Conséquence du prélèvement à la source sur l’allocation vacances et 13eme mois

Fin janvier, la DG a convoqué une réunion DSC afin d’aborder notamment les problématiques posées par la mise en place du Prélèvement A la Source (PAS) concernant l’allocation vacances et le 13eme mois.

L’allocation vacances est versée en juin avec un acompte de 75% en mai et le 13ème mois est versé en décembre avec un acompte de 75% en novembre.

Or le PAS, ne s’appliquera que sur les mois de juin et décembre. En effet, les sommes versées en mai et en novembre ne sont que des acomptes.

Le maintien du versement de l’acompte à hauteur de 75% aurait entraîné pour un certain nombre d’agents, une rémunération nette versée en juin en décembre inférieure à un mois courant (puisque sur ces deux mois le montant du PAS seront quasiment doublés).

Pour éviter cette situation, la DG a proposé de « minorer » les acomptes à 60% en mai et novembre (au lieu de 75%) et donc d’avoir un versement de 40% en juin et décembre (au lieu de 25%).

Cette proposition a fait l’objet d’un avenant à la CCN.

Si nous ne sommes pas en désaccord avec cette proposition, nous avons alerté la DG sur le fait que cette minoration des acomptes pouvait également mettre des agents en difficulté.

A notre demande, la DG s’est engagée à accorder toute les demandes d’acomptes complémentaires (relatives au différentiel de 15%) demandées en mai et en novembre.

NAO 2019: rien c’est déjà quelque chose… et trois fois rien c’est encore trop

Pour la deuxième année consécutive, encéphalogramme plat pour les salaires.
La réunion de NAO salaires du 27 février 2019 a confirmé que – tout comme en 2018- la direction générale de Pôle emploi n’augmentera pas les salaires du personnel en 2019 (part fixe et valeur du point). Le discours de la DG est sans ambigüité : « Pôle emploi ne dispose d’aucune marge de manoeuvre ! ».
Alors que depuis 2010, la perte de pouvoir d’achat est supérieure à 7%, avec beaucoup d’ironie la DG justifie la non augmentation de la valeur du point et de la part fixe par le fait que « les salaires augmenteraient, selon lui, 3 fois plus vite que l’inflation » !

Pour lire la suite et accéder au tract, cliquer ici

Grève intersyndicale à Pôle emploi le 19 mars 2019: toutes et tous mobilisés !

Suite à la journée de grève et de mobilisation particulièrement réussie du 20 novembre, nous avons de nouveau rencontré un conseiller du Ministère du travail ainsi que des Présidents de groupes parlementaires.

Cela a permis d’obtenir une « mission flash » de l’assemblée nationale, avec audition de l’intersyndicale le 24 janvier.

Comme prévu, nous avions également demandé à être reçu par le Conseil d’Administration de Pôle emploi. Le Président de CA nous a répondu que cela ne rentrait pas dans le cadre de ses attributions mais il nous a demandé de porter à sa connaissance toute délibération du CCE sur ce sujet.

De nouvelles réunions intersyndicales se sont tenu en janvier. L’ensemble des organisations syndicales qui ont appelé à la grève du 20 novembre, sauf la CFTC, ont acté de la volonté de poursuivre le travail en commun pour construire une mobilisation qui se traduira par une journée de grève le 19 mars 2019.

La plateforme revendicative continue à porter sur les effectifs mais également sur les emplois, missions, salaires et conditions de travail.

 

Le 19 mars 2019, il faut poursuivre et intensifier la mobilisation déclenchée en novembre 2019.

 

Nous le savons, pour Pôle emploi, l’année 2019 sera l’année d’une nouvelle convention tripartite et d’une nouvelle convention assurance chômage. Mais elle sera aussi celle du danger lié aux prochaines Lois de Finances qui induiront de nouvelles suppressions de postes déjà prévues par le gouvernement, et des incertitudes sur l’avenir du financement de Pole Emploi.

A cela s’ajoute des conditions de travail de plus en plus difficiles pour les agents tant en agence qu’en structure mais également pour l’encadrement local. Même si le DG se et nous « félicite » régulièrement pour « nos performances et nos efforts », les remerciements ne se transforment pas en espèces sonnantes et trébuchantes et en reconnaissance concrète pour l’ensemble du personnel de Pole Emploi : les pertes de pouvoir d’achat s’accumulent au fil des ans autant pour les agents de droit privé avec des NAO souvent égales à zéro, que pour les agents de droit public avec le gel du point d’indice.

La journée de grève du 20 novembre nous a déjà permis de peser sur les interlocuteurs politiques que nous continuons à rencontrer et d’obtenir une mission parlementaire sur les effectifs et les moyens de Pôle emploi. Cependant, une seule journée de mobilisation ne peut suffire à inverser la tendance. Nous devons montrer notre détermination en maintenant le rapport de force pour sécuriser l’avenir de Pôle Emploi et de son personnel.

C’est pourquoi l’intersyndicale appelle tous les personnels à cesser le travail le mardi 19 mars.

