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Les organisations syndicales appellent, toutes et tous, à rejoindre les manifestations du 13 octobre.
6 bonnes raisons de se mobiliser : Pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour nos droits, pour notre retraite et pour l’environnement.
A Pôle emploi, nous sommes aussi concernés. Nos droits, notre Service Public, nos salaires sont bien attaqués par le gouvernement avec le projet de loi Plein emploi.
Contre le projet de loi Plein emploi Toutes et tous dans les mobilisations !
Pour lire le tract confédéral, cliquer ici
Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici
Les mobilisations et manifestations dans le Grand Est:
Charleville Mézière 13h30 place ducale
Troyes 14h00 Place Jean Jaurès
Châlons-en-Champagne 10h00 maison des syndicats
Reims 10h00 maison des syndicats
Epernay 10h00 place Carnot
Vitry-le-François 10h00 Porte du Pont
Montmirail 15h30 Devant Axon Cable
Chaumont 14h00 Préfecture
Saint-Dizier 17h00 Place de la mairie
Nancy 10h00 Place de la république
Toul 17h00 place ronde
Metz 10h30 place d’armes
Bar le Duc 12h00 place Réggio
Epinal 14h00 place Foch (Préfecture)
Strasbourg 10h00 place de la république
Mulhouse 14h00 Place de la bourse
France Travail promet bien des malheurs pour nos missions, nos métiers, nos conditions de travail et le service rendu aux usagers avec, pour allez coûte que coûte vers le plein emploi, le conseil en évolution jeté aux oubliettes et remplacé par toujours plus de coercition, de contrôle, de sanctions, de radiations, tout cela couplé avec une assurance chômage encore revue à la baisse…
Le 11 juillet 2023, dans son vote le Sénat avait été encore plus loin que le projet de loi sur plusieurs éléments: abandon du caractère volontaire de l’inscription, obligation d’accompagnement des BRSA 15 heures hebdomadaires minimum mais sans maximum (à 20h par semaine dans le projet de loi..), facilitation des POE et PMSMP prescrites par les partenaires du réseau France Travail, etc.
En revanche, le Sénat avait administré un camouflet au gouvernement en refusant que Pôle emploi change de nom. Deux raisons avaient conduit à cela:
-Eviter la confusion entre Pôle emploi et le réseau France Travail: Pôle emploi devait être identifié comme coordinateur du réseau France Travail,
-Eviter de gaspiller inutilement l’argent public dans une période de difficulté financière: changer les enseignes Pôle emploi, la signalétique, les cartes de visites, les documents papiers, etc. se chiffrerait en millions d’euros.
Les députés n’ont pas la sagesse du Sénat: il a manqué quelques voix pour que Pôle emploi conserve son nom.
Voir le débat autour du nom en cliquant sur l’image ci-dessous:
Le débat a montré, comme pour la réforme des retraite, que la droite et la gauche existent toujours.
L’assemblée confirme l’obligation d’inscription des BRSA, mais ceux-ci devront renouveler mensuellement leur inscription.
L’assemblée a refusé d’interdire le recours aux opérateurs privés de placement pour accompagner les inscrits à France Travail, et a refusé que le droit à l’accompagnement soit un droit opposable.
A suivre. Le vote final de l’Assemblée nationale devrait intervenir autour du 10 octobre.
Rappelons que pour être adopté, le projet de loi doit être voté dans les même termes par les deux assemblées parlementaires.
Cette période de campagne électorale en vue des élections professionnelles de novembre 2023 à Pôle emploi est propice aux postures, voire aux impostures, syndicales.
Face à France Travail et ses effets potentiellement délétères, il y a des organisations syndicales qui laissent passer sans rien dire pour ne pas prendre de risque électoral, des organisations syndicales qui communiquent mais n’agissent pas, et puis il y a la CGT qui, comme d’habitude, assume son rôle, communique, informe, alerte inlassablement, prend des initiatives pour la défense des salariés et des usagers, au risque que ce devoir d’information et d’action suscite des peurs.
