17 septembre 2020: journée de mobilisation nationale et unitaire

Nous avons besoin d’un plan de rupture,
pas d’un énième plan de relance !

17 septembre journée de mobilisation nationale : protégeons les travailleurs avant les entreprises

Les entreprises richissimes du CAC 40 et d’ailleurs annoncent des plans massifs de suppression d’emplois afin de préserver leur capacité à verser des dividendes!

Nous avons besoin de projets industriels viables!

La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre sécurité sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès.
Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative.

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Déterminé·e·s à continuer les combats !

Le 14 juin, E. Macron s’est félicité d’avoir mobilisé 500 milliards d’euros pour notre économie. Même si dans les faits, c’est 10 fois moins, il a rassuré les premiers de cordée.
Ce sera aux autres d’assumer la facture.
Pas de changement de cap : on prend les mêmes recettes (celles de l’ancien monde) et on recommence. Le chemin est tout tracé grâce aux ordonnances de 2017 pour imposer des concessions salariales en échange du maintien de l’emploi.
Les promesses de tirer les leçons du passé sonnent faux.
Et si l’épidémie a, temporairement, muselé les mouvements sociaux, la colère est toujours là. Le succès du 16 juin montre même qu’elle s’est amplifiée chez les héros en blouse blanche.
La crise sanitaire a ouvert aussi des perspectives chez les premiers de corvées à l’image des travailleurs sans-papiers, soutenus par les syndicats et associations, qui intensifient leur engagement pour obtenir leur régularisation – comme en Italie ou au Portugal.
La détermination prend le pas sur la peur et la résignation.
C’est un point d’appui pour renforcer le rapport de force pour répondre à l’urgence sociale et économique et construire le monde d’après.
ENSEMBLE, PREPARONS LE JOUR D’APRES: SIGNONS LA PETITION !
https://www.policat.org/p/8921

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après.

POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT EN RUPTURE AVEC LE DÉSORDRE NÉOLIBÉRAL

En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid.
La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Elle est une étincelle sur un baril de poudre qui était prêt à exploser. Emmanuel Macron, dans ses dernières allocutions, appelle à des « décisions de rupture » et à placer « des services […] en dehors des lois du marché ». La CGT et d’autres organisations, conscientes de l’urgence sociale et écologique et donnant l’alerte depuis des années, n’attendent pas des discours mais de profonds changements de politiques, pour répondre aux besoins immédiats et se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde.

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8 mars: journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Vie privée, politique, travail : féministes pour changer la société…

La CGT appelle toutes les dynamiques féministes à converger le week-end du 8 mars, à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

En mettant en lumière toutes les facettes de l’oppression subie par les femmes dans le quotidien, le mouvement féministe révèle l’articulation étroite entre la sphère privée et le politique. De la répartition inégalitaire des tâches aux violences contre les femmes, en passant par les inégalités professionnelles, il invite à une révolution des rapports entre les femmes et les hommes.

«Le 8 mars, on arrête toutes. » le mot d’ordre de l’appel à la « grève féministe » claque. « L’originalité de ce mouvement, c’est que cette grève ne se limite pas seulement au travail, mais à toutes les facettes de l’oppression subie par les femmes : l’inégalité de la répartition des tâches domestiques ou éducatives, l’éducation, les violences, le droit à l’avortement, l’accès à l’espace public… Il s’agit de montrer que si les femmes s’arrêtent, plus rien ne fonctionne ! », explique Anne Leclec, l’une des animatrices du mouvement.

Le 24 janvier, en pleine manifestation contre la réforme des retraites, les manifestants ont pu découvrir sur un immeuble une très grande banderole indiquant « femmes en grève, on arrête toutes #8mars #noustoutes ». Cet appel à la grève féministe s’inscrit dans un mouvement international qui montre bien la variété des luttes menées par les femmes à l’échelle mondiale.

En 2016, c’était les Polonaises qui lançaient l’action en se mobilisant contre une loi restreignant encore davantage le droit à l’avortement pourtant quasi inexistant dans ce pays. En 2017, les Argentines leur emboîtaient le pas pour dénoncer les violences sexistes. Mais c’est en Espagne que la mobilisation des femmes a été, en 2018 et 2019, impressionnante : jusqu’à 5 millions d’entre elles sont descendues dans la rue.

