23 avril 2021: grève et manifestations pour le retrait de la réforme de l’assurance chômage

La réforme Assurance chômage mise entre parenthèse quelques mois pendant la crise sanitaire, est remise sur les rails par le gouvernement.
Les 1ères mesurent et notamment la modification du calcul du Salaire Journalier de Référence s’appliquera au 1er juillet. Même si grâce à l’annulation par le conseil d’état (plainte déposée par la CGT), le gouvernement dans sa nouvelle mouture a plafonné les jours non travaillés, ce sont près de 1,15 millions d’allocataires qui vont voir leurs droits revus à la baisse.
L’allongement à 6 mois de la période de travail pour ouvrir des droits ainsi que la mise en place de dégressivité pour les cadres impacteront la aussi plus de 550 000 demandeurs d’emploi. Ces deux dernières mesures entreront en application dès « le retour à une meilleure fortune ». Au vu des indicateurs déterminés par le gouvernement (baisse de 130 000 DE en catégorie A et 2,7 millions de DPAE de plus d’un mois), il y a malheureusement fort à parier que ces régressions entreront en application d’ici la fin de l’année. Puisque « la bonne fortune » n’est liée qu’à l’évolution du nombre de
travailleurs sans aucune activité (Cat A).
Alors que déjà moins d’un demandeur d’emploi sur deux est indemnisé, comment en pleine crise sociale et économique le gouvernement peut-il encore pénaliser les plus précaires ?

Cette réforme touchera nos collègues précaires mais aussi nos proches et plus particulièrement nos enfants.
Mais elle nous impactera également professionnellement de plein fouet !

Nous allons être, encore une fois en première ligne pour mettre en place ces mesures
gouvernementales, expliquer aux demandeurs d’emploi qu’ils n’ont pas assez travaillé pour ouvrir des droits ou que leur allocation sera plus basse que prévue. Tout cela dans un contexte économique catastrophique et dans une configuration où le manque de personnel est criant notamment pour les GDD . Et ce n’est pas la mise en place du CRI (Conseiller Référent Indemnisation) qui va permettre de faire face à cette situation. Bien au contraire, puisque cette individualisation transfère la responsabilité de l’organisation et des résultats vers l’agent.

Ce n’est ni aux privés d’emploi ni aux agents de Pôle emploi à payer leur crise ni à porter les conséquences de leurs choix.
UNE DECISION IMMEDIATE S’IMPOSE :
RETRAIT DE CETTE REFORME ASSURANCE CHOMAGE
C’est pour cela que la CGT Pôle emploi appelle les personnels à participer à
toutes les actions organisées dans les territoires. Un préavis de grève a été
déposé par la CGT.

Le gouvernement ne sait pas gérer la crise sanitaire … C’est certain !!!
Il ne sait pas plus gérer la crise sociale qu’elle provoque !!!
Le décret est désormais paru. En pleine crise, le Gouvernement s’acharne à vouloir mettre en oeuvre une baisse drastique des droits des chômeurs que par ailleurs il méprise en les rendant responsables de leur situation.
Il saccage dans le même temps les droits des travailleurs à emploi discontinu … saisonniers, intérimaires, extra-hôteliers, et bien sûr aussi ceux de tous les intermittents du spectacle qui occupent aujourd’hui plus de cent lieux de culture.
Alors que des dizaines de milliers de travailleurs sont empêchés de travailler et que des plans massifs de licenciements se multiplient, le gouvernement poursuit son projet de casse de toutes les protections dont bénéficient, même insuffisamment actuellement, salariés, précaires et privés d’emploi.
Dans le même temps, la pauvreté gagne la jeunesse, 1 jeune sur 4 est au chômage, 1 sur 3 renonce aux soins, 1 sur 6 abandonne ses études.
En juillet prochain, les privés d’emploi subiront de plein fouet cette réforme qui prévoit un durcissement des conditions d’accès à l’assurance chômage et une modification du calcul de l’allocation conduisant à des baisses significatives des sommes versées. Faut-il rappeler que sur les 6,4 millions de chômeurs inscrits à Pôle Emploi, seuls 2,6 ont une allocation. L’indemnisation chômage des artistes et techniciens étant intimement liée à celle des autres privés d’emploi, il faut redouter le refus de toute nouvelle « année blanche » pour tous les intermittents, ce qui fera peser à court terme une menace sur les annexes 8 et 10 qui leur font bénéficier de la solidarité professionnelle à travers le régime de l’Assurance Chômage.

