Retraites: pas de trêve jusqu’au retrait !

Communiqué intersyndical du 17 décembre 2019.

Ce mardi 17 décembre à l’appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l’ensemble du territoire.

Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d’un autre projet pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c’est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.

Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.

Pour accéder au communiquer intersyndical, cliquer ici

NB: observez quelles sont les organisations syndicales qui n’apparaissent pas dans l’intersyndicale et tirez-en les conclusions qui s’imposent ! Les syndicats dit « réformistes » sont en réalité complices et accompagnateurs de tous les reculs sociaux dont vous êtes victimes, vous, vos enfants, et les générations à venir si cela ne change pas… Il est temps d’ouvrir les yeux et d’entrer en résistance !

Retraites: le 5 décembre tous en grèves pour nos retraites !

TOUS ENSEMBLE, STOPPONS LE PROJET DE REGRESSION SOCIALE !

NE CROYEZ PAS LA TELE: LE  5 DECEMBRE, CE N’EST PAS UNE GREVE DES TRANSPORTS. C’EST LA GREVE DE TOUS LES SALARIES POUR SAUVER NOS RETRAITES !

Malgré le profond mécontentement qui s’exprime depuis plusieurs mois dans tout le pays, le gouvernement continue à dérouler sa feuille de route et à appliquer son programme de destruction de notre modèle sociale.

Que ce soit sur l’éducation, les services publics, la santé ou encore notre système de retraite tout va dans le même sens : réduire « la dépense publique ». En clair c’est réduire le financement de tous les services et droits qui nous sont utiles au quotidien.

Un système par points au service de la finance au détriment des retraités

Ce système de retraite s’inscrit dans un projet de société construit sur le modèle libéral : il met en place un mécanisme purement gestionnaire et comptable de la retraite. Les points acquis pendant la vie professionnelle ne garantiront pas un niveau de pension suffisant.

La valeur du point au moment de la retraite sera tributaire de la conjoncture économique ou démographique, et sera-t-elle décidée à Bercy ou à Bruxelles ?

Cela peut changer et donc baisser chaque année

Les pensions ne seront plus déterminées en référence aux salaires, mais dépendront de la situation économique du pays. En cas de récession économique ou d’explosion du nombre de départ à la retraite, le point baissera et la pension sera plus faible. En Allemagne ou en Suède où un tel système existe, le montant des retraites a baissé fortement et rapidement.

La retraite de demain se construit dès aujourd’hui

Pour la CGT, il faut au contraire préserver et améliorer notre modèle social. Pour gagner de meilleures retraites, il faut augmenter les financements assis sur les cotisations sociales, part de notre salaire socialisé.

Ensemble, nous devons exiger :

  • Des droits garantissant dans tous les secteurs professionnels la possibilité d’un départ dès 60 ans.
  • Une pension d’au moins 75% du revenu net d’activité (pour une carrière complète) sans que celle-ci ne puisse être inférieure au SMIC.
  • La ré-indexation des retraites sur le salaire annuel moyen et non sur l’inflation, facteur de décrochage de pouvoir d’achat entre les actifs et les retraités.
  • La reconnaissance de la pénibilité au travail cette dernière ne devant pas être une fatalité. L’aménagement des fins de carrières avec un droit à un départ anticipé à la retraite à taux pleins à 55 ans voire 50 ans pour les métiers les plus pénibles est la garantie d’une espérance de vie en bonne santé pour toutes et tous.
  • La prise en compte pour les jeunes des années d’études, de formation et de recherche du 1er emploi.
  • La suppression des exonérations de cotisations sociales pour dégager 20 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites.
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, c’est 6.5 milliards d’euros pour les retraites.

Le jeudi 05 décembre 2019 nous serons en grève !!!

Retraités rackettés, salariés exploités, jeunesse sacrifiée, chômeurs criminalisés

MOBILISONS-NOUS !!!

 

Pour lire le diaporama sur la réforme des retraites, cliquer ici

Pour lire le communiqué de presse inter-fédéral, cliquer ici

Pour lire le tract sur les propositions de la CGT, cliquer ici

A chacun sa manif !

Les rassemblements et manifestations

 dans le Grand Est le 5 décembre 2019:

NANCY: 13h30 place de la République
LONGLAVILLE: 9h30 Espace moto lardin
METZ: 14h00 place de la Gare
EPINAL: 14h00 place Foch (devant la Gare)
SAINT-DIE-DES-VOSGES: 10h00 place Pierre Sémar (devant la gare)
BAR-LE-DUC: 14h30 gare SNCF
COMMERCY: 10h30 Place du château
VERDUN: 9h30 parking du 8 mai
STRASBOURG: 13h30 place de la Bourse
MULHOUSE: 13h30 place de la Bourse
REIMS: 10h00 maison des syndicats
CHALONS-EN-CHAMPAGNE: 10h00 maison des syndicats
EPERNAY: 10h00 place Carnot
VITRY-LE-FRANCOIS: 16h30 sous les Halles
CHARLEVILLE-MEZIERES: 13h30 Parc des expositions

 

 

 

Retraite: refusons la liquidations de notre modèle social ! Appel à la grève et aux manifestation Mardi 24 septembre 2019.

