La pandémie source de surveillance généralisée pour demain !

La pandémie source de surveillance généralisée pour demain !

(Communiqué du Comité Régional CGT Grand Est)

Les annonces faites par le gouvernement depuis plusieurs jours et les débats au parlement démontrent l’extrême gravité de la situation pour la population et le monde du travail en matière de libertés individuelles et publiques mais aussi l’avenir de notre démocratie.
Il n’aura pas suffi au Président de la République et son gouvernement de manipuler l’opinion publique, en nous mentant, en gérant cette crise comme des amateurs puis en réprimant au lieu de faire de la pédagogie avec un véritable discernement, en nous surveillant avec des drones et surtout, en n’ayant pas depuis début janvier, anticipé cette pandémie… non il semblerait que le pire reste à venir !
Ainsi donc, après les excès de langage guerrier du Président sur cette crise sanitaire, nous avons droit maintenant à des brigades, des dispositifs de traçage réduisant à néant nos libertés, ne respectant pas la confidentialité, niant notre consentement à l’utilisation de données plus que sensibles, insultant le secret médical ! Les déclarations voulant rassurer sur ces points n’ont pas atteint leur objectif…
Dans la même veine, les conseils d’administration des caisses de sécurité sociale ne sont quasiment plus réunis, même en visio-conférence. Nous sommes donc très loin du respect du paritarisme. Circulez car il n’y a rien à voir, tout le monde doit suivre et il est vrai que certains sont très disciplinés à le faire… Pour ce qui concerne les salarié-es de la sécurité sociale leur questionnement est profond et leurs critiques sur la mise en place de ces dispositifs sont également vives.
Le dogme ultra libéral a conduit au désastre. Or, les salarié-es, en particulier celles et ceux qui ont continué à bosser dans la santé, le médico-social, le social, le commerce, le nettoiement, les transports, … ne sont pas disposé-es à l’oublier. Maintenant, place à la société de surveillance avec l’aide de logiciels, robots et autres gadgets !
Nous exigeons l’arrêt de cette dérive autoritaire et de ce contrôle social généralisé !
Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques de protection et de tests pour toute la population ! Priorité au financement de la recherche et non aux dispositifs de surveillance !
Stop aux « profiteurs de guerre » et au développent des inégalités devant cette protection élémentaire !
Les inégalités territoriales dans la gestion de crise sont aujourd’hui insupportables. Les tests par exemple doivent réellement se mettre en place partout où il y a nécessité.
La santé publique est incompatible ni avec la dictature du marché, ni avec celle des apprentis sorciers de surveillance sans limite. Nous attendons plutôt un véritable débat sur la recomposition de la vie dans la cité et dans les entreprises avec une approche progressiste et respectueuse des droits fondamentaux et du droit du travail, qui seront à faire évoluer dans la seule optique de mieux protéger les travailleurs.

Pour accéder au communiqué format PDF, cliquer ici

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après.

POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT EN RUPTURE AVEC LE DÉSORDRE NÉOLIBÉRAL

En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid.
La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Elle est une étincelle sur un baril de poudre qui était prêt à exploser. Emmanuel Macron, dans ses dernières allocutions, appelle à des « décisions de rupture » et à placer « des services […] en dehors des lois du marché ». La CGT et d’autres organisations, conscientes de l’urgence sociale et écologique et donnant l’alerte depuis des années, n’attendent pas des discours mais de profonds changements de politiques, pour répondre aux besoins immédiats et se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde.

Pour lire l’intégralité de la tribune unitaire, cliquer ici

Pour signer la pétition, cliquer ici

Après la suspension, obtenons la suppression totale et définitive des jours de carence !

Dans le cadre de la crise sanitaire Coronavirus-Covid19 que nous traversons, le gouvernement a fini par annoncer, après de longues et inadmissibles tergiversations, la suspension des jours de carence maladie tant pour les salariés du privé que pour ceux du secteur public.

C’est une première avancée obtenu grâce à une démarche syndicale unitaire et constante mise en place dès le 17 mars.

Cette suspension est somme toute normale : les jours de carence, dispositif injuste quelle que soit la période, était devenue intolérable dans la situation exceptionnelle que nous connaissons où des centaines de milliers de travailleurs assument, souvent au péril de leur propre santé, les missions dont nous avons toutes et tous besoin.

