ce sujet.
La CGT souhaite aujourd’hui alerter l’établissement ainsi que les élus CHSCT sur la situation particulière des agents de droit public qui sont particulièrement rudoyés par l’Etablissement :
►Alors qu’ils accomplissent les mêmes tâches que leurs collègues de droit privé, ils font l’objet d’une discrimination salariale de fait, consécutive à leur choix légitime de ne pas renoncer à leur statut. Il s’en suit une démotivation profonde pour beaucoup d’entre eux.
►Cette démotivation s’accompagne d’un manque de reconnaissance constant, voire du sentiment de ne pas exister : en réunion de service, lorsqu’il s’agit d’évoquer ou de rappeler les règles de gestion du personnel, de très nombreux DAPE (surtout lorsqu’ils sont issus de l’ex-Assedic) font purement et simplement l’impasse sur la situation particulière des agents publics présents dans leurs agences, ce qui constitue une attitude managériale inadéquate et inadmissible qui impacte les conditions de travail de ces agents.
►un changement récent et important dans les règles de gestion du CET agent public n’a pas fait l’objet d’une information suffisante auprès des personnels publics dont beaucoup n’ont pas eu la possibilité de poser dans les délais une demande de monétisation de jours CET et se sont vus lésés.
Mais c’est surtout en situation de maladie que la maltraitance des agents publics se fait le plus sentir.
En tant qu’élu CHSCT, je suis régulièrement confronté à des cas d’erreurs ou de retards de traitements des dossiers, d’erreurs et de retards de paiements concernant les agents publics, davantage que les salariés de droit privé, et alors même qu’ils sont dix fois moins nombreux.
J’ai été récemment alerté sur des situations incompréhensibles qui plongent les agents malades (parfois en maladie longue), ainsi que leurs familles, dans un désarroi et des difficultés financières sans fonds, et sont de nature à aggraver leur état de santé.
Pour exemple, sur ces quelques derniers mois :
-un salarié de droit public en congé parental a dû batailler pour que son passage à l’échelon supérieur soit rétabli à la bonne date (il perdait 3 mois avec le calcul erroné fait par les services RH),
-un salarié de droit public, en maladie depuis plusieurs mois, a eu la surprise de découvrir au mois de février un salaire de 11 euros sans qu’aucune explication ne lui soit donné au préalable par l’Etablissement (je ne suis pas sûr qu’à ce jour il ait obtenu une réponse…),
-un salarié de droit public en arrêt maladie pendant 22 mois a constaté que son avancement d’échelon avait été oublié depuis plus de 10 mois : la rectification n’a pu être possible que par sa propre vigilance et sa pugnacité à se voir rétabli dans ses droits,
-un salarié de droit public en maladie pendant de nombreux mois, et qui a dû placer sur son CET des jours de congés non pris, a constaté que 2 jours de CET lui avait été soustrait sans raison : sans sa vigilance il aurait définitivement perdu le bénéfice de ses 2 jours,
-plusieurs agents en maladie ont eu des salaires amputés de sommes importantes sans que des explications claires ne leur soient apportées,
-je pourrai continuer la liste tant les cas sont fréquents.
Ces disfonctionnements impactent fortement la santé et les conditions de travail des agents. Ils sont indignes de l’offre de service RH qu’un établissement comme Pôle emploi se doit d’offrir à ses salariés.
Il n’est évidemment pas dans mes intentions de mettre en cause les agents des services RH, qui accomplissent leur travail avec professionnalisme et dans des conditions difficiles. Avoir à connaître les règles applicables à des statuts différents n’est pas aisé ; les particularités du statut public (notamment en situation de maladie, et plus particulièrement le congé grave maladie, spécificité du droit public) sont très complexes. De plus, les réorganisations successives et nombreuses au niveau de la DR n’ont pas été facilitantes.
Cependant les difficultés auxquelles sont confrontés les agents publics en maladie ne sont pas acceptables et la situation doit être corrigée.
L’Etablissement doit questionner son organisation, son fonctionnement, et sa formation RH, et analyser les causes des disfonctionnements touchant particulièrement les agents publics.
Force est de constater que les procédures mises en place suite à la réorganisation de la direction régionale ne portent pas leurs fruits.
Je demande à l’Etablissement d’être proactif et réactif envers les agents en maladie, qu’ils soient de statut public ou de droit privé.

