Comité d’Établissement du 28 mai : l’inscription à distance à Pôle Emploi

À l’ordre du jour du comité d’établissement figurait un point intitulé « Information sur le Programme Nouveau Parcours du Demandeur d’Emploi » .

Comme la CGT l’a annoncé au personnel avant-hier, le document soumis aux élus nous explique qu’à partir de début 2016 les privés d’emploi pourront s’auto-inscrire par internet, jusqu’à la saisie de la demande d’allocation, voire le calcul automatique et la notification de l’allocation dans les situations simples !

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Le système informatique sera même en mesure de produire un premier diagnostic concernant la recherche d’emploi au vu des réponses au questionnaire. Un entretien de suivi au bout de deux à quatre semaines permettrait de confirmer ou de modifier le diagnostic, puis de décider d’une modalité d’accompagnement.

Au vu de ce document, la CGT vous a annoncé mardi qu’elle demanderait une consultation des élus et pas seulement une information. En effet l’article L2323-27 du code du travail prévoit que :

« Le comité d’entreprise est informé et consulté sur les problèmes généraux intéressant les conditions de travail résultant de l’organisation du travail, de la technologie, des conditions d’emploi, de l’organisation du temps de travail, des qualifications et des modes de rémunération.

A cet effet, il étudie les incidences sur les conditions de travail des projets et décisions de l’employeur dans les domaines mentionnés au premier alinéa et formule des propositions. Il bénéficie du concours du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail dans les matières relevant de sa compétence. Les avis de ce comité lui sont transmis. »

Nous sommes bien sur une modification majeure de l’organisation du travail et sur l’introduction d’une technologie (permettant l’inscription à distance) ayant des impacts incontestables sur nos conditions de travail.

Lors du CCE du 19 mars, les élus de plusieurs organisations syndicales, dont la CGT ont réclamé une consultation sur ce point, sans obtenir satisfaction.

En conséquence, vos élus CGT au CE ont demandé une suspension de séance et ont proposé aux élus des autres organisations syndicales représentées au CE lorrain de s’unir pour demander une consultation des représentants du personnel et non pas seulement une information.

Tous ont accepté, ce qui a permis de porter cette demande de façon unanime.

Après une suspension de séance pour consultation de la direction générale, le président du CE a apporté une réponse négative à notre demande unanime sous le prétexte que ce qui nous est présenté aujourd’hui ne serait pas encore un projet détaillé mais seulement un « programme ».

Sauf que quatre régions (Aquitaine, Paca, Nord-Pas-de-Calais et une quatrième) vont déjà tester l’inscription en ligne dès septembre 2015 et que la généralisation est prévue pour début 2016.

Le refus d’une consultation de vos représentants sur ce changement majeur émane clairement de la Direction Générale. Il est, pour la CGT, en contradiction flagrante avec ce que prévoit le code du travail.

Nous prendrons nos responsabilités, en concertation avec les élus des autres organisations syndicales, pour donner une suite appropriée à ce refus. Comme indiqué dans notre message d’avant-hier, nous incitons tous les agents de Pôle Emploi Lorraine à débattre sur chaque lieu de travail des changements en cours à Pôle Emploi, de leur impact prévisible sur nos métiers et nos emplois, et des réponses à y apporter.

Communiqué confédéral : les chômeurs ne sont pas des fraudeurs

11222137_10153415088185528_9214199149177342063_nLe conseil d’administration de Pôle emploi, réuni le 20 mai 2015, a voté, sans la voix de la CGT, l’extension de l’expérimentation sur le contrôle des demandeurs d’emploi, afin de vérifier s’ils opèrent bien une recherche active d’emploi. Si tel n’était pas le cas, ils se verraient radiés entre deux semaines et six mois.

Il faut sortir du paradigme qui consiste à dire que notre système d’assurance chômage est trop généreux. Un demandeur d’emploi sur deux n’est pas indemnisé. La première cause de la non recherche d’emploi, c’est d’abord parce que Pôle emploi n’a pas de travail à proposer ; que les employeurs continuent leur politique d’exclusion de la jeunesse et des seniors dont le taux de chômage a augmenté sensiblement sur un an.