Exigeons l’abrogation de la réforme de l’Assurance Chômage

Il est temps que l’argent disponible serve à créer des emplois, reconnaitre le travail de tous et toutes, et à mieux protéger salariés, précaires, étudiants et privés d’emploi.

 

MANIFESTATION A NANCY LE VENDREDI 23 AVRIL
Rendez-vous à 14H30 au théâtre de la Manufacture
10 rue Baron Louis

MANIFESTATION A METZ LE VENDREDI 23 AVRIL
Rendez-vous à 13h30 Parvis des droits de l’Homme

Pour accéder au communiqué CGT, cliquer ici

Pour accéder au communiqué commun CGT Pôle emploi et CGT Précaires, cliquer ici

Le 4 février, ensemble, faisons entendre nos revendications

Les organisations CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL, MNL, FIDL se sont réunies en intersyndicale en fin d’année 2020. Nos organisations décident d’impulser un processus de mobilisations et d’initiatives tout au long du mois de janvier et début février pour la préservation et le développement de l’emploi et des services publics, contre la précarité.

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Lieux et horaires des rassemblements et manifestations connus à ce jour:

Epinal: 14h00 place Foch (Préfecture)
Metz: 10h00-12h00 parvis de la gare
Reims: 10h00 Maison des syndicats (15 Bd de la paix)
Strasbourg: 14h00 place de la bourse

75e anniversaire de la Sécurité Sociale. Défendons-là, renforçons-là !

Conquise de longue lutte la sécurité sociale reste notre bien commun, un système solidaire et universel qui nous protège contre les risques de la naissance à la mort (allocations familiales, indemnités maladie, accident de travail, pensions de retraite).

C’est il y a 75 ans que l’ordonnance du 4 octobre 1945 posait les fondements de la Sécurité sociale : protéger « les travailleurs et leurs familles » contre les aléas de la vie : « Désormais nous mettrons fin à l’insécurité du lendemain, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin, nous ferons de la retraite non plus l’antichambre de la mort, mais une étape de la vie et nous ferons de la vie autre chose qu’une charge et un calvaire » (Intervention d’Ambroise Croizat à l’Assemblée nationale en 1945).

Nous devons la Sécurité Sociale à Ambroise Croizat, responsable CGT et ministre du travail et de la sécurité sociale en 1945-1947.

Depuis 1946, le patronat et ses représentants n’ont eu de cesse de remettre en cause cette conquête sociale, cette innovation progressiste et militante sans précédent qui reste le pilier du système français.

Dans cette période de crise sanitaire, économique et sociale majeure, une fois encore la Sécurité sociale prouve son rôle capital d’amortisseur social qui protège l’ensemble de la population. C’est grâce à elle que des indemnités journalières ont été payées aux salariés en arrêt maladie, mais aussi en garde d’enfants, que les pensions de retraite ont été versées intégralement et sans baisses, que les allocations familiales, concernant les adultes handicapés, logement, etc. ont été maintenues. C’est également grâce à la Sécurité sociale que tout le monde a pu se soigner sans l’angoisse de la facture d’hospitalisation contrairement à d’autres pays.

Jugé, il y a quelques mois à peine, trop couteux et inefficace, le modèle social français au cœur duquel se situe la Sécurité sociale, s’est avéré être, une nouvelle fois, un amortisseur social alors que l’économie française a été l’une des plus touchée par l’épidémie.

Pourtant nos dirigeants continuent de dérouler leur programme de remise en cause profonde de cette institution et s’acharnent à vouloir imposer des réformes régressives comme celle des retraites rejetée par tous. Cette réforme est meurtrière pour la Sécurité sociale dans son ensemble et son retrait est incontournable.

Dans ce contexte particulier et alors que le projet de financement de la Sécurité sociale est en préparation, il y a urgence à défendre ce bien commun et à mener la bataille de reconquête de la Sécurité sociale intégrale que porte la CGT. C’est toute la CGT qui doit s’emparer et débattre de nos propositions à travers l’ensemble des syndicats et de leurs syndiqués afin de toucher les salariés et plus largement toute la population.

Malgré les attaques incessantes, les remises en causes permanentes, les réformes successives, la Sécurité Sociale reste debout. La Sécurité sociale et ses principes fondateurs (la solidarité, l’universalité, la répartition, la globalisation des risques et une gestion démocratique par les intéressés) en font un socle solide pour faire face aux enjeux du XXIe siècle et construire le monde d’après.