 

La réponse scandaleuse de la ministre du travail à un courrier de député, suite à la grève Pôle emploi du 20 novembre dernier

Suite à la grève particulièrement suivie du 20 novembre dernier à Pôle emploi, l’intersyndicale avait rencontré des parlementaires afin qu’ils interpellent le gouvernement (notamment sur la baisse injustifiée des effectifs) et pèsent dans les débats concernant le projet de loi de finance 2019 supprimant 800 ETP à Pôle emploi dès 2019 (4000 sont prévus d’ici 2022…).

Plusieurs députés avaient adressé un courrier à la ministre du travail pour relayer nos revendications  et notamment contester la baisse des effectifs.

La ministre Muriel Pénicaud a répondu par courrier le 12 février.
Son courrier témoigne d’un autisme et d’une mauvaise foi totale en regard des arguments que nous avions opposés à la baisse d’effectifs.

Les diminutions d’effectifs sont concentrées à certains endroits du territoire; le taux de chômage n’est pas le même à tous les endroits du territoire.

Voici in extenso le courrier de la ministre qu’un député nous a transféré:

Pour lire la réponse de la ministre, cliquer ici

Ajoutons à cela la falsification des chiffres officiels. L’inspection générale des finances (IGF) et l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) saluent dans un rapport récent les résultats de la dernière convention tripartite; et les deniers chiffres du chômage publiés ce mois saluent une baisse historique du taux de chômage (sous la barre des 9% pour la première fois depuis 10 ans). Or cela confine à l’escroquerie.
En effet:
-jamais l’emploi n’a été rendu aussi précaire pour les travailleurs.
-lorsque l’IGF et l’IGAS indiquent que « le changement de stratégie a eu un effet très concret: le nombre de retours à l’emploi a augmenté de 15,1% entre 2014 et 2017 », c’est en omettant (volontairement) de dire qu’en 2014 il fallait un contrat de 6 mois ou plus pour comptabiliser un « retour à l’emploi », alors que depuis 2017 un CDD d’un mois suffit.

De nombreux députés ne partagent pas l’opinion de Muriel Pénicaud et contestent les orientations stratégiques de l’établissement qui occasionnent toujours plus de souffrance pour les usagers et les agents de Pôle emploi:

pour lire l’article de l’Est Républicain consacré aux propos d’un député sur ce sujet, cliquer ici

pour lire l’article de France Info « Manque d’effectifs, retour à l’emploi limité, un député constate un dysfonctionnement évident de Pôle emploi », cliquer ci dessous:

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/chomage/info-franceinfo-manque-d-effectifs-retour-a-l-emploi-limite-un-depute-constate-un-dysfonctionnement-evident-de-pole-emploi_3195965.html

Mais ne nous trompons pas, dans son rapport rendu suite à sa « mission flash », qui constate bien le manque d’effectifs et la taille des portefeuilles, le député VRY n’évoque nullement la situation catastrophique au niveau de l’indemnisation, et surtout, en profite pour tirer une conclusion allant tout à fait dans le sens de sa conception ultra-libérale (comme celle de Macron) de la société et de l’économie. Il préconise quelque chose de très grave pour l’avenir de Pôle emploi: la mise en concurrence accrue avec des opérateurs privés, autrement dit la fin du service public de l’emploi. Voici un extrait du rapport:

Pour lire le rapport de la mission-flash, cliquer ici

Rappelons que le rapport CAP2022, rendu en juillet 2018, contenait déjà une disposition (« non reprise pour le moment par le gouvernement » dixit la ministre du travail), épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, qui est ni plus ni moins que la condamnation à mort de Pôle emploi qu’il n’y a plus qu’à signer au moment opportun : c’est la possibilité qui serait offerte aux chômeurs, dès l’inscription, de choisir par quel opérateur ils souhaitent être accompagnés, Pôle emploi étant mis en concurrence avec d’autres organismes. Compte tenu des difficultés d’organisation et de fonctionnement de Pôle emploi et du press-bashing volontairement orchestré dont nous faisons l’objet (et auquel le DG répond mollement…) il est à craindre qu’une cohorte importante de chômeurs se détourne de nos services… Ce ne serait alors plus quelques milliers, mais probablement plusieurs dizaines de milliers de postes qui seraient supprimés (comme cela s’est produit dans d’autres pays…).