Delevoye/Macron fossoyeurs de notre sécurité sociale !

Dès les premières pages du rapport, Delevoye met honteusement en exergue, l’exposé des motifs de l’ordonnance du 4 octobre 1945 portant organisation de la sécurité sociale pour opposer quelques pages plus loin la volonté d’effacer l’incertitude du lendemain et le principe de la solidarité.

Delevoye et Macron poursuivent la destruction du programme du CNR :

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. »

D. Kessler ex vice-Pdt du MEDEF dans Challenges le 4 octobre 2007.

La retraite : Une réforme de tous les dangers !

Cette réforme n’est pas une réforme de plus des systèmes de retraites en France, elle signe leur FIN. Si cette réforme passe ils seront remplacés par un régime de retraite unique à point.

Les risques d’un régime à points.

Des pensions revues à la baisse :

La pension de retraite ne serait plus calculée sur les 25 meilleures années, comme dans le privé ou sur les 6 derniers mois de traitement comme dans le public actuellement mais sur toute la carrière professionnelle, prenant ainsi en compte les « moins bonnes années » (petits boulots, temps partiel, etc.).

Aujourd’hui, avec notre système, afin d’éviter une minoration du montant de la retraite, ces « moins bonnes » années sont prises en compte pour la durée de cotisation, mais sont écartées du calcul de la retraite. Avec la retraite par points, ces années auront un impact catastrophique sur le montant de la retraite.

Un montant instable :

Chaque salarié devra cumuler des points tout au long de sa carrière qui se transformeront en pension en fonction de la valeur du point lors du départ à la retraite.

Cette valeur du point ne sera pas stable et pourra varier chaque année en fonction de la conjoncture économique ou démographique car c’est elle qui garantira l’équilibre financier du système.

De fait le montant de la pension ne pourra être connu qu’au moment du départ à la retraite en fonction de la valeur du point du moment. Ceci permettra aux gouvernements une baisse automatique des pensions sans réforme.

La réforme Macron c’est la fin d’un système qui nous garantit des droits ! Le montant de la pension va devenir une variable d’ajustement du système

Un tour de passe-passe pour allonger l’âge de départ à la retraite :

Nous l’aurons bien compris, le soi-disant maintien de l’âge de départ à la retraite à 62 ans ne signifie plus grand-chose dans un régime à points avec un âge pivot à 64 ans avec décote et surcote. Le but est simple : que les salariés ne partent pas avant cet âge pivot de 64 ans et soient même incités à partir plus tard. Et les dernières annonces de Macron n’y changent rien, l’objectif sera le même. Entre la prise en compte de l’intégralité de la carrière et les variations du point, les salariés seront obligés de partir de plus en plus tard pour avoir un minimum de pension pour vivre.

Des périodes de maternité, maladie, invalidité, chômage réduites à peau de chagrin.

Ces périodes, prises en compte dans le régime actuel sont remises en question dans un régime à points. En clair, certaines périodes disparaitraient comme les 8 trimestres de majoration pour enfants quant aux autres il faudra remplir des critères limitatifs comme être en arrêt depuis au moins 30 jours pour la maladie ce qui exclura une grande partie des bénéficiaires actuels.

Danger d’une retraite par capitalisation.

Le budget des retraites, quasiment équivalent à celui de l’État échappe aujourd’hui aux marchés financiers. Avec un régime à points, c’est terminé. La baisse des pensions va obliger inexorablement les salariés à se constituer une retraite par capitalisation avec tous les risques que cela comporte (baisse de l’action, Krach boursier, détournement frauduleux…

Ne laissons pas Macron jouer avec nos retraites mobilisons-nous contre cette réforme.

D’autres choix sont possibles.

La CGT est porteuse de vrais propositions dans le cadre du maintien et de l’amélioration des régimes actuels :

•Retrait du projet Macron

• Maintenir et Améliorer le système actuel

• Garantir la possibilité de départ à 60 ans

• Assurer un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète (pension calculée sur la base des 10 meilleures années)

• Élever les minima de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète (basée sur les 10 meilleures années)

• Indexer les pensions sur l’évolution des salaires

• Permettre réellement des départs anticipés pour pénibilité, développer la prévention, aménager les fins de carrière

Pour une retraite solidaire, qui maintienne le niveau de vie et qui réduise les inégalités,

Appel à la grève et aux manifestations Mardi 24 septembre 2019

Les manifestations prévues le 24 septembre:

METZ: 14h00 Gare SNCF; 

NANCY : 14h30 Place Dombasle; 

BAR-LE-DUC: 14h30 Gare SNCF; 

