Présomption de démission pour « abandon de poste » : une nouvelle attaque du gouvernement contre l’assurance chômage et le droit de choisir son emploi.

Le décret concernant la présomption de démission est paru au Journal officiel le 18 avril 2023 dans la nuit suivant l’allocution télévisée hors sol du Président prétendant relancer le « dialogue social ».  Pris contre l’avis de toutes les organisations syndicales et d’une partie du patronat, il est entré en vigueur le 19 avril 2023.

Ce décret institue une présomption de démission en cas d’abandon de poste, qui permet donc de priver d’indemnités chômage, pendant au moins 4 mois, toutes les personnes ayant été licenciées à la suite d’un abandon de poste, au motif qu’il s’agirait de « chômage volontaire ».

Si l’on s’appuie sur les études statistiques de l’Unedic et de la DARES, il est clair que les salariés abandonnant leur poste ne sont très majoritairement pas des « fainéants » ; ils cherchent à fuir des conditions de travails dégradées ou des salaires trop bas pour retrouver un travail plus décent.

Le gouvernement ne prend décidément pas la mesure de la souffrance au travail des salariés et préfère les contraindre à rester en poste plutôt que de faire pression sur le patronat, directement responsable des conditions de travail dégradées et notamment, de fait, des abandons de poste.

Après la énième réforme de l’assurance chômage qui réduit la durée maximale des droits de 25% depuis le 1er février, le gouvernement souhaite maintenant maintenir de force les salariés les plus précaires dans des emplois dégradés et en même temps générer de nouvelles économies, de 500 à 800 millions d’euros par an sur les allocations chômage.

Cette mesure va impliquer une multiplication des contentieux devant les juridictions prudhommales, déjà largement surchargées, puisqu’il s’agit du seul moyen de bloquer la requalification du licenciement en démission. Cependant, même en référé les délais sont longs et le résultat incertain face à une privation immédiate de salaire et d’allocation chômage.

La CGT réaffirme son opposition à cette mesure, comme à toutes celles prises de force par le gouvernement en matière de chômage depuis 2019. La CGT appelle donc à amplifier les mobilisations contre la politique de casse généralisée de la protection sociale mise en œuvre par ce gouvernement et pour une véritable sécurité sociale professionnelle.

Pour accéder à l’intégralité du tract, cliquer ici

France Travail: où en est-on ? (en attendant le rapport du coordonnateur de la mission de préfiguration…)

Un démarrage dans la confusion…
Après la réforme (ou plutôt « casse ») du code du travail dans son 1e quinquennat, Macron veut pour son 2e quinquennat réformer le travail avec un train de loi appelé « Objectif plein emploi » concernant 5 sujets: l’assurance chômage, les retraites, le RSA, les lycées professionnels, le service public de l’emploi (France Travail).

En attendant le rapport du coordonnateur de la mission de préfiguration de France Travail, retardé à plusieurs reprises, voici un point d’étapes sur: l’objectif général du plan « Objectif plein emploi », l’objectif de France Travail, la méthode contestable utilisée, les interrogations/risques/conséquences du projet France Travail…

Pour lire le 3 pages consacré à France Travail, cliquer ici.

La CGT Pôle emploi Grand-Est organise le 2 mai après-midi (à partir de 14h00) une Réunion d’information (motif HMI) Teams consacrée à France Travail.

Pour rappel, le dispositif HMI permet aux collaborateurs de participer à une réunion d’information syndicale durant leur temps de travail, sans perte de salaire ni retenue sur leur temps de travail, les heures étant cumulable sur un trimestre (valorisée à 3h45). Les collaborateurs ayant déjà utilisé leur HMI durant le premier trimestre ne pourront malheureusement pas y participer.
Nous vous encourageons à profiter de cette occasion pour vous informer et échanger sur le sujet de France Travail.
Si vous souhaitez participer à cette réunion, vous devez prévenir votre hiérarchie et poser l’après-midi sous le motif « HMI » dans Horoquartz (via « Mandat sociaux et cession d’heures »)
Nous espérons que cette réunion sera une opportunité pour tous de mieux comprendre les enjeux et les perspectives des futurs projets qui affecteront notre travail et notre façon de travailler, dans les prochaines semaines, mois et années.

Toutes les informations ainsi que le lien de connexion vous parviendrons très prochainement: surveillez votre messagerie !

 

Retraites: ce n’est pas fini ! Faisons du 1e mai un raz-de marée de mobilisation !

