La CGT et l’intersyndicale demandent l’ouverture de négociations salariales

Los organisations signataires du courrier intersyndical font le constat que l’inflation a atteint le chiffre de 2,6 % en octobre 2021.
Depuis 4 ans, les négociations annuelles sur les salaires se sont toutes soldées par un gel de la valeur du point, de la part fixe et du point d’indice.
Au vu de ces constats et dans un contexte où de nombreux efforts supplémentaires sont demandés aux salariés et agents, nous vous invitons à ouvrir rapidement des négociations salariales dans l’objectif d’une revalorisation générale des salaires pour les agents privés de Pôle emploi et d’obtenir des tutelles la revalorisation des grilles des agents publics de Pôle emploi dès le 1er janvier 2022.

Pour accéder au courrier intersyndical adressé au DG, cliquer ici

Article connexe: pour accéder à l’article PDF « Le Net, le brut et les truands; l’arnaque du salaire net au niveau du salaire brut », cliquer ici

Contrat d’Engagement Jeunes – le Sabordage

Comment Macron saborde la Garantie Jeunes et les Missions Locales tout en se moquant de la Jeunesse !

Effet d’annonce entre contradiction et vacuité !
Empêtré depuis janvier 2021 dans une impasse, une sorte de NI-NI à la sauce politique
jeunesse : Ni Garantie Jeunes Universelle, Ni RSA Jeunes, le Gouvernement, à coup de com’ via les réseaux sociaux, nous balance son CEJ.
Acculé dans ses contradictions, Le Premier Ministre, dit à la fois que le CEJ « n’est pas un dispositif de plus ; Il ne vient pas s’ajouter aux nombreux dispositifs existants », tout en mentionnant qu’il s’agit, en parlant des jeunes de « renforcer les dispositifs qui leur sont destinés. Pas forcément en recourant aux recettes du passé, mais en innovant… »
Alors que le Gouvernement n’a jamais rien construit en matière de politique jeunesse
depuis 2017, voilà qu’il se réveille pour nous proposer un dispositif à son image.
Le CEJ détruit la Garantie Jeunes.
Le Gouvernement décide donc d’envoyer à la trappe la Garantie Jeunes. Comme
d’habitude, un dispositif en chasse un autre, toute l’histoire des missions locales est faite de ça : CFI, PAQUE, CIVIS, Garantie Jeunes…et désormais CEJ. Sans autre forme de procès
exit la Garantie jeunes !
Ce qui est exemplaire avec ce Gouvernement, c’est que le nouveau dispositif est annoncé pour une mise en œuvre en pleine campagne Présidentielle donc en toute fin de Mandat, au 1er mars 2022.

Le dénigrement des missions locales et des jeunes
Le discours du Premier Ministre est une insulte aux salariés des missions locales et à la
Jeunesse.
A propos de l’accompagnement proposé par le Service Public de l’Emploi :
« Les niveaux d’accompagnement sont souvent insuffisants ou se relâchent au bout de quelques semaines, sans nécessairement avoir atteint leur cible. » … « 35% des jeunes suivis en missions locales restent sans solution au bout de 6 mois. » … « La Garantie jeunes s’articule souvent mal avec les autres dispositifs ».
À propos des jeunes :
« C’est bien parce qu’il y a des emplois non pourvus que nous assumons de ne pas verser une allocation à tout jeune qui serait en recherche d’emploi avec le risque fort d’installer une prime à l’inactivité. »
Le CEJ un dispositif illusoire
Il faut méconnaître totalement l’accompagnement des jeunes pour oser proposer un tel
contour pour ce dispositif :
Un accompagnement intensif du début à la fin, de minimum 15 heures à 20 heures par
semaine, à raison d’un entretien par semaine…c’est irréaliste !
Comment exiger des droits et des devoirs aux jeunes dès lors qu’il sera impossible de tenir des engagements en matière d’accompagnement !