La CGT se bat au quotidien contre les mauvais coups qui sont portés à la Sécu, comme elle l’a fait l’hiver dernier contre la réforme des retraites par répartition. Et parce que la meilleure défense reste l’attaque, la CGT élabore des propositions alternatives et innovantes dans un esprit de reconquête de la Sécurité sociale qu’elle s’engage à partager et faire vivre très largement avec un maximum de salariés. La CGT est non seulement mobilisée contre les attaques dont elle fait l’objet, mais surtout porte des propositions pour la renforcer, l’élargir et l’améliorer.

Pour relever les défis qui s’annoncent nous aurons besoin d’une sécurité sociale plus forte et plus solidaire.

Pour prendre connaissance du dossier consacré à la Sécurité Sociale Spar la FNPOS CGT, cliquer sur le lien suivant :

https://orgasociaux.cgt.fr/editoriaux/la-securite-sociale-a-75-ans/

Pour prendre connaissance des propositions CGT pour une Sécurité Sociale du XXIe sièvle, cliquer sur le lien suivant :

http://syndicollectif.fr/wp-content/uploads/2020/10/A-la-reconqu%C3%AAte-de-la-S%C3%A9curit%C3%A9-sociale-livret-CGT.pdf

Pour visualiser la vidéo de la conférence sur Ambroise Croizat, cliquer sur le lien suivant :

https://cgtafpa.fr/ambroise-croizat/

17 septembre 2020: journée de mobilisation nationale et unitaire

Nous avons besoin d’un plan de rupture,
pas d’un énième plan de relance !

17 septembre journée de mobilisation nationale : protégeons les travailleurs avant les entreprises

Les entreprises richissimes du CAC 40 et d’ailleurs annoncent des plans massifs de suppression d’emplois afin de préserver leur capacité à verser des dividendes!

Nous avons besoin de projets industriels viables!

La semaine à 32h, le Smic à 1800 euros, le renforcement de notre sécurité sociale, avec notre système de retraite solidaire, sont indispensables et urgents. L’Assurance chômage doit jouer pleinement son rôle en assurant un revenu de remplacement pour tous, y compris les jeunes, sans condition de seuils d’accès.
Les mobilisations et la construction des luttes s’intensifient. Partout, dans les entreprises et les services, les cahiers revendicatifs doivent se construire. Partout, doivent s’organiser des assemblées générales des salariés pour décider des modalités d’actions afin d’avoir une rentrée combative.

Pour accéder au tract CGT, cliquer ici

Pour accéder au communiqué unitaire intersyndical, cliquer ici

Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Déterminé·e·s à continuer les combats !

Le 14 juin, E. Macron s’est félicité d’avoir mobilisé 500 milliards d’euros pour notre économie. Même si dans les faits, c’est 10 fois moins, il a rassuré les premiers de cordée.
Ce sera aux autres d’assumer la facture.
Pas de changement de cap : on prend les mêmes recettes (celles de l’ancien monde) et on recommence. Le chemin est tout tracé grâce aux ordonnances de 2017 pour imposer des concessions salariales en échange du maintien de l’emploi.
Les promesses de tirer les leçons du passé sonnent faux.
Et si l’épidémie a, temporairement, muselé les mouvements sociaux, la colère est toujours là. Le succès du 16 juin montre même qu’elle s’est amplifiée chez les héros en blouse blanche.
La crise sanitaire a ouvert aussi des perspectives chez les premiers de corvées à l’image des travailleurs sans-papiers, soutenus par les syndicats et associations, qui intensifient leur engagement pour obtenir leur régularisation – comme en Italie ou au Portugal.
La détermination prend le pas sur la peur et la résignation.
C’est un point d’appui pour renforcer le rapport de force pour répondre à l’urgence sociale et économique et construire le monde d’après.
ENSEMBLE, PREPARONS LE JOUR D’APRES: SIGNONS LA PETITION !
https://www.policat.org/p/8921

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après.

POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT EN RUPTURE AVEC LE DÉSORDRE NÉOLIBÉRAL

En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid.
La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Elle est une étincelle sur un baril de poudre qui était prêt à exploser. Emmanuel Macron, dans ses dernières allocutions, appelle à des « décisions de rupture » et à placer « des services […] en dehors des lois du marché ». La CGT et d’autres organisations, conscientes de l’urgence sociale et écologique et donnant l’alerte depuis des années, n’attendent pas des discours mais de profonds changements de politiques, pour répondre aux besoins immédiats et se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde.

Pour lire l’intégralité de la tribune unitaire, cliquer ici

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