Les organisations syndicales ont pris note que pendant 3 mois le Président de la République n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme. Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif.
L’intersyndicale soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraité-es à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays, elle démontre l’importance d’avoir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire la déclaration de la CGT Pôle emploi au CSEC du 20 avril 2023, cliquer ici

Pour lire le tract de la CGT Pôle emploi, cliquer ici

Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations :

  • Moselle :
    • À Metz, 10h30 devant l’Arsenal.
  • Meurthe-et-Moselle :
    • À Nancy, 10h30 place de la République.
  • Vosges :
    • À Épinal, 11h Bourse du Travail (rue Aristide Briand).
  • Meuse :
    • À Bar-le-Duc, 10h parking du Lidl (rue Bradfer).
    • À Commercy, 10h place du Fer-à-Cheval.
  • Bas-Rhin :
    • À Strasbourg, 10h avenue de la Liberté.
    • À Sélestat, 10h place Vanolles.
  • Haut-Rhin :
    • À Mulhouse, 9h30 place de la Bourse.
    • À Colmar, 10h rue de Turenne.
  • Haute-Marne :
    • À Chaumont, 10h place de la mairie.
    • À Saint-Dizier, 10h place de la mairie.
    • À Langres, 9h30 place Bel-Air.
  • Marne :
    • À Châlons-en-Champagne, 10h Maison des Syndicats (1 place de Verdun).
    • À Reims, 10h Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix).
    • À Épernay, 10h30 place Carnot (devant l’ancienne Bourse du Travail).
    • À Vitry-le-François, 11h place d’Armes.
  • Ardennes :
    • À Charleville-Mézières, 9h30 place Ducale.
  • Aube :
    • À Troyes, 10h place Jean-Jaurès.
    • À Romilly-sur-Seine, 10h Bourse du Travail (58 rue de la Boule-d’Or).
    • À Brienne-le-Château, 10h30 place de la mairie.
    • À Bar-sur-Aube, 11h place de l’Hôtel de Ville.

La CGT Pôle emploi et l’intersyndicale pour une augmentation générale et significative de nos salaires

Depuis plus de 10 ans, le niveau de vie des agents de Pôle emploi diminue d’année en année, du fait de revalorisations salariales insuffisantes, voire inexistantes pour certaines années.
Depuis plus de 2 ans, l’indice des prix à la consommation ne cesse de croître, les prix des produits de première nécessité flambent et connaissent des hausses de plus de 10%. Pour l’alimentation, celles-ci atteignent actuellement près de 15%…
Ainsi, les premiers niveaux de la classification sont maintenant au niveau du SMIC, parfois même en dessous. Il y a un décrochage général du niveau des salaires de base au sein de Pôle emploi pour les employés, les techniciens agents de maitrise et cadres.
Compte tenu de l’évolution des prix sur 2022, les augmentations générales de l’année dernière n’ont pas permis le maintien du pouvoir d’achat, ne serait-ce qu’au titre de cette seule année.
Depuis le début de l’année 2023, l’inflation se situe à près de 6%, beaucoup plus pour les produits de première nécessité. Nous sommes déjà au 4ème mois de l’année sans aucune mesure salariale.
Tous les agents de Pôle emploi attendent une augmentation générale des salaires qui doit permettre à minima de compléter celles insuffisantes de 2022, et de couvrir l’inflation de 2023.
Les agents publics subissent une situation comparable tout aussi préjudiciable, qui doit se traduire pour eux également par une revalorisation de leurs traitements.
L’ensemble des organisations syndicales représentatives, CFDT, SNU, FO, CGT, CFE-CGC, SNAP portent ce jour cette revendication et attendent de la part de la DG qu’elle y réponde positivement.

Pour accéder au communiqué intersyndical, cliquer ici

Accord prime intéressement 2023: La CGT Pôle Emploi ne signe pas l’accord et revendique une réelle augmentation salariale

Depuis plusieurs années, à chaque réunion de négociations annuelles obligatoires, la Direction Générale informe les organisations syndicales représentatives ne disposer d’aucun budget, proposé par le ministère, pour une réelle et juste augmentation générale des salaires et des traitements.

Pourtant, la DG « trouve » le budget pour ses primes. C’est ainsi un budget de plus de 32 000 000 € qui est versé sous forme de prime. Si ce budget était réparti auprès des agents (en augmentant la partie fixe du salaire de chacun), cela correspondrait à 50€ d’augmentation mensuelle pour toutes et tous, certes cela serait encore insuffisant, mais il s’agirait tout de même d’une augmentation garantie, pérenne, sans condition de présence, sans subjectivité ni d’atteinte des résultats…

Par conséquent, la contrainte budgétaire n’est pas une excuse entendable. Pour autant, il s’agit bien d’un argument porté par la direction générale pour refuser toute augmentations significatives de nos salaires et traitements et favoriser le versement de primes conjoncturelle liées à des objectifs à atteindre et à un taux de présence.