NVO, la Nouvelle Vie Ouvrière, le journal de l'actualité sociale, syndicale et juridique des militants de la CGT

Manifestation contre les féminicides, Paris 23/11/2019

« Les organisations syndicales espagnoles ont joué un rôle majeur pour populariser le mouvement », souligne Anne Leclerc. En Suisse, le succès a aussi été au rendez-vous, même si la date choisie n’était pas le 8 mars mais le 14 juin, jour anniversaire de l’introduction de l’égalité femmes-hommes dans la Constitution.

Petite difficulté, et non des moindres, pour réussir la « grève féministe » cette année : le 8 mars va tomber un dimanche. Si, dans le commerce, à l’hôpital, de nombreuses femmes travaillent, ce n’est toutefois pas simple d’en faire une grande journée de mobilisation dans les entreprises. Cette « grève féministe », qui prendra essentiellement la forme d’initiatives dans l’espace public, sera sans doute, en 2020, placée sous le signe de la lutte contre la réforme des retraites, les femmes faisant partie des grandes perdantes de la retraite à points.

En 2017, les femmes percevaient une retraite de 29 % inférieure à celle des hommes ; cet écart montait même à 42 % si les pensions de réversion n’étaient pas intégrées (Les retraités et les retraites, édition 2019 de la Drees). Si la réforme passe, l’intégralité de la carrière sera prise en compte et non plus les 25 meilleures années dans le privé, et les six derniers mois dans le public.

Les carrières hachées des femmes seront alors encore plus lourdes de conséquences à l’heure de la retraite. Si on ajoute à cela les modifications des règles d’attribution de la pension de réversion et notamment, à partir de 2025, la suppression de celle-ci pour les femmes divorcées, l’écart entre les pensions des femmes et des hommes va encore augmenter.

NVO, la Nouvelle Vie Ouvrière, le journal de l'actualité sociale, syndicale et juridique des militants de la CGT

Le collectif NousToutes, à l’initiative de la manifestation du 23/novembre 2019 à Paris (photo), a salué « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences » sexistes et sexuelles, en revendiquant 100 000 manifestants à Paris et 150 000 dans l’ensemble du pays.

La mise en évidence de l’impact catastrophique de la réforme des retraites pour les femmes remet un coup de projecteur sur les inégalités subies tout au long de leur vie professionnelle. Elles continuent à être beaucoup plus exposées aux temps partiels : 30 % des femmes ont un emploi à temps partiel contre à peine 8 % des hommes (Enquête emploi en continu, Insee, 2014-2018). Les inégalités professionnelles ne sont pas – loin s’en faut – limitées aux seuls emplois précaires, elles touchent aussi les postes d’encadrement.

Une récente enquête du Centre d’études et de recherche sur l’emploi et les qualifications (Cereq) mettait en évidence que 7 ans après la fin de leurs études, les femmes cadres étaient désavantagées par rapport à leurs collègues hommes : alors qu’elles représentaient, en 2010, 55 % des sortants de l’enseignement supérieur, en 2017, elles ne comptaient que pour 40 % des managers.

Toutes choses égales (diplôme, localisation, nombre de mois d’expériences…), les hommes ont 1,75 fois plus de chances d’accéder à des responsabilités hiérarchiques que leurs homologues femmes et ils dirigent souvent des équipes plus importantes (30 % des managers hommes encadrent des équipes de plus de 10 personnes contre 24 % pour leurs consœurs).

Alors que l’arrivée d’un enfant est perçue pour un homme comme une entrée dans l’âge de la responsabilité et s’accompagne souvent de promotion, il n’en est pas du tout de même pour les femmes.Celles-ci continuant d’assurer les deux tiers des tâches familiales, elles sont soupçonnées d’être moins ­disponibles pour l’entreprise. Cette discrimination, source d’inégalités professionnelles peine à se résorber. Elle est cependant de moins en moins acceptée par les intéressées.

