Décryptage du Projet Loi Retraite

Vous trouverez ci-dessous deux liens vers deux articles décryptant avec précision le Projet Loi Retraite:

►Décryptage du Projet Loi Retraite par la FNPOS CGT (Fédération National des Personnels des Organismes Sociaux CGT)

Décryptage du Projet Loi Retraite par la fédération !

►Intervention de Denis LALYS Secrétaire général de la FNPOS

Intervention de Denis LALYS – Réforme des retraites

Retraite : stop à la duperie du gouvernement.

L’arnaque à « l’âge pivot ».

Le message du Premier ministre est clair : « Je confirme la volonté du gouvernement de construire un système universel de retraites, par répartition et par points comportant un âge d’équilibre. »

En d’autres termes : aucune concession n’est faite sur le contenue du projet de loi, pas même sur l’instauration d’un âge pivot nommé ici « âge d’équilibre ». Il s’appliquera pour tous dès l’entrée en vigueur du régime à point.

Alors, de quel compromis nous parle-t-on ? 

Le gouvernement avait évoqué, dès cet automne, sa volonté de reculer l’âge de départ à la retraite sans attendre la mise en place du nouveau système à point pour résorber la prévision de déficit, opportunément annoncée par le Conseil d’orientation des retraites  pour 2025.

Une volonté traduite dans le texte du projet de loi par l’instauration d’un « âge d’équilibre » qui devait débuter dès 2022, pour tous. C’est uniquement ce dernier point que le gouvernement propose provisoirement de suspendre. Charge à la « conférence de financement » que le Premier ministre propose de mettre en place de faire des propositions alternatives.

Comme nous en avons pris l’habitude, le gouvernement reprend vite d’une main ce qu’il a fait semblant de donner de l’autre.

En effet, peut-être pour que l’on ne se fasse pas trop d’illusion, il ne laisse à cette commission aucune marge de manœuvre. Le Premier ministre précise dans son courrier que « les mesures destinées à rétablir l’équilibre ne devront entraîner ni baisse des pensions pour préserver le pouvoir d’achat des retraités, ni hausse du coût du travail pour garantir la compétitivité de notre économie ».

Pas de quoi crier victoire… mais de quoi motiver pour amplifier et élargir encore la mobilisation.

Pour résumer la situation suite au prétendu retrait provisoire de l’âge pivot :

– pour ceux qui sont nés à partir de 1975, ça ne change rien : le système à points réduira leur retraite et les contraindra à partir (beaucoup) plus tard ou à crever de faim, ou à reprendre un travail après leur départ en retraite. En effet, la valeur du point pourra changer d’une année sur l’autre même pour ceux qui seront déjà en retraite. Chaque année, l’âge d’équilibre pourra reculer pour les nouveaux et futurs retraités.

– pour ceux qui sont nés entre 1960 et 1974 : pour que le retrait de l’âge pivot soit confirmé il faut que les syndicats trouvent 12 milliards sans augmenter les cotisations patronales, autrement dit mission impossible. Donc soit la CFDT va proposer elle-même le recul de l’âge de la retraite ou l’allongement de la durée de cotisation, soit le premier ministre va remettre l’âge pivot par ordonnance c’est à dire sans passer par le Parlement !

C’est donc important de rester mobilisés et de montrer que nous sommes déterminés à gagner le retrait de la réforme.

Retraites. Grève du 9 janvier: jusqu’au retrait !

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d’un autre projet pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Toutes et tous en grève le 9 janvier 2020 !

Et dans les manifs :

Bar-le-Duc: 12h30 rond-point Marbeaumont
Charleville-Mézières: 13h00 devant la DSDEN 20 rue François Mitterrand
Epinal: 14h00 devant la préfecture
Longwy: 14h30 place Leclerc (face à l’hôtel de ville, Longwy-Bas)
Metz: 14h00 place Mazelle
Mulhouse: 13h30 place de la bourse
Nancy: 13h30 place Carnot
Reims: 10h00 13 boulevard de la paix
Saint-Dié des Vosges: 10h00 devant le collège Jules Ferry
Strasbourg: 14h00 place de la bourse
Troyes: 14h00 Bourse du travail place Jean Jaurès

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici
Pour mieux comprendre la réforme des retraites voulue par Macron:
Consulter l’excellente infographie publiée par la NVO en cliquant ici
Visionner la vidéo publiée par la NVO « La retraite en 3 minute » en cliquant ici
Pour lire les propositions de la CGT au 1e ministre, cliquer ici

Retraites: pas de trêve jusqu’au retrait !