Pour nos emplois, nos missions, nos salaires et nos conditions de travail

TOUTES ET TOUS EN GRÈVE LE 19 MARS

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le second communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le troisième communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le quatrième communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour répondre à l’urgence sociale, la CGT appelle à la grève le 5 février

Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales.
La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays.
Gouvernement et patronat sont restés sourds et sont responsables de la crise actuelle.
Ce ne sont pas les mesurettes récentes annoncées par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes qui répondent aux urgences sociales.
Les 57 milliards d’euros versés aux actionnaires des grandes entreprises démontrent l’ampleur des richesses créées par les travailleurs.
Au-delà des mobilisations des citoyen-ne-s depuis de nombreuses semaines, il est indispensable de construire un rapport de force, notamment par la grève, pour imposer au patronat la redistribution des richesses.
La CGT appelle les salarié-e-s, les agent-e-s, les jeunes comme les retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi à se mobiliser ensemble par la grève et les manifestations pour obtenir :

•    une augmentation du Smic, du point d’indice, de tous les salaires et  pensions  ainsi que des minimas sociaux ;
•    une réforme de la fiscalité : une refonte de l’impôt sur le revenu lui conférant une plus grande progressivité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (ex. : GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;
•    la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
•    le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
•    le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.

La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée.

LE 5 FEVRIER  2019

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS

Pour lire le tract CGT, cliquer ici
Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Lieux de rassemblements et de manifestations connus à ce jour:
STRASBOURG: 10h00 place de la République
NANCY: 14h00 place Dombasle
BAR-LE-DUC: 14h00 gare SNCF
SAINT-AVOLD: 14h00 rond-point CORA

La CGT réclame une prime de 1000 euros pour les agents de Pôle emploi

En ouverture du CE du 20 décembre 2018, la CGT a lu une déclaration argumentant  la nécessité pour Pôle emploi d’attribuer une prime à ses agents, à l’instar de ce qui se produit dans d’autres entreprises ou établissements publics, afin de répondre au décrochage de pouvoir d’achat enregistré depuis plusieurs années:

« Le mouvement de protestation contre les taxes sur les carburants a pris une telle ampleur qu’il a permis de mettre à la une l’énorme retard pris par les salaires sur le coût de la vie dans notre pays depuis des années.

Bien que la France soit parmi les premières puissances mondiales en terme de PIB, les richesses produites par les salariés font exploser les profits mais ne bénéficient que bien trop peu aux salariés.

Les agents publics de Pôle Emploi sont victimes du gel du point d’indice depuis très longtemps. A cela s’ajoute l’amputation discriminatoire d’un jour de carence en cas de maladie.

Pour les salariés de droit privé de Pôle emploi, les revalorisations sont nulles ou minimalistes selon les années. La politique d’égalité salariale est financée par les agents eux-mêmes puisque elle est prélevée sur une enveloppe globale
d’augmentations individuelles déjà insuffisante.

Contrairement au discours officiel, le service à rendre ne diminue pas : il y a de plus en plus d’inscrits toutes catégories. Les catégories d’inscrits qui travaillent régulièrement sont celles qui augmentent le plus. Chaque mois, leur allocation doit être recalculée en fonction de leur salaire déclaré puis attesté par leur bulletin de paie. Les injonctions gouvernementales (PIC, etc.) viennent s’ajouter, sans s’y substituer, aux sollicitations des usagers.

Et pourtant nous sommes de moins en moins nombreux à assurer le service. De novembre 2017 à novembre 2018, nous avons déjà perdu sur la région Grand Est 74 CDI, 13 CDD et 120 CUI, soit 4% de l’effectif en ETP. Nous qui restons, nous faisons aujourd’hui gratuitement le travail que faisaient ceux qui sont partis. Cela ne peut pas durer.

Alors, oui, nous réclamons pour chacune et chacun des agents de la région la prime de 1.000 euros annoncée par le Président de la République. Cette prime, nous considérons qu’elle représente une partie de ce qui nous est dû. Au nom de la CGT Pôle Emploi Grand Est, nous demandons le versement de 1.000 euros à chacune et chacun des agents de la région Grand Est. »

Bernard Adrian (élu CGT au CE)

Réponse de la DG: les Etablissements Publics Administratifs ne sont pas concernés par le dispositif….

Si nous souhaitons nous faire entendre, il ne faudra compter que sur notre mobilisation.

Pour en finir avec l’idée reçue des « charges » sociales…

Nous entendons de plus en plus le gouvernement et le patronat nous rabâcher à longueur de journée le « poids insupportable des charges sociales ».

Mais c’est quoi une « charge » ?

Sa définition : « ce qui pèse, qui coûte, qui cause une gêne ». Les mots ne sont pas neutres et finissent à force d’être ressassés par travestir un mensonge grossier une vérité première.

La Sécurité sociale n’est pas une « gène » que l’on sache, bien au contraire. Nous COTISONS, c’est-à-dire  que nous versons une somme en même temps que d’autres afin de financer une dépense commune.

Le terme « charge sociale » n’existe pas !

Cette invention idéologique du terme « charge sociale », n’est que de la propagande.

Sur nos feuilles de paie (pour ceux qui ont la chance d’en avoir une), il y a un « salaire brut » en haut et un « salaire net » en bas, dans les deux cas, c’est du salaire.

Un « salaire net » qu’on touche et que l’on consomme tout de suite. Et un « salaire brut » constitué d’une partie de « cotisations sociales » : c’est une part de salaire socialisé, mutualisé, mise dans un pot commun et redistribuée à chacun selon ses besoins.

Pour lire le tract, cliquer ici