« Dans mon établissement, quand tu dépasses les 6 jours d’absences autorisés pour “enfants malades” , ta prime baisse, c’est assimilé à de l’absentéisme. Et le reliquat des primes non distribuées est réparti entre les collègues. Comme ce sont très majoritairement les femmes qui prennent ces journées, elles sont perdantes. C’est particulièrement vrai pour les mères seules ! », s’indigne Fatima (à la demande de la personne, son prénom a été modifié), infirmière dans une clinique privée à but non lucratif. « Il faut absolument que nos syndicats s’attaquent à ça ! »

Le poids de la charge mentale

Les inégalités de la répartition des tâches domestiques, lourdes de conséquences sur la carrière professionnelle, ne reculent qu’à la marge. Entre 1986 et 2011, la part du travail domestique et parental assuré par les femmes est seulement passée de 71 % à 66 % (Enquête emploi du temps, Insee, 2010-2011).

Si la dénonciation de cette répartition des rôles sexués au sein de la famille date des années 1970, elle a toutefois retrouvé une nouvelle vigueur au cours des dernières années. Le travail d’organisation de la famille qui depuis toujours incombe aux femmes, longtemps invisibilisé, a été mis en lumière à travers la notion de « charge mentale ». La dessinatrice féministe Emma l’a ­illustrée dans une bande dessinée qui a énormément circulé sur les réseaux sociaux.

Deux ans après, elle a récidivé via l’intitulé « fallait demander », qui montre une femme croulant sous les choses à faire et s’énervant contre son compagnon qui lui reproche de ne pas lui avoir dit quoi faire. Cette série de strips incite les hommes à ne plus seulement se positionner, au mieux comme aide de leur compagne « cheffe du ménage », mais comme responsables à égalité.

Les réseaux sociaux ont aussi popularisé toute une série d’expressions anglaises permettant de décrire la domination masculine dans ses manifestations les plus concrètes : du manspreading (l’homme qui dans les transports écarte les cuisses et prend toute la place) au manterrupting (le fait de systématiquement couper la parole aux femmes) jusqu’au ­mansplaining (la tendance à expliquer aux femmes ce qu’elles savent déjà…)

Le rôle des réseaux sociaux

Les réseaux sociaux ont aussi joué un rôle majeur dans la dénonciation des violences sexistes au travail. Depuis 2017, dans le sillage du compte twitter Paye ta Shnek qui collectait des anecdotes sexistes dans l’espace public, des sites recueillent des témoignages de sexisme dans différents univers professionnels : Paye Ta Blouse recueille les propos et comportements sexistes en milieu hospitalier, Paye ta Robe chez les avocats…

Malgré le renforcement des obligations des entreprises quant à la protection des victimes de harcèlement sexuel et autres violences sexistes, ce sont encore trop souvent elles qui paient les pots cassés de la dénonciation. Ces initiatives permettent de rendre publique une parole qui jusque-là s’exprimait plutôt par le biais de confidences. Ce n’est donc pas tant la parole qui se libère, mais la société qui commence à l’entendre.

C’est d’autant plus vrai depuis octobre 2017 et le mouvement #MeToo avec sa déclinaison française #BalanceTonPorc. La multiplication des témoignages a permis aux victimes de violences sexistes, que ce soit dans le travail ou dans l’espace public, de comprendre qu’elles n’étaient ni seules dans cette situation, ni responsables.

Prise de conscience sociale

C’est dans ce sillage que s’inscrit la mobilisation #NousToutes. Le 23 novembre, près de 100 000 personnes (le cabinet Occurence a dénombré 49 000 personnes à Paris. En France, plusieurs dizaines de manifestations ont été organisées) – des femmes mais aussi des hommes –, de tous âges ont défilé à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. « C’est la manifestation féministe la plus massive qu’a connue Paris ! », s’enthousiasme Caroline De Haas, du collectif NousToutes.

« Depuis 2003, des manifestations sont organisées chaque année pour le 25 novembre, elles rassemblaient au mieux quelques milliers de personnes. En 2018, cela a commencé à changer : nous étions près de 30 000 », poursuit-elle. Le collectif NousToutes s’appuie sur de nombreux groupes locaux, mais il a aussi développé une communication parfaitement rodée avec notamment une très grosse présence sur les réseaux sociaux, particulièrement Instagram très prisé des plus jeunes.