Communiqué intersyndical du 17 décembre 2019.

Ce mardi 17 décembre à l’appel de nos organisations syndicales CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL, UNL, a été un nouveau temps fort impressionnant tant par la mobilisation que par les grèves. Plus de 260 cortèges ont été organisés sur l’ensemble du territoire.

Quelques jours après la présentation du projet du gouvernement, cette mobilisation est un nouveau signe du rejet massif du projet de retraite à points, en dépit des tentatives grossières de décrédibiliser les actions multiples, dont les grèves reconductibles.

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, FIDL et UNL soutenues par une majorité grandissante de la population, demandent au gouvernement le retrait total du projet sans délai. Elles rappellent leur disponibilité pour discuter d’un autre projet pour le renforcement et l’amélioration du système actuel par répartition, solidaire et intergénérationnel.

Nos organisations appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et renforcer la grève, y compris reconductible là où les salarié-es le décident, pour maintenir et augmenter le rapport de force.

Sans annonce du retrait, il n’y aura pas de trêve. Nous appelons à organiser des actions de grève et de manifestation partout où c’est possible, notamment le 19 décembre par des mobilisations locales et ce, jusqu’à la fin de l’année.

Sans réponse du gouvernement dans les heures qui viennent, elles décideront des suites nécessaires, au-delà du mois de décembre.

Pour accéder au communiquer intersyndical, cliquer ici

NB: observez quelles sont les organisations syndicales qui n’apparaissent pas dans l’intersyndicale et tirez-en les conclusions qui s’imposent ! Les syndicats dit « réformistes » sont en réalité complices et accompagnateurs de tous les reculs sociaux dont vous êtes victimes, vous, vos enfants, et les générations à venir si cela ne change pas… Il est temps d’ouvrir les yeux et d’entrer en résistance !

La communauté internationale blâme la France pour sa répression à l’encontre des mouvements sociaux

Nous connaissons une phase de mobilisation sociale d’une durée, d’une ampleur, et d’une détermination qui révèlent combien le malaise est profond pour des millions de salariés, de retraités, de jeunes et de privés d’emploi.

La seule réponse du gouvernement aux revendications qui sont exprimées est la répression. Une escalade telle dans la violence d’Etat que le parlement européen et l’ONU ont dénoncé une dérive qui autoritaire et répressive qui est en totale négation de nos droits fondamentaux.

Les eurodéputés ont adopté un texte qui condamne « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de protestations et de manifestations. Faute de majorité le texte n’a pu faire mention nommément de la France, mais la condamnation s’adresse clairement à elle.

L’ONU n’a pas été en reste. Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

La CGT condamne résolument cette remise en cause de notre droit fondamental à manifester et elle appelle dès aujourd’hui à prendre part aux actions, mobilisations et manifestations qui se déploient partout sur le territoire.

« Bonne année non plus, monsieur le directeur général »: lettre ouverte à Jean Bassères en réponse à ses voeux

Les voeux 2019 que notre directeur général Jean Bassères a adressé aux agents sonnent comme une provocation: ils dressent un bilan outrageusement maquillé,  montrent que le DG n’a pas compris le message pourtant clair envoyé par les salariés de Pôle emploi à l’occasion de la mobilisation massive et historique du 20 novembre dernier, et n’augurent rien de bon pour l’année à venir comme pour celles qui vont suivre…

La CGT Pôle emploi Grand Est a voulu répondre au DG par une lettre ouverte adressée aux agents, à la ministre du travail, au DR Grand Est, au Préfet de région, au Président de région, aux parlementaires élus du Grand Est, ainsi qu’à la presse.

Pour lire la lettre ouverte au DG, cliquer ici