COMMERCY: 10h00 Place du Château

Pour accéder au tract, cliquer ici

Pour accéder au dossier complet sur le site de la confédération CGT, cliquer ici

Pour visionner la vidéo de l’interview de Philippe Martinez (France Info), cliquer ici

Pour répondre à l’urgence sociale, la CGT appelle à la grève le 5 février

Depuis de nombreuses années, les politiques menées au service du capital par les gouvernements successifs génèrent de fortes injustices sociales, territoriales et fiscales.
La CGT n’a cessé d’alerter les pouvoirs publics, de mobiliser dans les entreprises et les services contre des reformes régressives et pour une autre répartition des richesses produites dans le pays.
Gouvernement et patronat sont restés sourds et sont responsables de la crise actuelle.
Ce ne sont pas les mesurettes récentes annoncées par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes qui répondent aux urgences sociales.
Les 57 milliards d’euros versés aux actionnaires des grandes entreprises démontrent l’ampleur des richesses créées par les travailleurs.
Au-delà des mobilisations des citoyen-ne-s depuis de nombreuses semaines, il est indispensable de construire un rapport de force, notamment par la grève, pour imposer au patronat la redistribution des richesses.
La CGT appelle les salarié-e-s, les agent-e-s, les jeunes comme les retraité-e-s, les privé-e-s d’emploi à se mobiliser ensemble par la grève et les manifestations pour obtenir :

•    une augmentation du Smic, du point d’indice, de tous les salaires et  pensions  ainsi que des minimas sociaux ;
•    une réforme de la fiscalité : une refonte de l’impôt sur le revenu lui conférant une plus grande progressivité afin d’assurer une plus grande redistribution des richesses et d’alléger le poids de l’impôt indirect (TVA, TICPE) pénalisant les salariés et les ménages, le paiement des impôts en France de grandes sociétés (ex. : GAFA), une imposition plus forte des plus hauts revenus et de la détention de capital ;
•    la suppression des aides publiques aux entreprises (CICE, et exonérations diverses, etc.) qui ne servent ni l’emploi, ni la revalorisation des salaires, ni l’investissement de l’appareil productif et mettent à mal notre protection sociale ;
•    le développement des services publics, partout sur le territoire, en réponse aux besoins de la population, avec des moyens suffisants en personnels pour un bon exercice de leurs missions ;
•    le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester remis en cause par le gouvernement.

La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée.

LE 5 FEVRIER  2019

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS LES MANIFESTATIONS

Pour lire le tract CGT, cliquer ici
Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Lieux de rassemblements et de manifestations connus à ce jour:
STRASBOURG: 10h00 place de la République
NANCY: 14h00 place Dombasle
BAR-LE-DUC: 14h00 gare SNCF
SAINT-AVOLD: 14h00 rond-point CORA

Pour en finir avec l’idée reçue des « charges » sociales…

Nous entendons de plus en plus le gouvernement et le patronat nous rabâcher à longueur de journée le « poids insupportable des charges sociales ».

Mais c’est quoi une « charge » ?

Sa définition : « ce qui pèse, qui coûte, qui cause une gêne ». Les mots ne sont pas neutres et finissent à force d’être ressassés par travestir un mensonge grossier une vérité première.

La Sécurité sociale n’est pas une « gène » que l’on sache, bien au contraire. Nous COTISONS, c’est-à-dire  que nous versons une somme en même temps que d’autres afin de financer une dépense commune.

Le terme « charge sociale » n’existe pas !

Cette invention idéologique du terme « charge sociale », n’est que de la propagande.

Sur nos feuilles de paie (pour ceux qui ont la chance d’en avoir une), il y a un « salaire brut » en haut et un « salaire net » en bas, dans les deux cas, c’est du salaire.

Un « salaire net » qu’on touche et que l’on consomme tout de suite. Et un « salaire brut » constitué d’une partie de « cotisations sociales » : c’est une part de salaire socialisé, mutualisé, mise dans un pot commun et redistribuée à chacun selon ses besoins.

Pour lire le tract, cliquer ici

Ce qui se cache derrière le prélèvement de l’impôt à la source…

Le prélèvement à la source : une étape décisive vers la dissolution de la Sécu, des Allocations Familiales et de l’UNEDIC dans le budget de l’Etat.

Certains n’y voient que son « côté pratique ». Mais derrière le prélèvement à la source se cachent des enjeux et des conséquences irréversibles pour notre protection sociale, notre avenir, celui de nos enfants et des générations futures.

C’est la remise en cause d’une immense conquête de la classe ouvrière en 1946. Cette conquête avait été obtenue au prix du sang. Les combattants de la Résistance étaient dans leur immense majorité des ouvriers, des cheminots, des petits paysans et fonctionnaires. La bourgeoisie avait, sauf quelques exceptions, collaboré. La Libération était aussi la victoire des premiers sur la seconde.
Ne laissons pas la bourgeoisie, aux leviers de commande de l’Etat, nous reprendre ce que nos aïeux lui ont arraché !

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