Mais la suspension n’est pas suffisante : il faut obtenir l’abrogation totale et définitive des jours de carence.

Cette question du jour de carence remis au devant de la scène dans le contexte de la crise sanitaire pose le problème particulier concernant les agents publics, et notamment à Pôle emploi :
La loi de finance du 28 décembre 2011 avait imposé un jour de carence dans toute la fonction publique à partir du 1e janvier 2012, et par extension aux agents publics de Pôle emploi.
Présentée comme une mesure d’équité envers les salariés du privé, c’était en réalité un acte politique de démagogie anti-agents publics, socialement injuste et économiquement inefficace :
-la retenue pour jour de carence ne règle en rien le « déficit » de la sécurité sociale car l’argent ainsi économisé n’est pas reversé à la caisse de sécurité sociale mais reste bien dans celle des employeurs publics.
-le jour de carence pour les agents public est injuste car la très grande majorité des salariés du secteur privé (notamment à Pôle emploi) n’est pas assujettie dans les faits à la retenue pour jours de carence en vertu de nombreuses conventions collectives (dont la CCN Pôle emploi pour les salariés de droit privé) et accords d’entreprise qui garantissent le salaire (aucun dispositif similaire n’existant pour les agents publics).

La CGT, à Pôle emploi comme ailleurs, a toujours milité pour la suppression de la carence. Après la suspension appliquée actuellement en raison de la crise sanitaire, il nous faut obtenir sa suppressions totale et définitive, pour tous les salariés privés et publics.

C’est le sens de la déclaration syndicale unitaire et du courrier envoyé au Premier ministre.

Pour lire la déclaration syndicale unitaire, cliquer ici

Pour lire le courrier envoyé au Premier ministre, cliquer ici

Le revenu universel d’activité (RUA) : Un déversoir de la misère générée par la Start-Up Nation

Refusons le « Hashtag Marché de la pauvreté » de Macron !

La proposition gouvernementale du RUA :

La fusion d’une partie des minima sociaux et d’allocations diverses est contraire aux principes de solidarité défendus à la CGT. La consultation actuelle dirigée et contrainte dans ses objets et ses modalités nous prouve que le gouvernement a déjà décidé.
La CGT est opposée à cette mesure qui ne fera qu’aggraver la pauvreté. Les réformes actuelles attisant le mécontentement de la population, vont de fait la renforcer, et le gouvernement a besoin pour affirmer sa politique autoritaire, d’une pseudo-consultation
afin de museler toute forme de contestation.

RUA : Le fourre-tout de la misère

Le RUA est un « fourre-tout » qui va servir de déversoir à la pauvreté engendrée par la Start-Up Nation Macronienne. Il symbolise le mépris de la classe dirigeante vis à vis des plus précaires.
Avec la réforme de l’assurance chômage qui va exclure 700 000 privés d’emploi, ou celle annoncée, des retraites, le RUA va recueillir toute la pauvreté générée par les orientations de Macron et des gouvernements précédents.

 

Pour accéder à l’article complet, cliquer ici

Retraites: toutes et tous mobilisé(e)s le 20 février !

Communiqué intersyndical du 13 février 2020

Un rejet universel !

Largement majoritaire et de plus en plus confortée, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL renouvelle son exigence du retrait du projet de réforme des retraites.

Le rejet de ce texte est grandissant :

  • ✓ Les différentes institutions et caisses de sécurité sociale ont désormais rendu leur avis sur le projet de loi retraites. Et ils sont affligeants pour le gouvernement, aucune des consultations, de la CNAV à la CNNCEFP, n’est de nature à encourager à poursuivre le projet présenté. Bien au contraire.
  • ✓ Le Conseil d’Etat a rendu un avis d’une violence extraordinaire, pointant des insuffisances, des lacunes et des problèmes institutionnels. Du jamais vu !
  • ✓ Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire a lui aussi rendu un avis négatif. Un fait rare !
  • ✓ 100 % des barreaux et pratiquement toutes les professions libérales sont opposées et toujours en lutte contre le projet.
  • ✓ Les salariés du public et du privé prennent des initiatives multiples pour manifester leur opposition à ce projet. Le monde de l’éducation donne un bel exemple d’unité intergénérationnelle puisque la mobilisation concerne tout autant personnels, lycéens et étudiants.
  • ✓ Les experts de tout bord et de toute tendance se rejoignent tous dans l’analyse très critique du projet, confirmant les 3 rapports à charge de l’Institut de la Protection Sociale, y compris les inspirateurs de l’idée de régime universel qui viennent de dénoncer les impasses et les incertitudes du texte annexé au projet de loi actuellement examiné à l’Assemblée Nationale.
  • ✓ L’opinion publique, dont le fort soutien aux opposants n’a fait que croître, confirme dans toutes les enquêtes récentes très majoritairement le désaveu.