Les missions locales ne sont plus le pivot de l’accompagnement des jeunes !
Macron et Castex nous promettent un bel anniversaire pour les 40 ans des missions
locales en mars 2022 en ne leur confiant pas exclusivement le dispositif CEJ !
Les mots de l’Élysée le 29 septembre 2009 en Avignon sont effacés. C’en est fini des
missions locales comme pivot de l’accompagnement des jeunes.
Le CEJ, le cheval de Troie de la fusion Pole Emploi / Missions Locales au nom du SPE !
Et voilà le travail. L’air de rien le Gouvernement veut en finir avec les missions locales au nom du Service Public de l’Emploi. Et c’est par l’application CEJ que cela va se réaliser :
« Ce dispositif amplifie la nécessaire transformation des opérateurs du service public de l’emploi dont j’attends qu’ils soient opérationnels dès le début de l’année. »
La CGT revendique :
• La création d’une Agence Nationale pour l’Accompagnement et l’Insertion des Jeunes regroupant toutes les Missions Locales
• Un revenu d’accompagnement vers l’Autonomie et l’Emploi pour tous les jeunes (80% du SMIC CGT)

 

5 octobre 2021: l’urgence de faire grève

Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études ! Faire du 5 octobre une date incontournable de la mobilisation sociale

Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.

En cette rentrée, l’emploi est une des préoccupations essentielles des jeunes et du monde du travail.

La précarité est en forte hausse, et malgré une opposition unanime, la mise en œuvre de la réforme de l’assurance chômage reste d’actualité.

Le retour de la réforme des retraites que nous avons combattue et empêchée revient à l’ordre du jour. Gouvernement et patronat veulent imposer de nouveaux reculs sur les retraites.

Le chômage partiel a provoqué la plupart du temps des baisses de rémunération importantes.
Trop de salarié.es, notamment les travailleurs-ses particulièrement exposé-es et dits de « 2ème ligne », maintenu.e.s à de bas salaires ne voient aujourd’hui aucune perspective d’amélioration.
Les agent.e.s de la fonction publique attendent toujours et depuis des années des mesures salariales à la hauteur de la perte de leur pouvoir d’achat.

Les jeunes ont vu l’investissement dans les aides directes baisser ces dernières années. Le dernier recul en date étant la suppression du repas à 1 euro pour toutes et tous, dont nos organisations réclament le rétablissement.

L’objectif de la CGT est de donner les moyens aux organisations de préparer de façon active et très concrète la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle nationale du 5 octobre pour que la participation des salariés y soit la plus massive possible.

Pour vous y aider, vous trouverez ci-dessous (ou en cliquant ici) l’ensemble du matériel nécessaire et disponible pour organiser votre communication (affiches, flyers, visuels pour vos sites et pour vos différents réseaux… ).

Nos organisations exigent :

  • L’augmentation des salaires,
  • l’abandon définitif des contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage,
  • un vrai travail avec un vrai salaire pour toutes et tous et l’égalité professionnelle femmes/hommes ;
  • la conditionnalité des aides publiques selon des normes sociales et environnementales permettant de préserver et de créer des emplois ;
  • l’arrêt des licenciements et la fin des dérogations au Code du travail et garanties collectives.
  • un coup d’arrêt à la précarisation de l’emploi et à la précarité des jeunes en formation et une réforme ambitieuse des bourses ;
  • la fin des fermetures de services, des suppressions d’emplois, du démantèlement et des privatisations dans les services publics et la fonction publique et le renforcement de leurs moyens ;
  • Le rétablissement de tous les droits et libertés pour la jeunesse comme pour le monde du travail.

Nous affirmons l’urgence d’augmenter le SMIC et les grilles de classifications, le point d’indice de la fonction publique, les pensions, les minima sociaux et les bourses d’études.

Nous appelons les femmes et les hommes de toutes les professions, les jeunes, les retraité.es à se mobiliser, le 5 octobre, par la grève et les manifestations, pour obtenir de meilleurs salaires, pour leurs emplois et leurs droits et une meilleure protection sociale.

Nous vous invitons à prêter une attention toute particulière à la « carte des mobilisations ».
Pour accéder au tract intersyndical, cliquer ici
Pour accéder au tract confédéral CGT, cliquer ici
Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici
Rassemblements:
NANCY 14h Place Dombasle
METZ 15h Place de la République
BAR-LE-DUC 14h30 devant la gare
REIMS 10h Maison des syndicats 15 bd de la paix
STRASBOURG 14h Place Kléber
MULHOUSE 14h Place de la Bourse

NAO: une prime n’est pas la bonne réponse

DEPUIS 2017 NOS SALAIRES RESTENT SANS REVALORISATION !
MAIS POUR 2020, LA DG LACHE UNE PRIME POUR NOUS FAIRE AVALER LA PILULE !

Tout au long de la Négociation Annuelle Obligatoire (NAO) la Direction
Générale a rejeté toute possibilité d’augmentation de la valeur du point et
de la partie fixe des salaires des agents de droit privé. Ces revalorisations sont
pourtant bloquées depuis trop longtemps pour les salariés de Pôle emploi relevant de
la CCN, à l’instar de la valeur du point d’indice de la fonction publique pour les agents
de droit public.
La Direction s’inscrit donc dans une logique de prime, pour tous les agents.