La CGT refuse d’être « complice » de cette politique salariale, prônée par la direction, avec les discours « c’est mieux que rien ! » ou « c’est ça ou rien ! ».

Pour lire l’intégralité du tract, cliquer ici

Retraites: Jeudi 6 avril : toujours mobilisés, le gouvernement doit et va céder !

L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril.

Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale.

L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.
Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire de communiqué intersyndical Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Les rendez-vous connus dans le Grand-Est pour les manifestations :

  • Moselle :
    • À Metz, 14h place de la gare.
      Mais aussi :
      • à 7h, tractage devant le rond-point Mondon ;
      • à 8h, barrage filtrant devant PSA (boulevard Solidarité à Borny) ;
    • À Florange, 5h30 rue des Artisans : blocage des sites de production.
    • À Rombas, 10h devant la cité scolaire (rue Hector Berlioz), manifestation puis départ à la manifestation départementale.
  • Meurthe-et-Moselle :
    • À Nancy, 14h place Carrière.
      Covoiturage pour se rendre à la manifestation : 12h50 au parking du Château de Lunéville.
    • À Pont-à-Mousson, la veille (mercredi 5 avril) à 19h sur la place devant le lycée Marquette.
    • À Toul, 10h place Ronde.
    • À Longwy, 14h place Darche.
  • Vosges :
    • À Épinal, 14h devant la préfecture (place Foch).
    • À Neufchâteau, 10h devant la sous-préfecture.
    • À Saint-Dié-des-Vosges, 9h30 Tour de la Liberté.
    • À Mirecourt, de 8h-8h30 à 12h, rond-point de l’Europe.
  • Meuse :
    • À Bar-le-Duc, 14h parking du Lidl (rue Bradfer).
      Mais aussi : rassemblements et distributions de tracts de 7h à 9h aux ronds-points Marbeaumont/Voie Sacrée et rue de Veel/rue Dom Ceillier.
    • À Verdun, 9h30 parking du 8-Mai.
      Mais aussi : rassemblements et distributions de tracts de 7h à 8h30 aux ronds-points Belleville/station Esso et « Walsheim ».
    • À Commercy, rassemblement et distribution de tracts de 7h à 9h au rond-point des « Vaches Bleues ».
  • Bas-Rhin :
    • À Strasbourg, 14h avenue de la Liberté, précédée par un pique-nique revendicatif à 12h place de la République.
    • À Haguenau :
      • rendez-vous à 7h30 devant le lycée Schuman (quai des Pêcheurs). Atelier de fabrication de pancartes sur place.
      • 9h au même endroit, départ en manifestation jusqu’à la permanence du député Thiébaut (Horizons).
  • Haut-Rhin :
    • À Mulhouse, 13h30 devant la sous-préfecture (place du Général de Gaulle).
    • À Colmar, 14h devant la Maison des Syndicats, rue de Turenne, précédée par un barbecue revendicatif et buvette des cheminot·es à 12h au même endroit.
  • Haute-Marne :
    • À Chaumont, 17h place de la Mairie.
    • À Saint-Dizier, 17h place de la Mairie (mot d’ordre : venez en habit de travail).
      Mais aussi : à partir de 7h, blocage des ronds-points des Nations et de la route nationale.
    • À Langres, 10h30 au lycée professionnel Diderot (site des Franchises, 713 avenue de l’Europe).
  • Marne :
    • À Châlons-en-Champagne, 10h Maison des Syndicats (1 place de Verdun).
    • À Reims, 10h Maison des Syndicats (15 boulevard de la Paix).
    • À Épernay, 10h30 place Carnot (devant l’ancienne Bourse du Travail).
    • À Vitry-le-François, 17h porte du Pont.
    • À Sézanne, 14h place du Champ-Benoist.
      Mais aussi : à 8h place du Champ-Benoist, assemblée générale suivie d’un mouvement.
    • À Montmirail, 15h devant chez Axon Cable (2 route de Châlons).
  • Ardennes :
    • À Charleville-Mézières, 13h30 place Ducale.
  • Aube :
    • À Troyes, 14h place Jean-Jaurès.
      Mais aussi : de 7h à 10h, opération tractage au parc logistique de Buchères.
    • À Romilly-sur-Seine, 14h départ de la Bourse du travail.
      Mais aussi : de 9h à 12h, filtrage au niveau du rond-point de la Belle-Idée.
    • À Bar-sur-Aube, 17h place de l’Hôtel de ville (mot d’ordre : apportez vos casseroles).