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Depuis 2017, l’assurance chômage a été réformée à trois reprises. Une nouvelle est
annoncée. À travers ces attaques répétées, c’est le droit de toutes et tous à vivre et travailler dignement qui est remis en cause.
Le gouvernement tape dans les poches des pauvres pour ne pas augmenter les impôts de ses amis milliardaires ou taxer les dividendes d’entreprises qui font des bénéfices mais détruisent l’emploi.
La CGT dénonce une attaque contre les droits au chômage et contre celles et ceux qui n’ont que leur travail, leurs qualifications et leur salaire pour vivre.
Pas de nouvelles baisses de droits au chômage ! Assez de cet acharnement !
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Dans le droit fil des dernières déclarations d’Emmanuelle Macron annonçant « un acte II de la réforme du marché du travail » et des « règles plus sévères » à l’encontre des travailleurs privés d’emploi, le 1er Ministre Gabriel Attal dans son discours de politique générale prononcé ce 30 janvier à l’Assemblée Nationale entend une nouvelle fois opposer les travailleurs entre eux (avec et sans emploi), stigmatiser les chômeurs et précaires (au prétexte d’offres d’emploi non pourvues dans des secteurs dit en tension où la maltraitance (salaire, condition et temps de travail) est de mise et une nouvelle fois réduire leurs droits (après les contre-réformes de l’Assurance Chômage de 2019 et 2022).
La suppression de l’Allocation Spécifique de Solidarité s’inscrit dans une logique financière austéritaire : transférer cette allocation d’Etat aux Conseils Départementaux (l’ASS supprimée va augmenter le nombre de foyers au RSA); va réduire la Protection Sociale des travailleurs privés d’emploi (l’ASS valide des trimestres retraites contrairement au RSA – pour nombre de foyers, les allocations logement ou la prime d’activité seront réduites…) et témoigne de la volonté de l’Etat de mettre la main sur l’UNEDIC (comme en témoignent les lettres de cadrage contraignantes et l’absence d’agréments des dernières conventions d’assurance chômage).
Pire, le gouvernement entend une nouvelle fois baisser les droits de tous les chômeurs…
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Les organisations syndicales appellent, toutes et tous, à rejoindre les manifestations du 13 octobre.
6 bonnes raisons de se mobiliser : Pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour nos droits, pour notre retraite et pour l’environnement.
A Pôle emploi, nous sommes aussi concernés. Nos droits, notre Service Public, nos salaires sont bien attaqués par le gouvernement avec le projet de loi Plein emploi.
Contre le projet de loi Plein emploi Toutes et tous dans les mobilisations !
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Les mobilisations et manifestations dans le Grand Est:
Charleville Mézière 13h30 place ducale
Troyes 14h00 Place Jean Jaurès
Châlons-en-Champagne 10h00 maison des syndicats
Reims 10h00 maison des syndicats
Epernay 10h00 place Carnot
Vitry-le-François 10h00 Porte du Pont
Montmirail 15h30 Devant Axon Cable
Chaumont 14h00 Préfecture
Saint-Dizier 17h00 Place de la mairie
Nancy 10h00 Place de la république
Toul 17h00 place ronde
Metz 10h30 place d’armes
Bar le Duc 12h00 place Réggio
Epinal 14h00 place Foch (Préfecture)
Strasbourg 10h00 place de la république
Mulhouse 14h00 Place de la bourse
Le gouvernement veut faire payer sa politique de durcissement de l’indemnisation et de l’accompagnement sur le dos des privés d’emploi.
Le gouvernement a fait parvenir son document de cadrage aux partenaires sociaux le 1er août 2023, relatif à la négociation de la convention assurance chômage 2024 2026, qui doit se tenir dans un délai imposé entre le 1er septembre et le 15 novembre 2023 pour une application au 1er janvier 2024 en cas d’accord signé.
Une fois encore, le gouvernement veut réduire les droits des travailleurs privés d’emploi…
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Par communiqué de presse le 23 août Pôle emploi a dévoilé qu’un fichier concernant 10 millions de demandeurs d’emploi (DE inscrit et radiés en février 2022) s’était retrouvé sur le Darknet. Cette fuite de données s’est produite sur des données détenues par un de nos prestataire, Majorel, un des deux façonniers de Pôle emploi gérant l’ensemble de la numérisation des documents des demandeurs d’emploi.
Le 24 août, la DG a organisé une réunion DSC en visio.
La DG nous a informé qu’une déclaration à la CNIL avait été faite et deux plaintes pénales déposées par Pôle emploi et Majorel.
Cette mise en ligne de données personnelles a été « découverte par hasard » par une personne externe à Pôle Emploi sur le Darknet. Le fichier de 10 millions de DE contenait la région, le nom et prénom ainsi que le numéro de sécurité sociale. Aucune coordonnée bancaire n’aurait été accessible sur ce fichier .
Un courrier postal va être envoyé par vague, dans un délai de 5 à 6 jours à chaque demandeur d’emploi et une file dédiée au 39-49 va être mise en place et confiée à un prestataire. Le courrier aux DE ainsi que les informations qui seront données aux DE via cette file dédiée nous seront communiqués.
La CGT Pôle emploi a réaffirmé, leur de cette audio, que la sous-traitance, la circulation et l’échange de données individuelles, amplifiaient le risque de cyber attaque ou détournement de fichiers. Ceci, alors que Pole emploi vient de lancer un appel d’offres pour trouver un opérateur privé qui puisse prendre en charge moyennant finances ( 4 millions d’euros ) le sourcing auprès des DE afin qu’ils intègrent des formations d’agents de sécurité dans le cadre des JO 2024 …. à quelques mois de France Travail.
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