Pour la CGT, il faut sortir de cette logique de contrôle/sanction qui amène l’opinion publique à considérer que les chômeurs refusent le travail qu’on leur propose et qu’ils sont des fraudeurs. Un tel amalgame est insupportable.

Il faut mobiliser tous les moyens, notamment humains, de Pôle emploi pour l’accompagnement et l’indemnisation. C’est ce qui manque, à notre avis, notamment dans une période où le chômage de masse est installé et que l’indemnisation devient de plus en plus complexe, eu égard aux parcours des salariés qui surfent sur les contrats précaires de plus en plus courts.

Montreuil, le 22 mai 2015.

Refusons le renforcement du contrôle des chômeurs !

11167854_10153142485202911_7290767676284280580_nHier au conseil d’administration – et aujourd’hui au comité central d’entreprise – la direction générale a présenté la généralisation des équipes de contrôles de la recherche d’emploi. La CGT Pôle Emploi a lu au CCE la déclaration jointe à cet article.

Après la séparation entre le conseil à l’entreprise et le conseil aux privés d’emploi, voici que le contrôle – qui fait légalement partie des missions de Pôle Emploi et que les conseillers référents des privés d’emploi exerçaient jusqu’alors avec discernement et en tenant compte des situations particulières – est confié à des équipes spécialisées qui exerceront cette activité à temps plein.

Il s’agit clairement de multiplier les sanctions pour « absence d’actes positifs de recherche d’emploi » à l’encontre des personnes privées d’emploi.

En effet, jusqu’à présent plus de 90% des radiations étaient consécutives à une absence à convocation. Or les nouvelles modalités d’accompagnement et de suivi entraîne une chute du nombre total des convocations. Par ailleurs le « pilotage par les résultats » et la « comparaison des performances » rentreront en vigueur dès le mois de juillet et impliqueront forcément un renforcement de la coercition.

Au-delà de la volonté gouvernementale de maintenir – voire d’augmenter – le nombre de radiations-sanctions à l’encontre des privés d’emploi, la séparation du contrôle et du conseil vise clairement à mettre les conseillers Pôle Emploi sur un pied d’égalité avec les salariés des actuels Opérateurs Privés de Placement – futurs Agences d’Emploi Privées(*). Dans le même ordre d’idée, créer des équipes spécialisées dans le contrôle de la recherche d’emploi, c’est aussi mettre à disposition de ces OPP un interlocuteur identifié pour obtenir plus rapidement des sanctions à l’encontre des personnes privées d’emploi qui leur seront confiées en masse à partir du mois prochain.

En conclusion, la séparation du conseil et du contrôle est une très mauvaise nouvelle pour les personnes privées d’emploi, mais aussi pour nous, agents de Pôle Emploi. Nous devons la combattre.

Note
(*) la loi autorisant le gouvernement à signer la convention 181 de l’OIT – permettant les agences d’emploi privées – a été promulguée en mars dernier.

2015-05-21-CCE-Controle des chomeurs.pdf

Déclaration CGT au Comité d’Etablissement du 30 avril 2015 (Projet de Règlement Intérieur)

Déclaration CGT au Comité d’Etablissement d’Avril

sur le projet de règlement intérieur :

Le projet de Règlement Intérieur (RI) présenté par la Direction Générale comporte des dispositions qui, pour la CGT Pôle emploi, ouvrent la porte à des dérives subjectives, autoritaires ou moralisatrices qui n’ont pas lieu d’être imposées au personnel de Pôle emploi dans le cadre de ses activités professionnelles.

C’est par exemple le cas des injonctions adressées:

« Tout agent de Pôle emploi dans le cadre de ses activités professionnelles (…) est tenu :

_ de respecter les instructions données par ses supérieurs hiérarchiques ou par tout membre de la direction(…) ;

_ de faire preuve de probité(…) ;

_ de porter une tenue vestimentaire décente, propre et correcte »

C’est ainsi également que malgré les interventions extrêmement nombreuses des représentants du personnel, la direction générale s’autorise à procéder à des contrôles occultes sur les activités des agents et qu’elle refuse d’informer les agents sur les contrôles qu’elle opère sur leurs données individuelles.