Le libéralisme a décrété la mort du service public partout où celui-ci concerne une activité pouvant être marchandisée, avec la perspective de bénéfices juteux et la possibilité de récompenser les amis du pouvoir. Le marché de l’emploi, de l’orientation et de la formation professionnelle, n’échappe pas à cette convoitise : les opérateurs privés de placement, les entreprises de travail temporaire ou les officines de formation de tous poils l’ont compris depuis longtemps et trépignent aux portes du service public de l’emploi dans l’attente de s’en disputer les morceaux que notre DG et le gouvernement leur livreront sur un plateau.

IL EST PLUS NECESSAIRE QUE JAMAIS DE NOUS MOBILISER !

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 19 MARS 2019 !

« Bonne année non plus, monsieur le directeur général »: lettre ouverte à Jean Bassères en réponse à ses voeux

Les voeux 2019 que notre directeur général Jean Bassères a adressé aux agents sonnent comme une provocation: ils dressent un bilan outrageusement maquillé,  montrent que le DG n’a pas compris le message pourtant clair envoyé par les salariés de Pôle emploi à l’occasion de la mobilisation massive et historique du 20 novembre dernier, et n’augurent rien de bon pour l’année à venir comme pour celles qui vont suivre…

La CGT Pôle emploi Grand Est a voulu répondre au DG par une lettre ouverte adressée aux agents, à la ministre du travail, au DR Grand Est, au Préfet de région, au Président de région, aux parlementaires élus du Grand Est, ainsi qu’à la presse.

Pour lire la lettre ouverte au DG, cliquer ici

 

Conférence de presse de la CGT Pôle emploi Grand Est sur la souffrance au travail

La CGT Pôle emploi Grand Est a donné une conférence de presse consacrée à la souffrance au travail vécue par les agents et objectivée par les chiffres catastrophiques issus des bilans sociaux et bilans HSCT (Hygiène, Sécurité et Conditions de travail): depuis la fusion en 2009, les arrêts maladie ont explosé, de façon exponentielle (+60%), idem pour les agressions verbales ou physiques (+80%). Les actes de violence interne (entre collègues, y compris entre agents et encadrants) sont en très nette augmentation, ce qui témoigne d’une dégradation très importante de nos conditions de travail, avec perte de sens, peur dans l’avenir de nos métiers, de nos emplois et de nos missions de service public, à un moment où l’avenir même de Pôle emploi est remis en cause.

Les suppressions de postes subies l’an dernier, cette année, et celles, probablement beaucoup plus massives, qui nous menacent à l’avenir, vont dégrader encore davantage la qualité de nos missions, renforcer mécaniquement cette souffrance au travail et augmenter les arrêts maladie (santé altérée) et les agressions (usagers mécontents).

L’heure est grave et il convient de réagir, de faire barrage à la DG et au gouvernement dans leur entreprise de démolition du service public de l’emploi, et de Pôle emploi. La grève du 20 novembre a été un succès et le démarrage d’un mouvement qui ne doit pas s’arrêter là.

La CGT entend prendre toute sa place, et jouer un rôle central, dans les mobilisations à venir. Il est aujourd’hui clair que l’accompagnement des changements mené depuis de nombreuses années par des organisations syndicales dites « réformistes », qui ont fait « le pari de la confiance » avec la Direction, n’a conduit qu’à aggraver nos conditions de travail et mettre un peu plus en péril nos emplois et l’avenir de Pôle emploi.

