Lettre ouverte de la CGT au DG pour demander d’ouverture de concertations sur les grilles agents publics

En parallèle de la demande d’ouverture de NAO portée par l’ensemble de l’intersyndicale nationale, la CGT Pôle emploi demande au DG l’ouverture de concertations sur les grilles des agents publics.
Les grilles des agents publics de Pôle emploi n’ont quasiment pas évoluées depuis 2003, à l’exception de la modification statutaire qui est entrée en vigueur le 1er février 2021 mais qui n’a pas permis une réelle revalorisation, du fait du budget accordé par les Ministère de tutelles sur la classification.
Avec la mise en place de PPCR (Parcours Professionnels Carrières et Rémunérations) dans la fonction publique, on ne peut que constater le décrochage des grilles des agents publics de Pôle emploi avec celles du reste de la fonction publique, notamment sur les fins de grilles.
Nous avons porté cette demande de concertations à plusieurs reprises, notre fédération l’UFSE-CGT a également interpellé la DGAFP sur ce sujet en octobre 2022. La proposition que le DG a fait, d’envisager cette concertation fin 2023 n’est, pour nous, pas acceptable. Entre le temps de la concertation et les délais de parution des décrets cela signifierait une mise en application au plus tôt en 2025.
Avec le gel du point d’indice c’est près de 25% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000, que subissent les agents publics, soit un quart de leur traitement de base.
L’augmentation de la valeur du point d’indice est pour nous une priorité que nous menons avec l’ensemble de la fonction publique. Mais cela ne dédouane pas la DG de cette concertation.
La CGT Pôle emploi demande l’ouverture de concertations sur la revalorisation des grilles des agents publics de Pôle emploi avant la fin du 1er trimestre 2023.

Pour accéder à la lettre ouverte, cliquer ici

Pouvoir d’achat: lettre ouverte des organisations syndicales à la Direction de Pôle emploi

Les organisations syndicales de Pôle emploi CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, SNAP, SNU, STC, SUD et UNSA demandent l’ouverture de négociations salariales 2023 de toute urgence.
L’inflation actuelle s’inscrit dans la durée.
Ses conséquences, associées à l’insuffisance des augmentations collectives se traduisent par :
– Une baisse continue du niveau de vie
– Des départs de collègues motivés par des raisons financières.
C’est donc officiellement que nous souhaitons voir inscrire dans le calendrier social l’ouverture de NAO avant la fin du 1er trimestre 2023.

Pour accéder au courrier intersyndical adressé au DG, cliquer ici

Par ailleurs, la CGT a adressé au DG une lettre ouverte de demande d’ouverture de concertations sur les grilles agents publics: cliquer ici

AMPLIFIONS NOTRE MOBILISATION, TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 10 NOVEMBRE !

Les journées de grève des 29 septembre, des 18 et 27 octobre – dans un cadre interprofessionnel -manifestent une colère sociale qui ne cesse de croître et se traduisent par une remontée des mobilisations dans tous les secteurs. C’est tout le monde du travail, y compris à Pôle emploi, qui est concerné par les reculs sociaux et l’austérité imposés par le gouvernement.

Pour lire le communiqué CGT Pôle emploi Grand Est, cliquer ici

EN GREVE LES 27 OCTOBRE ET 10 NOVEMBRE

EN GREVE LES 27 OCTOBRE ET 10 NOVEMBRE

 Le gouvernement ne cède sur rien :ni sur la question des salaires, ni sur la question du partage des richesses, il  impose de nouveaux reculs sociaux avec les projets de réformes assurances chômage et retraites et confirme  son attitude autoritaire avec l’utilisation du 49.3.

La CGT a décidé d’amplifier le rapport de force en appelant à la mobilisation et à la grève les 27 octobre et 10 novembre.

Pour lire le communiqué CGT Pôle emploi, cliquer ici

Mobilisations et grèves le 18 octobre pour l’augmentation des salaires et la défense du droit de grève

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi, pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.
Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.
Pourtant et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.
C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.
La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public.
Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans
tous les secteurs professionnels, public comme privé.
C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.
Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.
Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

Pour accéder au communiqué intersyndical interprofessionnel, cliquer ici

Nombre de revendications portées par cet appel trouvent à se traduire pour Pôle
emploi, qu’il s’agisse :
– De la sortie des politiques d’austérité et l’octroi de moyens budgétaires pour le
Service Public de l’Emploi et la protection sociale
– De l’arrêt de la contrainte exercée sur les privés d’emploi
– Des recrutements de personnels en CDI
– De la titularisation des collègues précaires qui le souhaitent
– De l’augmentation immédiate et significative des salaires, de la valeur du
point et de la part fixe pour les agents de droit privé, du point d’indice et des
grilles pour les agents publics
– De l’égalité salariale et l’égalité professionnelle entre les femmes et les
hommes
– De l’abandon définitif des reformes de régime de retraite et de l’assurance
chômage.

Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Lieu de manifestation connus à ce jour:

METZ: 14h00 place de la République

NANCY: 14h00 place Dombasle

STRASBOURG: 11h00 place Kléber

NAO 2022: LA CGT POLE EMPLOI REFUSE D’ENTERINER LA BAISSE DU NIVEAU DE VIE DES AGENTS !

Après deux réunions de Négociations Annuelles Obligatoires, la proposition d’un accord sur une augmentation des salaires s’est transformée en un accord « salaires et Partage de la valeur » et vient d’être signé par CFECGC, CFDT, FO et le SNAP. Il va donc s’appliquer.

Dans un contexte d’inflation annuelle à 7% (8% pour l’alimentaire, 15% pour les transports, 22% pour l’énergie), sans compter son évolution estimée par le gouvernement à +4,5% en 2023, ces propositions sont insuffisantes et entérinent pour toutes et tous une perte de salaire et de pouvoir d’achat !
La CGT Pôle emploi est consciente de l’urgence financière pour chacune et chacun d’entre nous, mais les mesures proposées telles la prime de partage de la valeur ou le rachat de jours RTT occultent l’essentiel : l’obtention d’une augmentation générale et
pérenne de nos salaire !

Pour accéder au tract, cliquer ici