Et même les activités hors travail doivent être soumises aux contrôles et aux limitations dictées par Pôle emploi par l’interdiction faite aux agents de toute divulgation d’informations concernant Pôle emploi, par exemple sur internet et les réseaux sociaux.

Le RI de Pôle emploi invente en quelque sorte un « Secret Défense »visant à limiter le droit d’expression du citoyen-agent de Pôle emploi.

Dans le même temps, nous constatons que ce projet de Règlement intérieur ne contient aucune obligation pour l’employeur (par exemple la garantie d’un salaire décent en cas de maladie). Au nom de la Sécurité et de la Continuité de service la direction de Pôle emploi cherche à faire accepter une véritable obsession de la norme, au risque de dérives autoritaires et liberticides. Il s’agit en fait d’imposer « Un Règlement intérieur pour défendre les droits de l’employeur, et aussi pour imposer des obligations et des interdictions indues aux personnels de Pôle emploi » avec des relents d’ordre moral rétrograde et liberticide.

Pour la CGT Pôle emploi, pas besoin d’un Règlement Intérieur à Pôle emploi. L’article 4 de la CCN qui traite de ce sujet n’oblige pas formellement l’établissement d’un RI.

En fait, tout démontre qu’au delà des propos lénifiants sur le Pari de la confiance, il faut comprendre que « l’agent doit faire confiance à Pôle emploi », mais que Pôle emploi ne fait pas confiance aux agents!

Pour la CGT Pôle emploi, pas question de se laisser contraindre par des obligations arbitraires.

A NANCY, le 30 avril 2015

Sauvons le Code du Travail

Dans la nuit du 6 au 7 mai au Sénat, le groupe UMP a présenté l’amendement 758 rectifié décidant la création d’une commission parlementaire qui aura pour mission de proposer « dans un délai d’un an un nouveau code du travail simplifié ».

La présentation de l’amendement précisait que cette commission sera « notamment composée de chefs d’entreprise ».

Jusque-là, rien de très surprenant : la « simplification » du Code du Travail est une des principales revendication du MEDEF. Que la droite, majoritaire au Sénat, la relaie ne surprendra personne. Certains de ses ténors en font d’ailleurs ouvertement leur cheval de bataille.

La surprise est venue du banc du gouvernement. En effet, celui-ci, par la voix du ministre Macron, a donné un avis favorable à cet amendement, ce qui laisse peu d’espoir de le voir disparaître dans la version finale de la loi Macron.

La menace de voir disparaître un grand nombre des garanties contenue dans le Code du Travail est donc bien réelle.

Une grande campagne d’information auprès des vingt-trois millions de salariés (90% de la population active) puis de mobilisation est nécessaire. Commençons dès maintenant, chacun-e à notre niveau, à informer nos collègues, et plus généralement notre entourage.

CGT PE – Réunion Statut Public du 31 mars 2015

Deux points ont été abordés lors de cette réunion:

La titularisation des agents publics

Les commissions paritaires et la gestion des carrières.

TITULARISATION DES AGENTS PUBLICS

En réponse à une revendication portée depuis longtemps par la CGT, la DG avait préparé un support documentaire récapitulant dans quel cadre se trouvent les agents publics de PE (dérogation à l’embauche de fonctionnaires), les modalités générales d’intégration dans la fonction publique, ainsi que le dispositif de titularisation de la loi du 12 mars 2012 (loi Sauvadet) engagé dans l’ensemble de la fonction publique (État, territoriale, hospitalière).

Pour la DG, les agents publics de PE ne seraient pas concernés par la loi sur la titularisation car PE se trouve dans la liste des établissements dérogatoires à l’embauche de fonctionnaires.

Nous avons rappelé que le ministère de la fonction publique s’est engagé à faire une revue des établissements dérogatoires afin de permettre la titularisation des agents concernés , et que notre démarche avec l’UGFF-CGT se situait dans ce cadre. Nous avons appris depuis la réunion du 31 mars que la loi permettant la titularisation serait prorogée jusqu’en 2018 (et non plus 2016).