Si vous voulez défendre efficacement vos conditions de travail, vos métiers, vos emplois et vos missions de service public, rejoignez la CGT Pôle emploi. Nous ne lâchons rien, au quotidien, dans les paroles comme dans les actes !

Notre conférence de presse a été couverte par la presse écrite et radio.

Pour lire l’article consacré par le Républicain Lorrain, cliquer ici

Une illustration du mépris du dialogue social par la Direction : la situation dramatique d’une agence de Moselle.

Ceci est une situation réelle dont s’est emparé le CHSCT territoire lorrain, toutes organisations syndicales confondues.
Par souci d’anonymat, que nous respectons pour le moment, nous ne mentionnerons pas le nom de cette agence que nous appellerons l’agence « Taisons-nous » car c’est ainsi que la DR souhaite visiblement résoudre la problématique extrêmement grave à laquelle sont confrontée les agents de ce site.

Depuis plusieurs années l’agence de « Taisons-nous » rencontre des difficultés multi-factorielles parmi lesquelles prédomine un management particulièrement inapproprié et autoritaire pratiqué par la DAPE. En dépit de l’attitude bienveillante des REP qui font tampon comme ils le peuvent (en y laissant leur santé) pour protéger le collectif, les collègues sont dans leur grande majorité en très grande souffrance psychologique (nombreuses demandes de visites auprès de la médecine du travail, alerte des représentants du personnel, absentéisme très important pour cause de maladie, etc.)

Les élus CHSCT, toutes organisations syndicales confondues, n’ont eu de cesse, depuis au moins deux ans, d’alerter la Direction sur la situation très préoccupante de cette agence, alerte relayée par la médecine du travail. L’Etablissement est resté sourd longtemps, puis s’est fendu, pour la forme, d’un audit interne qui a accouché d’un plan d’action « bidon » ne débouchant sur rien, et même moins que rien, puisque la situation s’est encore dégradée…

En juin 2018, les élus CHSCT à l’unanimité ont déclenché une alerte pour danger grave et imminent. Une commission d’enquête, composée de représentants du personnel (toutes les organisations syndicales représentées au CHSCT) et de représentants de l’Etablissement, a conduit ses investigations jusqu’en septembre 2018 (auditions des agents, REP, DAPE, DT et DTD, médecin du travail).

Le rapport d’enquête a été présenté en CHSCT le 19 octobre 2018.
Les constats sont édifiants et partagés par l’ensemble des enquêteurs (représentants du personnel et Direction) : « situation compliquée voire catastrophique », « l’ambiance de travail est très lourde », « sentiment d’abandon », « mal-être », « réelle souffrance au travail », « sentiment général de détresse psychologique et de dévalorisation », « c’est plus qu’un malaise, c’est un fonctionnement à revoir », « plusieurs situations individuelles sont très inquiétantes et nécessiteront un accompagnement RH adapté », etc.
Parmi ces constats, l’attitude de la DAPE de l’agence de « Taisons-nous » est clairement mise en exergue : « management de la DAPE considéré comme trop autoritaire, trop directif, avec notamment un mode de communication jugé agressif », « on a peur d’avoir une réflexion… », « en réunion de service plus personne n’ose parler », « insinuations déplacées sur le physique, la tenue », « tension des REP avec la DAPE, REP en pleurs, portes qui claquent… », propos malséants à la limite de l’injure (le verbatim est édifiant…), « Les REP sont allés voir la directrice pour qu’elle n’agisse pas à la hussarde, qu’elle soit plus bienveillante : sans effet… ». Et, en conséquence de cela, de nombreux arrêts maladie avec des situations de très grande détresse psychologique.

A la décharge de la DAPE,  la DT n’est pas exempt de responsabilité dans cette situation : elle a fermé les yeux longtemps, avant de se perdre dans des comportements inadaptés (« l’intervention de (la DT) a été mal perçue ») en manipulant et/ou couvrant la DAPE (selon l’interprétation).

Afin de garantir la levée totale du danger incriminé, l’enquête conclue notamment que le déplacement de la directrice d’agence (demande très majoritaire formulée par les personnes auditionnées), dans son propre intérêt et celui du collectif, constitue un préalable à la bonne mise en œuvre des préconisations.