Pour lire la suite, cliquer ici

17 septembre 2020: journée de mobilisation nationale et unitaire

Nous avons besoin d’un plan de rupture,
pas d’un énième plan de relance !

17 septembre journée de mobilisation nationale : protégeons les travailleurs avant les entreprises

Les entreprises richissimes du CAC 40 et d’ailleurs annoncent des plans massifs de suppression d’emplois afin de préserver leur capacité à verser des dividendes!

Nous avons besoin de projets industriels viables!

La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre sécurité sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès.
Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative.

Pour accéder au tract CGT, cliquer ici

Pour accéder au communiqué unitaire intersyndical, cliquer ici

Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Communications sur les ASC: tous les coups seraient-ils permis avant les élections professionnelles ?

Les « Tartarin de Tarascon » du CE, portés « aux manettes » en 2016, fanfaronnent et prétendent, à grand renfort de tracts, décrocher la Lune pour les agents, les chouchouter, les gâter, tels les nouveaux Avengers des Activités Sociales et Culturelles …

Mais la réalité est différente car les FAITS sont têtus. Petit florilège :

Les syndicats qui dirigent actuellement les ASC oublient le caractère social des Activités Sociales et Culturelles et rejettent la moyenne économique telle qu’elle existait auparavant (esprit de solidarité et de justice : donner plus à ceux qui ont moins, et moins à ceux qui ont plus, en prenant en compte les revenus, les charges et la composition du foyer.) Ainsi grâce à ces syndicats, le Directeur Régional au salaire confortable bénéficie des mêmes prestations que les agents de niveaux A ou 1…

(Par exemple, le voyage à New-York a donné lieu à tirage au sort, alors que l’application de la moyenne économique aurait permis à des agents de faire un voyage pour eux impossible sans l’aide du CE…)

Une proposition de la CGT visant à la mise en place d’une aide spécifique à la garde d’enfant a été rejetée. En 2019, les agents devront donc continuer à choisir entre être aidés par le CE pour leurs vacances ou être aidés par le CE pour la garde de leurs enfants (le reliquat de 600000€ sur l’exercice 2018 montre qu’il est tout à fait possible de couvrir cela…)

La façon dont sont gérés les dossiers de Secours d’Urgence est honteuse. En 2018, sur 80.000€ budgétisés, seulement 20.000€ ont été utilisés et, dans la très grande majorité, sous forme de prêts et non de dons ! 2019 est pire encore… La Commission Secours d’Urgence, dont le but est l’aide aux agents en difficultés, pinaille sur la gestion que les agents en difficultés font de leur budget et se permet de jouer l’inquisiteur, en proposant presque systématiquement moins que les assistantes sociales dont les positions souvent dures ont pourtant été critiquées en CHSCT.

Pour les syndicats qui dirigent le CE, le rôle de cette instance consiste à se décharger au maximum sur des opérateurs privés dans le but de se simplifier la tâche :

– En plus d’être un service excessivement coûteux, KALIDEA est d’une utilisation complexe, avec des dysfonctionnements réguliers. Des agents n’ont pas reçu leur dû, ou y ont renoncé…

– Le CE ne joue pas son rôle de négociation (exemple d’une réservation TOHAPI en mars pour 550e via le CE ; pour un prix public observé à 450e !?)

– Si on les avait laissé faire, il n’y aurait même plus de chalet ni de mobil home…

Une amende de 97803€ a du été payée par le CE pour attribution illégale de chèque vacances un 1e mai.

Une grande partie des budgets ASC 2017 et 2018 n’a pas été dépensée ; un trésor de guerre a été accumulé, que certains font valoir fort opportunément à l’approche des élections professionnelles en promettant monts et merveilles (« Voyez ce dont vous pourrez bénéficier grâce à nous… ! »).  La ficelle est un peu grosse, non ?

 

Dans le seul souci des salariés, la CGT propose de dépenser chaque année le budget des ASC, et de bien le dépenser, pour assurer l’accès à des prestations sociales rendues d’autant plus nécessaires par le contexte économique et social difficile (prestations enfant, aides sociales d’urgence, tourisme social, etc.) et concourir au développement culturel (billetterie, voyages, aides aux vacances, etc.) de chaque salarié quel que soit son statut, titulaires ou précaires.