Pour la DG il existe deux freins principaux pour porter la titularisation des agents publics de PE :

  • La titularisation ne pouvant se faire qu’à partir d’un droit d’option (il n’est pas question d’imposer la titularisation à des agents qui ne le souhaiteraient pas), cela reviendrait sur une période que nous évaluons à 5 ans, à devoir gérer 3 statuts : les agents de droit privé, les agents publics d’aujourd’hui (ceux qui n’auraient pas opté pour la titularisation) et les fonctionnaires.
  • Cela demanderait une modification de la loi sur la fusion, puisqu’il y est précisé que les agents publics de PE sont gérés par le décret de 2003 portant statut des agents de l’ANPE, et par le décret n°86-83 relatif aux agents non titulaires de l’État.

Pour ce qui est de la CGT, nous affirmons que ces difficultés ne sont pas insurmontables. D’ailleurs les interventions constantes de l’UGFF-CGT auprès du ministère de la fonction publique vont dans le sens de l’application la plus large possible des dispositions de titularisation des non titulaires dans leur grande diversité.

De plus, nous avons souligné :

  • Les avantages pour la DG: le statut général des fonctionnaires est un cadre dont les règles et les évolutions sont élaborées pour l’ensemble des fonctionnaires, et non pas dans le cercle étroit d’un service devant assurer la responsabilité de gérer un statut complet pour 5000 agents publics.
  • Les avantages pour les agents publics, qui pourraient bénéficier des mesures générales applicables aux fonctionnaires par exemple pour les mesures concernant les grilles indiciaires fonction publique (ce qui n’est pas aujourd’hui le cas).
  • Les corps interministériels dans lesquels nous pourrions être intégrés offrent un élargissement du nombre d’agents couverts sans commune mesure avec les limites du « groupe fermé » que constitue le « Statut de 2003 ».

Concernant les autres organisations syndicales : le SNU est peu intervenu mais a bien porté cette demande, tout comme FO. La CFDT et la CGC sans en être porteurs, ont dit qu’ils ne s’y opposeraient pas .

Un point sera fait lors d’une prochaine réunion

(Pour un point détaillé sur cette question dans la Fonction publique voir le n° Spécial sur le site de l’UGFF-CGT : http://www.ugff.cgt.fr/IMG/pdf/SUPP_FP225_1_.pdf)

COMMISSIONS PARITAIRES ET GESTION DE CARRIERES
2015-03-31-Statut.jpg1) CPLU

Même si la fusion des régions règlera dans un premier temps quelques cas, dans certains établissements où il reste un petit nombre d’agents publics se pose la problématique d’avoir des CPLU dans tous les établissements faute de candidats et/ou d’électeurs (c’est d’ores et déjà le cas en Corse, et à PES).

Propositions de la DG : En cas d’insuffisance d’effectif ou de carences de candidats dans un établissement, transfert de la compétence territoriale à la CPLU d’une région « voisine », ou bien transfert des ces compétences à la CPN du niveau de l’agent.

Pour la CGT, nous avons dit que nous étions plutôt favorable à un « transfert » sur la CPN compétente et uniquement en cas de carences d’élections (et non pas la notion d’effectif insuffisant).

Dans les deux cas cela demande une modification de l’article 4 du statut. Nous avons demandé que cet article soit modifié en cohérence avec le décret de 1986 et que les commissions paritaires soient compétentes sur toutes les questions individuelles et non pas comme aujourd’hui uniquement sur celles qui sont prévues dans le décret de 2003.

2) Mutations

Il y a une réelle problématique sur la diffusion des postes dans certains niveaux d’emploi et/ou filières pour les agents publics, vu que les dispositions du droit privé et public sont totalement différentes. Il s’agit d’arriver à trouver des solutions pour que le droit à la mutation des agents publics soit respecté sans restreindre les possibilités de mutations des agents de droit privé.

La DG a fait 2 propositions (sachant que la 1ère n’est pas acceptable) :

Possibilité pour un agent de postuler sur un poste de niveau inférieur (niveau 3 pouvant postuler sur le niveau 2). La conséquence serait que, dans ce cas-là, l’agent serait repositionné dans la grille du niveau d’emploi pour lequel il postulerait (ce qui reviendrait à une rétrogradation). Bien évidemment, nous avons dit notre profond désaccord avec cette hypothèse.