Compte tenu des constats, quelle est selon vous la réponse de la DR aux préconisations de la commission d’enquête ?
Et oui, votre première idée était la bonne (nous sommes tellement habitués au pire avec notre DR…).
C’est bien le pire que la DR a mis en œuvre :
►La DR a déplacé les REP, alors que de l’avis de tous (personnels audités et enquêteurs) ils étaient bienveillants, en soutien, faisant tampon entre la DAPE et les agents.
►La DR refuse de déplacer la DAPE.
►Alors que, de l’avis même de l’inspectrice du travail recueilli en CHSCT, n’importe quel agent aurait été frappé d’une sanction disciplinaire (avertissement minimum) compte tenu des témoignages recueillis (pour rappel : « management de la DAPE considéré comme trop autoritaire, trop directif, avec notamment un mode de communication jugé agressif », « on a peur d’avoir une réflexion… », « en réunion de service plus personne n’ose parler », « insinuations déplacées sur le physique, la tenue », « tension des REP avec la DAPE, REP en pleurs, portes qui claquent… », propos malséants à la limite de l’injure (le verbatim est édifiant…) », la DAPE de l’agence de « Taisons-nous » s’en tire sans le moindre dommage, et est clairement soutenue par la DR.
Pour ceux qui en doutaient encore, voici la preuve que la Direction persiste dans le déni, le mépris, et la rupture du dialogue social, à un moment où la souffrance au travail à Pôle emploi atteint un sommet jamais atteint, au point que la presse s’empare de ce sujet très régulièrement.

L’Inspectrice du travail est aujourd’hui saisie du dossier, et les membres du CHSCT territoire lorrain n’en resterons pas là : ils useront de tous les moyens possibles pour forcer la DR à donner suite aux préconisations posées par le rapport d’enquête, le déplacement de la DAPE étant le préalable indispensable. Il est notamment impensable que la DAPE suive les agents lors du déménagement prochain qui doit être pour eux l’occasion d’un nouveau départ.

Le DR foule aux pieds le dialogue social !

►Non-respect des procédures et du code du travail,
►Non-respect des préconisations suite à expertise,
►Non-respect des engagements suite au diagnostic ELEAS,
►Non-respect des délibérations des élus,
►Manquements et négligences conduisant à des alertes pour danger grave et imminent,
►Passage en force permanent,
►Management autoritaire et absence de bienveillance,
►Négation de la souffrance du personnel.

La coupe est pleine !

A tel point que les organisations syndicales sont aujourd’hui unanimes (déclarations communes intersyndicales, boycott de certaines instances…)

L’attitude de la Direction est d’autant plus scandaleuse que la souffrance au travail à Pôle emploi est objectivée de multiples façons (arrêts maladie, agressions…).

-le baromètre social et la QVT ne sont que des leurres et des cache-misère destinés à sauver l’image de Pôle emploi, et n’enrayent aucunement la dégradation de nos conditions de travail et la casse de nos métiers.

-Le pilotage par les résultats, le rythme effréné et pathogène de la politique de réorganisation et de management, et les perspectives d’avenir plutôt sombres promises à Pôle emploi (rapport CAP22 et annonces gouvernementales) produisent du découragement, du stress, des burn-outs, une perte de repères et une perte de sens dans nos métiers.

-La presse y consacre de nombreux articles (voir sur le site de la CGT PE Grand Est les articles de France info consacrée à la souffrance au travail à Pôle emploi qui est comparée à celle passée de France Télécom…)

-Une information judiciaire est en cours contre Pôle emploi pour harcèlement moral, mise en danger délibérée d’autrui, non-assistance à personne en danger, homicide involontaire et conditions de travail contraires à la dignité de la personne. On dénombre au moins 17 suicides à Pôle emploi depuis la fusion et de nombreuses tentatives…

Maintenant ça suffit !
Mépriser les élus du personnel, c’est mépriser le personnel.

Ne nous laissons plus faire !

Nous devons collectivement exiger d’être respectés !

Pour accéder au tract, cliquer ici