Conférence de presse et interviews de la CGT Pôle Emploi Lorraine les 24 et 25 septembre 2014

Face à la dégradation sans précédent des conditions de travail des agents de Pôle Emploi Lorraine, et à la souffrance au travail constatée, la CGT Pôle-Emploi Lorraine a tenu une conférence de presse devant des journalistes de la presse écrite et radiophonique dans les locaux de l’Union Locale CGT Nancy le 24 septembre 2014 avec pour sujet: « la situation est extrêmement tendue dans les agences lorraines de Pôle Emploi ».

Il a été question notamment des chiffres catastrophiques en terme de maladies et d’agressions issus des bilans sociaux et des bilans HSCT, des origines de la souffrance au travail ressentie par les agents, du sous-effectif, des conséquences de la mise en œuvre de la nouvelle convention d’assurance chômage, de la situation extrêmement préoccupante vécue par les agents de Nancy Saint-Thiébaut, etc.

Cette conférence de presse a été largement médiatisée, avec notamment:

-des articles dans le Républicain Lorrain, l’Est Républicain, Vosges Matin publiés le 25 septembre,

-des sujets et extraits d’interview dans les bulletins d’infos de France Bleu Sud Lorraine, le soir même à 17 heures, puis le lendemain 25 septembre à 7 heures, 8 heures et 9 heures,

-une interview en direct sur France Bleu Lorraine Nord le 25 septembre à 7h50,

-Un article sur le site LOR’Actu intitulé : « Pôle Emploi en Lorraine est au bord de l’implosion selon la CGT ».

La CGT entend utiliser tous les moyens pour défendre les intérêts des agents de Pôle Emploi Lorraine et faire connaître les souffrances au travail auxquelles les expose la Direction qui poursuit le déploiement de Pôle-Emploi 2015 à marche forcée, sans tenir compte des indicateurs issus des bilans sociaux et HSCT, des alertes répétées des représentants du personnel, ou des préconisations des différentes expertises auxquelles ceux-ci ont fait appel…

La CGT rappelle que:

-l’article L4121-1 du Code du Travail dispose que l’employeur doit prendre « les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs »,

-l’arrêt de la Cour de Cassation n°835 du 28 février 2002 conclue: « en vertu du contrat de travail le liant à son salarié, l’employeur est tenu envers celui-ci à une obligation de résultat (…) le manquement à cette obligation a le caractère d’une faute inexcusable ».

Accédez ci-dessous aux différentes diffusions médias de cette communication de la CGT Pôle Emploi Lorraine:

-Article publié dans le Républicain Lorrain, l’Est Républicain et Vosges Matin:

Article du 25 septembre 2014

-Conférence de presse ( morceaux choisis: 28 minutes sur un total de 41 minutes…):

-Interview France Bleue:

Cliquer ici pour écouter l’interview France Bleue du 24 septembre 2014

 

 

Cliquer ici pour écouter l’interview France Bleue en direct le 25 septembre à 7h50 

-L’article paru sur le site LOR’Actu intitulé : « Pôle Emploi en Lorraine est au bord de l’implosion selon la CGT »

Cliquer ici pour lire l’article de LOR’Actu

Lire la mise au point de la CGT Pôle-Emploi Lorraine concernant l’article de LOR’Actu

Salariés en emploi, précaires ou privés d’emploi, nos intérêts sont les mêmes face au patronat

Ce tract de l’UD CGT Meuse évoque le classement mensuel des conseillers emplois.

Rappel : le premier indicateur de résultats institués par la convention tripartite de 2011 est le « taux mensuel de sorties vers l’emploi durable ». Durable dans ce contexte signifie « contrat de 6 mois ou plus ». L’apparition des DPAE dans les dossiers permet d’automatiser le calcul.

Selon la direction générale le classement mensuel en fonction du « taux mensuel de sorties vers l’emploi durable » sera effectué au niveau des équipes.

Sauf que les REP n’auront pas d’autre choix pour « améliorer » le taux de sortie de leur équipe que de repérer les conseillers ayant le plus mauvais taux et de les « inciter » à imiter ceux qui ont des bons résultats.

Il s’agit donc bien en réalité d’un classement mensuel des conseillers, la direction générale se défaussant sur les REP pour faire le « sale boulot » de comparaison mensuelle entre les conseillers.

Convention d’assurance chômage: la CGT saisit le Conseil d’Etat d’un recours en annulation.

Le bureau confédéral du 28 juillet a décidé de saisir le conseil d’état pour un « recours en excès de pouvoir » en annulation de la convention d’assurance chômage du 14 mai 2014″, a annoncé Eric Aubin, dirigeant de la CGT lors d’une conférence de presse.

Cette nouvelle action juridique est distincte de celle engagée en référé devant le TGI pour demander la suspension, puis l’annulation du texte.

Pour accéder à l’article complet et aux vidéos qui l’accompagnent, cliquer ici

Revalorisation des allocations chômage

Un deuxième coup de couteau dans le dos des demandeurs d’emploi après l’agrément de la convention du 14 mai !

Alors que le gouvernement a décidé d’agréer, au 1er juillet la convention d’assurance chômage qui va amputer les droits des demandeurs d’emploi de 2 milliards d’euros d’ici 2017, le Medef a imposé une revalorisation quasi nulle des allocations. Lors du conseil d’administration de l’Unedic le 27 juin a été votée la revalorisation des allocations. Cette pseudo revalorisation de 0,7% ne portera que sur la partie fixe et sur l’indemnisation minimale, soit une augmentation d’environ 3 € par mois ! L’allocation minimale passe à 28,58€ par jour – contre 28,38 € / jour actuellement. Ridicule, alors que les économies faites par la nouvelle convention assurance chômage, sur le dos des demandeurs d’emploi, se montent à 840 millions d’euros par an. Rien que la baisse du taux de remplacement de 57,4 % à 57 % du salaire brut représente une diminution de l’allocation de 11 euros sur le mois pour une personne indemnisée à 1 500 €/mois. Le conseil d’administration de l’Unedic a été l’occasion de recueillir des informations sur la mise en oeuvre de la nouvelle convention : si chaque mois 120.000 demandeurs d’emploi y gagneront des droits supplémentaires (à condition d’accepter n’importe quel petit boulot), 440.000 autres verront leurs droits baisser d’en moyenne 3 jours en raison des nouvelles règles. Comme nous l’avons dénoncé, la nouvelle convention est un recul des droits des demandeurs d’emploi, une arme pour renforcer la précarité au service du Medef et associés.

La DR occupée par le Collectif des intermittents, précaires et chômeurs

Occupation DR par intermittents

Le 19 juin 2014 à 10h30 une quarantaine de manifestants du Collectif des intermittents, précaires et chômeurs de Lorraine a envahi et occupé la Direction Régionale de Pôle-Emploi Lorraine pour d’exprimer ses revendications concernant la nouvelle convention d’assurance chômage, et notamment les annexes 8 et 10.
Le Directeur Régional a reçu une délégation pendant deux heures.
Le Collectif, qui exige le non-agrément de la nouvelle convention d’assurance chômage, a quitté les locaux de la DR à 13h15.