Et pourtant le gouvernement s’entête :

  • ➢ Il est sourd à la contestation massive de la grande majorité de la population.
  • ➢ Il n’a pas éclairci les innombrables points obscurs du projet
  • ➢ Il n’a pas de solution pour juguler le déficit créé par les exonérations de cotisations décidées par ce même gouvernement
  • ➢ Il fait peu de cas du débat démocratique en présentant un projet incomplet et mensonger et ce dans une urgence parlementaire que rien ne justifie.

Jusqu’où ira ce gouvernement, jusqu’où devrons-nous aller ?

Renforcée par tous ces soutiens unanimes, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL demeure déterminée et convaincue du bien fondé de poursuivre la mobilisation tout le temps nécessaire sur l’ensemble du territoire et parallèlement de renforcer l’information pour rétablir la vérité jusqu’au retrait de ce projet inutile et dangereux.

Toutes et tous mobilisé(e)s le 20 février 2020 !

 

Les rassemblements et manifestations dans le Grand Est:

Ardennes (08)

  • Charleville-Mézières :
    Pas d’information pour le moment

Aube (10)

  • Troyes :
    Pas d’information pour le moment
  • Bar-sur-Aube :
    Pas d’information pour le moment

Marne (51)

  • Reims :
    10h : manifestation, rendez-vous devant la Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix)
  • Châlons-en-Champagne :
    10h : manifestation, départ place de Verdun
  • Epernay :
    10h : Manifestation, départ devant la mairie

Haute-Marne (52)

  • Chaumont :
    Pas d’information pour le moment

Meurthe-et-Moselle (54)

  • Nancy :
    11h : AG interpro.
    13h30 : manifestation départ place de la République

Meuse (55)

  • Bar-le-Duc :
    14h : Manifestation départ gare SNCF.
  • Verdun :
    9h30 : Manifestation départ parking du 8 mai.
  • Commercy :
    17h : Manifestation départ place du Château.

Moselle (57)

  • Metz :
    14h : Manifestation départementale, Place de la gare

Bas-Rhin (67)

Haut-Rhin (68)

  • Mulhouse :
    13h30 : manifestation, départ place de la bourse

Vosges (88)

  • Épinal :
    14h : manifestation, rendez-vous quai de dogneville.

 

Non à la disparition des CARSAT et au démantèlement de la Sécurité Sociale

Le projet de loi instituant un système universel de retraite consacre son titre 4 à décrire une organisation et une gouvernance unifiées des acteurs actuels de la retraite.

Conséquences directes :

Au niveau national, création de la Caisse Nationale de Retraite Universelle (CNRU) par fusionde la CNAV et de la Fédération AGIRC-ARRCO.
Au niveau local, la création d’un réseau unique d’établissements, subordonnés à la CNRU, à la placedes CARSAT et des institutions de retraite complémentaire (Malakoff Humanis, AG2R…).
Ce faisant, en voulant ériger une protection sociale du XXIème siècle,  il met en pièces l’organisation historique par branches (Famille, Maladie, Recouvrement, Retraite, AT/MP) de notre Sécurité sociale issue des ordonnances de 1945 et du programme du Conseil National de la Résistance.

Pour le personnel, les conséquences sont importantes avec le transfert de leur contrat de travail dès 2021 (salaires, conditions d’emploi, conventions collectives, …)

Signez la pétition pour dire NON à la disparition des Carsatet au démantèlement de la Sécurité sociale: Cliquer ici