Le 19 septembre 2023 la CGT Pôle emploi Grand Est a donné une conférence de presse au Club de la presse de Metz pour dénoncer le projet France Travail:
Pour visionner le sujet du journal de France 3 consacré à la conférence de presse, cliquer sur le lien:
La journée de grève du 26 septembre 2023 dans laquelle la CGT a été fer de lance, a été un succès. L’objectif était de peser sur les débat parlementaires, le projet de loi « Plein emploi » étant en discussion en séance plénière de l’Assemblée Nationale depuis le 25 septembre 2023:
Après des mois d’une mobilisation historique et un passage en force du gouvernement au mépris de toute démocratie, la réforme des retraites s’applique depuis le 1er septembre dernier.
Cette réforme continue à être largement rejetée et son retrait demandé. Quoiqu’en
disent Olivier Dussopt déclarant « nous sommes prêts » ou Renaud Villard directeur de la CNAV qui se veut « serein », l’application concrète de cette réforme est chaotique avec de nombreux dossiers bloqués qui met en lumière le manque criant de personnel. Sa mise en oeuvre confirme le caractère de cette réforme contraire à ce qu’est la Sécurité sociale et à ce que sont les droits qu’elle doit garantir. Y avait-il urgence à ce que le recul de l’âge de départ impacte les salariés qui partaient à la retraite au 1er septembre 2023 ?
Pour le gouvernement oui ! En effet, sachant d’entrée que cette réforme serait rejetée
le gouvernement a voulu aller le plus vite possible en passant par la loi rectificative de la sécurité sociale 2023, or pour être dans les « clous » de cette loi, il fallait impérativement que les mesures d’âges s’appliquent dès septembre avec des effets avant décembre 2023.
Rappelons que cette réforme a été décidée dans une période où il n’y avait aucune
urgence à réformer puisque le système de retraite était excédentaire de 3,2 milliards en
2022 et même en déficit nous serions loin de l’oscillation des aides aux entreprises entre 157 milliards pour 2019 (Source (Clersé, université de Lille-CNRS) et 260,5 milliards pour 2020/2022 (source : Cour des comptes – juillet 2023).
Cette réforme est avant tout une réforme de classe avec des répercussions sévères
pour les travailleurs. De réforme en réforme l’objectif du gouvernement reste le même,
toujours plus de cadeaux aux entreprises et aux plus riches qui veulent en finir avec les
conquêtes sociales des travailleurs et la Sécurité sociale ; l’article 1 de la réforme en étant le symbole.
Pour lire le dossier complet, cliquer ici
ou suivre le lien suivant:https://orgasociaux.cgt.fr/actualites/reforme-des-retraites-decryptage-loi-decrets/
Pour la défense de nos missions et de nos métiers,
Pour une augmentation générale des salaires.
Mobilisons-nous pour rejeter le projet de Loi « Plein emploi » !
Après son adoption par le Sénat le 11 juillet dernier, le projet de loi dit « Plein emploi » créant France Travail est débattu à l’Assemblée Nationale à compter de ce 25 septembre dans le cadre d’une procédure accélérée décidée par le gouvernement.
Pour la CGT, ce projet de loi est une nouvelle attaque contre notre Service Public et notre Protection Sociale solidaire dans la continuité de celles des Retraites, du Lycée
Professionnel ou de l’Assurance Chômage. En ayant pour perspective uniquement la
satisfaction des employeurs et l’accroissement des sanctions contre les usagers, la création de France Travail transformerait en profondeur nos missions et nos métiers.
Pour lire l’intégralité du tract, cliquez ici
Pour lire le tract CGT Pôle emploi – Comité National CGT des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires, cliquez ici
Pour accéder au sujet consacré par France 3 Lorraine à la conférence de presse CGT Pôle emploi Grand Est dénonçant le projet France Travail, cliquer sur l’image: