Dans la série « on ne sait plus quoi inventer »: le pack de démarrage…

Le « pack de démarrage » qui va remplacer à terme l’ESI a été présenté en CE Grand-Est le 29 août : 2 deux-demi journées d’information collective pour les nouveaux inscrits au cours desquels ceux-ci devront choisir entre être convoqués rapidement par leur conseiller référent ou attendre trois mois.

Les agences qui vont tester ce « pack de démarrage » dans le grand-est sont Troyes Copainville et Vitry-le-François.

Pour visualiser la présentation du pack de démarrage, cliquer ici

 

Retraite: refusons la liquidations de notre modèle social ! Appel à la grève et aux manifestation Mardi 24 septembre 2019.

Delevoye/Macron fossoyeurs de notre sécurité sociale !

Dès les premières pages du rapport, Delevoye met honteusement en exergue, l’exposé des motifs de l’ordonnance du 4 octobre 1945 portant organisation de la sécurité sociale pour opposer quelques pages plus loin la volonté d’effacer l’incertitude du lendemain et le principe de la solidarité.

Delevoye et Macron poursuivent la destruction du programme du CNR :

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. »

D. Kessler ex vice-Pdt du MEDEF dans Challenges le 4 octobre 2007.

La retraite : Une réforme de tous les dangers !

Cette réforme n’est pas une réforme de plus des systèmes de retraites en France, elle signe leur FIN. Si cette réforme passe ils seront remplacés par un régime de retraite unique à point.

Les risques d’un régime à points.

Des pensions revues à la baisse :

La pension de retraite ne serait plus calculée sur les 25 meilleures années, comme dans le privé ou sur les 6 derniers mois de traitement comme dans le public actuellement mais sur toute la carrière professionnelle, prenant ainsi en compte les « moins bonnes années » (petits boulots, temps partiel, etc.).

Aujourd’hui, avec notre système, afin d’éviter une minoration du montant de la retraite, ces « moins bonnes » années sont prises en compte pour la durée de cotisation, mais sont écartées du calcul de la retraite. Avec la retraite par points, ces années auront un impact catastrophique sur le montant de la retraite.

Un montant instable :

Chaque salarié devra cumuler des points tout au long de sa carrière qui se transformeront en pension en fonction de la valeur du point lors du départ à la retraite.

Cette valeur du point ne sera pas stable et pourra varier chaque année en fonction de la conjoncture économique ou démographique car c’est elle qui garantira l’équilibre financier du système.

De fait le montant de la pension ne pourra être connu qu’au moment du départ à la retraite en fonction de la valeur du point du moment. Ceci permettra aux gouvernements une baisse automatique des pensions sans réforme.

La réforme Macron c’est la fin d’un système qui nous garantit des droits ! Le montant de la pension va devenir une variable d’ajustement du système

Un tour de passe-passe pour allonger l’âge de départ à la retraite :

Nous l’aurons bien compris, le soi-disant maintien de l’âge de départ à la retraite à 62 ans ne signifie plus grand-chose dans un régime à points avec un âge pivot à 64 ans avec décote et surcote. Le but est simple : que les salariés ne partent pas avant cet âge pivot de 64 ans et soient même incités à partir plus tard. Et les dernières annonces de Macron n’y changent rien, l’objectif sera le même. Entre la prise en compte de l’intégralité de la carrière et les variations du point, les salariés seront obligés de partir de plus en plus tard pour avoir un minimum de pension pour vivre.

Des périodes de maternité, maladie, invalidité, chômage réduites à peau de chagrin.

Ces périodes, prises en compte dans le régime actuel sont remises en question dans un régime à points. En clair, certaines périodes disparaitraient comme les 8 trimestres de majoration pour enfants quant aux autres il faudra remplir des critères limitatifs comme être en arrêt depuis au moins 30 jours pour la maladie ce qui exclura une grande partie des bénéficiaires actuels.

Danger d’une retraite par capitalisation.

Le budget des retraites, quasiment équivalent à celui de l’État échappe aujourd’hui aux marchés financiers. Avec un régime à points, c’est terminé. La baisse des pensions va obliger inexorablement les salariés à se constituer une retraite par capitalisation avec tous les risques que cela comporte (baisse de l’action, Krach boursier, détournement frauduleux…

Ne laissons pas Macron jouer avec nos retraites mobilisons-nous contre cette réforme.

D’autres choix sont possibles.

La CGT est porteuse de vrais propositions dans le cadre du maintien et de l’amélioration des régimes actuels :

•Retrait du projet Macron

• Maintenir et Améliorer le système actuel

• Garantir la possibilité de départ à 60 ans

• Assurer un niveau de pension d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète (pension calculée sur la base des 10 meilleures années)

• Élever les minima de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète (basée sur les 10 meilleures années)

• Indexer les pensions sur l’évolution des salaires

• Permettre réellement des départs anticipés pour pénibilité, développer la prévention, aménager les fins de carrière

Pour une retraite solidaire, qui maintienne le niveau de vie et qui réduise les inégalités,

Appel à la grève et aux manifestations Mardi 24 septembre 2019

Les manifestations prévues le 24 septembre:

METZ: 14h00 Gare SNCF; 

NANCY : 14h30 Place Dombasle; 

BAR-LE-DUC: 14h30 Gare SNCF; 

COMMERCY: 10h00 Place du Château

Pour accéder au tract, cliquer ici

Pour accéder au dossier complet sur le site de la confédération CGT, cliquer ici

Pour visionner la vidéo de l’interview de Philippe Martinez (France Info), cliquer ici

Quand la DR déraille…

Lors du CHSCT extraordinaire lorrain du 1e août 2019, la CGT a lu une déclaration concernant les nombreux « dysfonctionnements » des services de la DR auxquels sont confrontés les agents, des problématiques invraisemblables qui affectent la santé, le moral, la volonté de continuer à s’investir, et enfonce des coins dans la confiance en l’Etablissement.

La réalité est loin de la « performance sociale », du « pari de la confiance » et de la « qualité de vie au travail » imposés par les éléments de langage et la novlangue managériale de l’Etablissement.

Voici la déclaration lue par la CGT:

« Monsieur le président du CHSCT,

A plusieurs reprises, la CGT a illustré dans cette instance la dégradation des conditions de travail, qui impacte la santé et la sécurité des agents, et qui est objectivée par les données issues des bilans sociaux, bilans HSCT, chiffres sur l’absentéisme et les agressions, diverses expertises et diagnostics, etc.

Je ne vous ferai pas l’injure de redire les chiffres éloquents illustrant la déclaration lue devant vous lors de notre réunion du mois de juin.

A chaque fois, l’Etablissement conteste ou minimise le constat, et prétend prendre toutes les mesures nécessaires pour s’acquitter de son obligation légale de préservation de la santé physique et mentale des salariés, et d’amélioration des conditions de travail.

A chaque fois, l’Etablissement renouvelle son attachement au dialogue social dans des propos contredits par la réalité vécue par les élus des différentes instances représentatives du personnel.

L’Etablissement répète inlassablement des éléments de langage et de « novlangue managériale » tels que « performance sociale », « pari de la confiance », « qualité de vie au travail », « sécurisation des process » etc., etc., qui prêteraient à sourire si les dysfonctionnements constatés n’avaient pas un impact aussi grave pour les agents.

Je suis effaré par les dysfonctionnements dont ont bien voulu me faire part des salariés aux prises avec des problématiques invraisemblables, qui affectent leur santé, leur moral, leur volonté de continuer à s’investir, et enfonce des coins dans leur confiance en l’Etablissement.

Il me semble nécessaire d’en faire une énumération, peut-être longue, et sans doute non exhaustive, pour qu’en évoquant la situation concrète d’agents en difficulté du fait de l’Etablissement, vous puissiez, je l’espère, vous rendre compte de la situation et décider des mesures correctives à mettre en œuvre.

Voici donc une liste des dysfonctionnements dont j’ai eu connaissance depuis le début de l’année, que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer partiellement devant vous, et qui s’allonge inexorablement, mois après mois :

►un salarié de droit public en congé parental a dû insister pour que son passage à l’échelon supérieur soit rétabli à la bonne date (il perdait 3 mois avec le calcul erroné fait par les services RH),

►un salarié, en maladie pendant plusieurs mois, a eu la surprise de découvrir au mois de février un virement de salaire réduit à 11 euros, sans qu’aucune explication ne lui soit donné au préalable par l’Etablissement,

►plusieurs agents en maladie ont eu des salaires amputés de sommes importantes sans que des explications claires ne leur soient apportées par Pôle emploi,

►une salarié de droit public en arrêt maladie pendant 22 mois a constaté que son avancement d’échelon avait été oublié depuis plus de 10 mois : la rectification n’a pu être possible que par sa propre vigilance et sa pugnacité à se voir rétablie dans ses droits,

►une salarié en maladie pendant de nombreux mois, qui a été contraint de placer sur son CET des jours de congés non pris, a constaté que 2 jours de CET lui avait été soustrait sans raison : sans sa vigilance elle aurait définitivement perdu le bénéfice de ses 2 jours,

►une salarié en démarche de reconnaissance de maladie professionnelle a été sans nouvelle de l’Etablissement pendant près de 6 mois, son dossier ne faisant visiblement l’objet d’aucun suivi ni par la DR ni par le secteur AT-MP de la DG. A ce jour, après l’intervention de la CGT, la DR a réagi de façon positive mais la problématique n’est toujours pas résolue, et la DG ne répond toujours pas en dépit d’un courrier des élus CGT en date du 2 juillet et de relances de la part de la salariée très affectée par cette situation.

►une salariée pour laquelle une alerte Danger Grave et Imminent avait été mise en place, avec des engagements pris par l’Etablissement lors d’une réunion du 11 avril 2018, a dû attendre 14 mois pour que la place de parking promise lui soit attribuée avec le badge adéquat. Le télétravail TH préconisé en avril  2019 par le médecin du travail et qui devait démarrer le 1e juillet (ainsi que l’Etablissement s’y été engagé lors d’une réunion du 22 mai) est effectif, semble-t-il, que depuis le 29 juillet, après que je sois intervenu de façon insistante. L’honnêteté me pousse cependant à saluer les efforts de mesdames Filippi et Kremer dont les interventions ont été facilitatrices sur ce dossier.

►Une salariée en droit de faire valoir ses droits à la retraite au 1e octobre a fait le 1e avril sa demande officielle au service RH auquel elle a demandé que lui soit indiqué le jour effectif de son départ compte tenu des jours de congés non pris. Toujours sans nouvelles au 15 juillet malgré des relances, la salariée a craqué dans son agence. Les représentants du personnel CGT ont du intervenir. Une fiche de signalement a été rédigée ; à 15h00 le 15 juillet, la salariée apprenait qu’elle pouvait partir en retraite le soir même !

Je veux vous lire des extraits de la fiche de signalement : « la salariée a travaillé pendant 42 ans pour l’Etablissement, et a éprouvé un profond manque de reconnaissance (…). Toutes les personnes présentes ont ressenti également cette situation comme un véritable traumatisme. Le service RH n’a pas pris en compte la dimension humaine et psychologique de cette demande. »

►un salarié de droit public a découvert que les 24 heures de Compte Personnel de Formation acquises en 2018 ont été placé par les services de la DR sur un CPF privé.

►lors du CHSCT du 5 mars le service immobilier s’était engagé à m’apporter par mail des précisions relatives à la problématique d’ambiance thermique de l’agence de Saint-Avold. Ne voyant rien venir, j’ai relancé par mail le 25 mars et personne ne m’a répondu à ce jour,

►le 8 février, une salariée de l’agence de Saint-Avold a manqué de se faire renverser intentionnellement par un conducteur qui faisait en voiture un rodéo dans le parking. J’ai envoyé le jour même un mail d’alerte en demandant des réponses de l’Etablissement qui ne m’a jamais répondu.

Comme je l’ai dit précédemment, cette liste n’est malheureusement pas exhaustive ; et nous ne sommes qu’au 1e août. Je rappelle qu’il ne s’agit là que des constats faits par un seul élu CHSCT (sur les 10 que compte le territoire lorrain), sur la base de remontées que des salariées ont bien voulu lui faire. Je vous laisse imaginer le nombre de dysfonctionnements non tracés.

Monsieur le président du CHSCT, si vous considérez que les faits relatés sont, comme je le pense, inacceptables à Pôle emploi Grand Est dont l’organisation a été repensée pour –c’est ce qui a été dit aux élus- offrir une meilleure offre de service notamment en direction du personnel, la CGT vous demande alors d’agir en conséquence et de mettre en place les mesures correctives qui s’imposent, tant sur le plan fonctionnel que sur le plan organisationnel, afin de faire disparaître ces dysfonctionnements récurrents qui affectent la santé, la sécurité, et les conditions de travail des salariés, et qui ne font pas honneur à Pôle emploi.

Si, au contraire, vous considérez que ces faits n’ont pas de caractère de gravité, et qu’il n’y a pas lieu d’apporter de mesures correctives, la CGT vous appelle à davantage de modestie dans l’usage que l’Etablissement fait des termes « Performance sociale » ou « Qualité de vie au travail » qui, on le voit bien, semblent effectivement n’être que des éléments de langage. »

Pour lire et imprimer la déclaration en format PDF, cliquer ici

A l’issue de la lecture de cette déclaration, le président du CHSCT a tenu à répondre, comme d’habitude pour minimiser ou contester les faits. Certes la DR a mis en place une procédure systématique d’envoi de courrier et d’offre de service des assistantes sociales lors d’arrêts longs (à partir du 4e mois pour les salariés de droit privé, à partir du 3e mois pour les agents publics). Pour autant, nous constatons que la DR n’est pas pour autant davantage « pro-active » lorsqu’il s’agit d’anticiper des problématiques individuelles et d’accompagner les agents en difficultés.

La CGT appelle tous les salariés qui ont connu, ou qui connaissent, des problématiques telles que celles décrites dans la déclaration, à se manifester auprès d’elle.

Grande ouverture du Bazar Quincaillerie des syndicats « Signent-tout »

Mieux que la caravane du Tour de France ! A l’approche des élections professionnelles, les syndicats « signent-tout » jouent aux représentants de commerce et inondent les agents d’une déferlante de cadeaux et gadgets publicitaires : stylos, crayons, post-it, pin’s, etc.

A quoi ça « sert » ?  Ou la grosse ficelle pour attirer les électeurs…

►opération de racolage pour « acheter » des voix  en prévision du scrutin de novembre 2019,

►Et aussi, peut-être, pour se faire pardonner d’avoir signé la plupart des accords, voire tous les accords, néfastes pour les agents de Pôle emploi ?

►Se faire pardonner pour tous les avis positifs donnés à l’Etablissement lors des consultations sur des projets portant atteinte à la santé, à la sécurité, et aux conditions de travail des agents de Pôle emploi ?

►Se faire pardonner par avance des même errements qui seront perpétrés lors de la prochaine mandature ?

Combien ça coûte ? Ou comment gaspiller l’argent des cotisations syndicales…

Un simple exemple : un stylo au logo d’un syndicat (en moyenne 1 € pièce) pour 3998 agents Pôle emploi Grand Est = 3998 € !!!… etc…

Ne vous laissez pas ACHETER !

La CGT est fière de ne distribuer AUCUN cadeau ou gadget publicitaire, et d’utiliser UTILEMENT l’argent des cotisations de ses adhérents.

La CGT Pôle emploi continuera d’utiliser utilement l’argent des cotisations des adhérents pour :

►Payer des frais d’avocats  et de justice relatifs à des actions entreprises par notre syndicat ; aider des agents dans des actions individuelles (discrimination, harcèlement, sanctions disciplinaires, mutations forcées, etc.)

►Soutenir des mobilisations et des actions de grève,

►Acheter du matériel syndical nécessaire à nos actions en faveur des salariés,

►Prendre en charge des frais de déplacements syndicaux des adhérents,

►Louer des salles pour réunions et journées d’études,

►Etc.

Placez votre confiance dans la CGT Pôle emploi Grand-Est, un syndicat utile, combatif et sérieux, qui agit toujours et réellement dans l’intérêt des salariés.

Pour accéder au tract, cliquer ici

A Pôle emploi comme ailleurs: refusons la précarité !

La CGT Pôle emploi condamne et combat les mesures annoncées le 18 juin par le gouvernement sur l’Assurance Chômage. Le Gouvernement va encore réduire drastiquement le nombre de travailleurs privés d’emploi indemnisés et le montant de leur indemnisation, alors que déjà aujourd’hui, moins de 50% d’entre eux perçoivent une allocation.
Pour la CGT, le durcissement des conditions d’ouverture et de rechargement des droits, ainsi que la modification des règles de calcul par la suppression du Salaire Journalier de Référence au profit du Revenu Mensuel Moyen constitue une véritable « double peine » pour les salariés précaires. Cela risque immanquablement de dégrader les conditions d’accueil et de travail à Pôle emploi.

Cela risque immanquablement de dégrader les conditions d’accueil et de travail à Pôle emploi

L’annonce que les permittents (travailleurs alternant petits contrats et chômage) soient suivis exclusivement par des Opérateurs Privés de Placements accentue la privatisation de l’accompagnement des chômeurs dans la continuité des prestations privées Activ’emploi, Activ’projet ou Activ’Créa ou de l’accompagnement des travailleurs licenciés. Pour la CGT Pôle emploi, la privatisation de nos missions est inadmissible !
Dans la continuité de cette conférence de presse, le Directeur Général de Pôle emploi nous a annoncé que 1000 agents supplémentaires seront recrutés pour trois ans.

Au Comité Central d’Entreprise du 21 juin 2019, nous avons eu la confirmation que ces collègues recrutés seront en Contrat à Durée Déterminée.

La Direction Générale reste pour le moment floue, plusieurs hypothèses dans le cadre de ce recrutement pourraient être envisagées :

– Recrutement de 1000 CDD pour 3 ans
– Recrutement de 1000 CDD pour 12 mois les 3 prochaines années
– Recrutement de 333 CDD chaque année sur 3 ans

Quelles que soient ces situations, l’article 8.2 §3 de la CCN de Pôle emploi précise : « La durée maximale des contrats à durée déterminée, hormis les contrats de travail aidés, est fixée à douze mois, renouvellement inclus.
Cette durée maximale peut toutefois être portée à dix-huit mois en cas de création d’une activité nouvelle et temporaire ou d’un motif conjoncturel exceptionnel » et l’article 8.4 §4 souligne : « le nombre d’heures de travail exécutées par le personnel en contrat à durée déterminée au cours d’un exercice civil ne peut excéder 5 % du nombre total des heures de travail effectuées par l’ensemble du personnel de Pôle emploi, y compris le personnel de remplacement temporaire, au cours de la même période, à l’exception des contrats conclus dans le cadre de conventions de partenariats et des contrats de travail aidés ».

Au regard de ces articles, la Direction Générale envisage une renégociation de la CCN, car le plafond des 5% de CDD est d’ores et déjà atteint, afin d’augmenter le nombre de CDD dans notre établissement ! L’unique solution actuelle pour envisager des recrutements de CDD au-delà de 12 mois réside dans le remplacement d’agents titulaires en mission.

De plus, notre Directeur Général annonce dans son mail du 18 juin aux agents : « aucun emploi ne sera supprimé à Pôle emploi au cours des trois prochaines années ». La CGT pôle emploi se félicite de ce choix et la mobilisation du personnel débutée le 20 novembre dernier aura pesé sur cette décision. Néanmoins, nous n’avons aucune visibilité sur les missions de ces collègues en CDD ni sur le plafond d’emplois pour 2020 de Pôle emploi :

Ces collègues en CDD pourraient même remplacer
des agents en CDI partant en retraite !

Pour la CGT Pôle emploi :

Exigeons des embauches de CDI pour répondre aux besoins de nos usagers pour l’ensemble de nos missions : Orientation, Conseil, Indemnisation, Recrutement.

Exigeons l’arrêt de la précarité et la titularisation
de tous les collègues en contrat précaire.

 

Pour lire le tract sur les effectifs en lien avec cet article, cliquer ici

Effectifs de Pôle emploi: a-t-on le droit de dire n’importe quoi avant les élections ?

Après leur communication scandaleuse sur les ASC, les syndicats portés « aux manettes » du CE en 2016, prétendent, à grand renfort de tracts, qu’on leur doit l’annulation des suppressions de postes et les 1000 embauches de CDD sur 3 ans.

VOUS Y CROYEZ, VOUS ?

Petite mise au point s’impose:

Pôle emploi a perdu 297 ETP (Equivalents temps pleins) en 2018, et 800 en 2019. Le DG et la Ministre du travail ont évoqué la suppression de 4000 postes d’ici 2022, et une note « secrète » de Bercy divulguée par les médias a même détaillé par fonctions les suppressions de postes.  La ministre a en outre demandé à l’Inspection Générale des Affaires Sociales de réfléchir à une « méthodologie permettant d’indexer d’éventuelles baisses d’effectifs de Pôle emploi sur une décrue constatée du chômage ».

► Pour combattre ces pertes injustifiées (chômage qui ne baisse globalement pas, nouvelles missions confiées à Pôle emploi, etc.), la CGT a été moteur dans les mobilisations. D’autres syndicats ne se sont pas joints à ces mobilisations, et rappelons que les habituels « signent-tout » ont signé l’accord GPEC qui a permis « Trajectoire GDD » et l’hémorragie d’effectifs que l’on sait… puis ne se sont pas opposés à la réduction des effectifs Pôle Appui Gestion…

Un syndicat bravant le mouvement intersyndical a même appelé seul à une grève le 19 février, qui s’est soldée par zéro gréviste en Grand-Est ! (un syndicat qui appelle à la grève et qui ne fait pas grève… on aura tout vu…)

► Alors que le rapport CAP2022 (juillet 2018) prônait déjà une baisse d’effectifs, un recours massif aux CDD, et une mise en concurrence accrue de Pôle emploi, l’intersyndicale est allée implorer les parlementaires (très majoritairement ultra-libéraux soutenant le gouvernement) de ne pas voter en l’état la Loi de finance 2019 (800 ETP en moins à Pôle emploi). Résultat prévisible: la suppression des 800 postes a quand même été votée, et suite à une « mission-flash » présidée par un député LR des Vosges, un rapport parlementaire constate certes l’insuffisance des effectifs de Pôle emploi, mais pour mieux conclure que nos missions ne pouvant dès lors être correctement remplies, il convient d’accélérer la mise en concurrence (autant dire la mort) de Pôle emploi…

Des syndicats se sont félicités de leur démarche. Compte tenu du résultat, la CGT Pôle emploi Grand-Est est fière d’avoir refusé de cautionner à l’avance ce rapport parlementaire présenté par un député de notre région favorable aux privatisations et à la mise en concurrence des services publics. »

De façon surprenante, le DG a récemment annoncé qu’aucun emploi de serait supprimé dans les 3 ans et que 1000 CDD seraient embauchés. Les habituels « signent-tout » s’en félicitent et s’attribuent le mérite de cette annonce…  Ne nous y trompons pas ! Il s’agit d’un leurre :

– Cette diversion arrive fort opportunément juste avant les élections professionnelles…

– Pour embaucher 1000 CDD, le DG a besoin de lever par avenant le verrou des 5% maximum de CDD inscrit dans la CCN et prend ainsi les syndicats en otages : si l’avenant est adopté c’est la porte ouverte à la précarisation des emplois, s’il est rejeté les syndicats supporteront la responsabilité de l’impossibilité d’embaucher ces 1000 CDD…

– L’embauche de CDD est absurde et paradoxale alors que l’un des objectifs affichés par le gouvernement est de lutter contre la précarité…

– La réduction massive d’effectifs est simplement reportée ; l’effort considérable demandé aux agents de Pôle emploi dans la prochaine convention tripartite vise à justifier cette future baisse drastique d’effectifs.

– Tous les mécanismes mis en place par la DG (télétravail, 1agent/1ordi, recours à la clause de mobilité CCN, dématérialisation, intelligence artificielle, recours aux CDD, etc., visent à la flexibilité, la précarité, et finalement la suppression d’emplois…)

La CGT ne varie pas et continuera à combattre toute baisse d’effectifs.

La CGT est fière d’accorder sa parole et ses actes pour défendre,

toujours et réellement,

les salariés de Pôle emploi.

 

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https://www.youtube.com/watch?v=vtf86FeL79Q