Manifestation contre les FEMINICIDES, Paris 23/11/2019

« Nous avons aussi fait le choix d’une base idéologique très large qui permet de dépasser les questions clivantes au sein du mouvement féministe : toute personne qui en a assez des violences contre les femmes peut participer. » Pour la militante féministe, pas question toutefois de n’attribuer le succès de la manifestation qu’au mode d’organisation du mouvement. « Depuis #MeToo, la tolérance sociale, collective, mais aussi individuelle, aux violences contre les femmes a considérablement diminué. »

Cette prise de conscience se manifeste à travers le langage : le terme « féminicide » utilisé dans les milieux féministes s’est imposé dans le langage courant et les meurtres de femmes par leur conjoint, ou ex-compagnon, quittent la seule rubrique « faits divers » pour être analysés comme un phénomène social, la conséquence ultime de l’emprise au cœur des violences conjugales.

Cette prise de conscience sociale se manifeste aussi sur la question des violences sexuelles. Reste à ce qu’elle se traduise aussi dans les faits. « Il existe une marge de progression incommensurable dans l’accueil des femmes victimes par la police. Nous demandons qu’elles bénéficient d’une présomption de crédibilité, ce qui n’empêche pas, bien sûr, l’enquête ensuite », souligne Emmanuelle Piet, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV).

Le traitement judiciaire doit aussi s’améliorer. « La justice reste complètement sourde alors que les appels aux associations explosent. Entre 2009 et 2016, les condamnations pour viol ont baissé de 40 % ! », dénonce-t-elle. Les violences sexuelles ne touchent malheureusement pas que les femmes adultes. « 60 % des viols sont commis sur des enfants (de 0 à 18 ans) et 30 % avant 11 ans », rappelle la militante.

Les mouvements féministes portent depuis des années la revendication d’un âge minimum, 15 ou 13 ans, en dessous duquel le consentement ne doit pas être considéré comme possible. « En 2018, cette demande n’a pas été acceptée. Résultat, même en cas de rapport sexuel pour une enfant de 11 ans, voire moins, la condamnation pour viol n’est pas automatique, il faut prouver la violence, la menace, la contrainte ou la surprise », s’indigne-t-elle.

Encore trop souvent l’enfant, et plus encore l’adolescente, est présenté comme « consentant ». L’actrice Adèle Haenel a, dans une interview saisissante donnée au journal en ligne Mediapart, décrit les agressions sexuelles dont elle a été victime adolescente par le réalisateur qui lui a donné son premier rôle et l’emprise qui les a rendues possibles.

Cette emprise est aussi au cœur du terrible récit que livre Vanessa Springora de sa « relation » avec l’écrivain Gabriel Matzneff célébré pendant des décennies malgré, ou en raison, de ses écrits « pédophiles ». En posant de façon aussi forte la question du consentement – c’est d’ailleurs le titre du livre de Vanessa Springora –, ces femmes invitent à repenser la sexualité. Avec l’égalité et non plus la domination au cœur de celle-ci, les relations amoureuses et sexuelles pourront enfin s’écrire sous le signe du plaisir partagé.

Pour lire le tract de la CGT Pôle emploi, cliquer ici

RETRAITES: pour l’intersyndicale une seule réponse s’impose, la mobilisation !

Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL) ont pris acte de l’annonce par le Premier ministre samedi dernier en fin d’après-midi d’utiliser l’article 49-3. Cette procédure gouvernementale permet de faire passer sans vote à l’Assemblée Nationale le projet de loi portant sur le système de retraites par points.

Cela démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif aux multiples inconnues.

C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que le gouvernement refuse le débat et veut faire passer en force ce projet de régression sociale minoritaire dans l’opinion publique.

Les organisations réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de créer de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement, y compris par le recours à la grève, au moment de ce passage en force au parlement, afin de signifier massivement avec force le rejet de ce texte.

Les mobilisations massives très importantes initiées depuis le 5 décembre n’ont pas été́ entendues par ce gouvernement mais le poussent à la faute.

Elles poursuivent et amplifient, dans ce cadre, la construction d’une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays mardi 31 mars pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire.

Retraites: toutes et tous mobilisé(e)s le 20 février !

Communiqué intersyndical du 13 février 2020

Un rejet universel !

Largement majoritaire et de plus en plus confortée, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL renouvelle son exigence du retrait du projet de réforme des retraites.

Le rejet de ce texte est grandissant :

  • ✓ Les différentes institutions et caisses de sécurité sociale ont désormais rendu leur avis sur le projet de loi retraites. Et ils sont affligeants pour le gouvernement, aucune des consultations, de la CNAV à la CNNCEFP, n’est de nature à encourager à poursuivre le projet présenté. Bien au contraire.
  • ✓ Le Conseil d’Etat a rendu un avis d’une violence extraordinaire, pointant des insuffisances, des lacunes et des problèmes institutionnels. Du jamais vu !
  • ✓ Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire a lui aussi rendu un avis négatif. Un fait rare !
  • ✓ 100 % des barreaux et pratiquement toutes les professions libérales sont opposées et toujours en lutte contre le projet.
  • ✓ Les salariés du public et du privé prennent des initiatives multiples pour manifester leur opposition à ce projet. Le monde de l’éducation donne un bel exemple d’unité intergénérationnelle puisque la mobilisation concerne tout autant personnels, lycéens et étudiants.
  • ✓ Les experts de tout bord et de toute tendance se rejoignent tous dans l’analyse très critique du projet, confirmant les 3 rapports à charge de l’Institut de la Protection Sociale, y compris les inspirateurs de l’idée de régime universel qui viennent de dénoncer les impasses et les incertitudes du texte annexé au projet de loi actuellement examiné à l’Assemblée Nationale.
  • ✓ L’opinion publique, dont le fort soutien aux opposants n’a fait que croître, confirme dans toutes les enquêtes récentes très majoritairement le désaveu.

Et pourtant le gouvernement s’entête :

  • ➢ Il est sourd à la contestation massive de la grande majorité de la population.
  • ➢ Il n’a pas éclairci les innombrables points obscurs du projet
  • ➢ Il n’a pas de solution pour juguler le déficit créé par les exonérations de cotisations décidées par ce même gouvernement
  • ➢ Il fait peu de cas du débat démocratique en présentant un projet incomplet et mensonger et ce dans une urgence parlementaire que rien ne justifie.

Jusqu’où ira ce gouvernement, jusqu’où devrons-nous aller ?

Renforcée par tous ces soutiens unanimes, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL demeure déterminée et convaincue du bien fondé de poursuivre la mobilisation tout le temps nécessaire sur l’ensemble du territoire et parallèlement de renforcer l’information pour rétablir la vérité jusqu’au retrait de ce projet inutile et dangereux.

Toutes et tous mobilisé(e)s le 20 février 2020 !

 

Les rassemblements et manifestations dans le Grand Est:

Ardennes (08)

  • Charleville-Mézières :
    Pas d’information pour le moment

Aube (10)

  • Troyes :
    Pas d’information pour le moment
  • Bar-sur-Aube :
    Pas d’information pour le moment

Marne (51)

  • Reims :
    10h : manifestation, rendez-vous devant la Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix)
  • Châlons-en-Champagne :
    10h : manifestation, départ place de Verdun
  • Epernay :
    10h : Manifestation, départ devant la mairie

Haute-Marne (52)

  • Chaumont :
    Pas d’information pour le moment

Meurthe-et-Moselle (54)

  • Nancy :
    11h : AG interpro.
    13h30 : manifestation départ place de la République

Meuse (55)

  • Bar-le-Duc :
    14h : Manifestation départ gare SNCF.
  • Verdun :
    9h30 : Manifestation départ parking du 8 mai.
  • Commercy :
    17h : Manifestation départ place du Château.

Moselle (57)

  • Metz :
    14h : Manifestation départementale, Place de la gare

Bas-Rhin (67)

Haut-Rhin (68)

  • Mulhouse :
    13h30 : manifestation, départ place de la bourse

Vosges (88)

  • Épinal :
    14h : manifestation, rendez-vous quai de dogneville.