Diffusion des postes sur plusieurs niveau d’emploi : par exemple conseiller diffusé à 170 en droit privé pourrait être ouvert en niveau 2 ou en niveau 3 pour les agents publics. (idem sur les postes appui à partir du niveau 1).

Aucune solution ne pouvant être entièrement satisfaisante, il nous semble que cette deuxième proposition pourrait convenir.

3) Promotions

La DG accepte de supprimer la VIAP comme condition statutaire pour pouvoir se présenter aux épreuves de promotion : accord bien entendu de toutes les OS.

Proposition de la DG de permettre dans tous les niveaux d’emploi de passer les épreuves internes de toutes les filières (aujourd’hui cela est seulement possible en « saut de qualification », pour accéder aux niveaux 2 et IVA).

Au niveau de la CGT, nous avons également suggéré qu’il puisse n’y avoir que des épreuves uniques par niveau, sans distinction de filière. Pas d’opposition de la DG pour les filières appui et conseil. Seul problème, pour elle, sur la filière management.

Proposition de la DG de réintroduire les promotions au choix.

Pas d’opposition de la CGT, puisque cela est conforme à ce qui se fait pour les fonctionnaires, mais sous condition :

– la promotion au choix ne doit pas être la règle; les quotas doivent être minoritaires (plafonnées par par exemple à 10%) par rapport au nombre de promotions sur épreuves internes de sélection
– les propositions de promotions au choix doivent être soumises pour avis en commission paritaire.

Sur ce sujet, nous avons également demandé le rétablissement du concours interne à la place des épreuves de sélections (avec rang de classement au mérite et non plus rang de classement par ordre alphabétique) ainsi que l’augmentation du taux de promotion interne.

4) Avancements accélérés.

Se pose dans nombre de régions, la question des « quotas à 0 ». La réforme territoriale, là non plus, ne règlera pas l’ensemble du problème.

Proposition DG : attribuer une enveloppe de quotas globale par établissements et non plus par niveau d’emploi/établissement. Cette proposition pose problème car aujourd’hui les quotas statutaires sont différents d’un niveau à l’autre et il n’y a aucune garantie que tous les niveaux d’emploi pourraient bénéficier d’un quota globalisé.

La CGT a émis une autre proposition : traitement des opérations de carrière au niveau des CPN, ce qui permettrait d’avoir toujours des quotas par niveau et de ne plus avoir de « quotas à 0 » comme aujourd’hui.

Les carrières exceptionnelles n’ont pas été abordées, la DG souhaitant traiter ce sujet avec la grille indiciaire. Nous partageons cet avis puisque nous demandons le déplafonnement.

Sur l’ensemble des points « commissions paritaires et gestion des carrières », la DG réfléchit aux propositions des OS , et vice-versa. Il est convenu de refaire un point sur ce sujet.

La DG, souhaite que toutes les modifications de décret de 2003 soient faites en une seule fois, quand tous les sujets auront été traités. Il lui semble difficile que cela soit fait avant les épreuves de sélection du dernier trimestre de cette année.

Pour la CGT, des actes concrets et rapides sont indispensables et s’il devait y avoir des changements dans les compétences des CPL et CPN, ils doivent être connus avant l’organisation des élections.

La DG annule la réunion du 16 avril, car elle considère que la classification des emplois et le sujet rémunération et grille indiciaire ne peuvent pas être traités tant que l’action en justice sur l’accord classification n’est pas allé à son terme (nous savons aujourd’hui que la décision du juge sera connue le 26 mai 2015).

Pour la CGT, nous pouvons accepter d’attendre que la question de la Classification des emplois de la CCN soit réglée pour aborder les modifications qui devraient être apportées à la classification des agents publics. Mais nous ne sommes absolument pas d’accord pour différer l’examen des modifications qui doivent être apportées en matière de rémunération (fusion des enveloppes des primes, un CICA pour tous,…) et de grille qui n’a rien à voir avec l’application ou pas de l’Accord Classification.

De toute évidence, il est particulièrement important de maintenir la pression pour faire entendre nos revendications.

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