Interrogations sur les moyens supplémentaires accordés à Pôle emploi

Un CSEC Extraordinaire était convoqué le 7 août sur une Information en vue d’une Consultation sur « la répartition des moyens supplémentaires accordés à Pôle emploi » suite à la signature de deux avenants à la CCN sur les CDD (Avenant temporaire sur l’augmentation du taux de CDD de 4 à 15% et Avenant sur l’alignement de la durée des CDD sur le code du travail). Ces avenants sont valablement signés. Malgré les interventions de la CGT et de FO (seules organisations à n’avoir pas signé les deux avenants), la Direction Générale ne nous a pas informés sur le nombre de CDD et CDI recrutés (annonçant seulement une fourchette comprise entre 3000 et 6000 ETPT dont 500 à 700 CDI avec échelonnement des recrutement en 3 vagues Sept / Oct-Nov / Déc-Janv selon l’évolution de la DEFM A et B – les CDI étant recrutés en dernier). La durée des CDD pourra aller jusqu’à 18 mois dans la limite du 31 décembre 2021 et seront principalement des Conseillers à l’Emploi (les Régions pourront recruter des conseillers GDD sur leur quota alloué). PES et la DSI ne sont pas concernés par ces recrutements.

La DG nous annonce attendre la déclaration du 1er Ministre le 24 août prochain pour nous donner les chiffres de recrutés par Établissement et par Métier. Le CSEC sera consulté en distanciel le 3 septembre prochain (Ordre du Jour du CSEC du 3 septembre). Les élus CGT au CSEC feront alors une déclaration spécifique sur le sujet.

Pour rappel:

La Direction Générale a convoqué « en urgence » en juillet  une négociation de branche (CFDT, CGC, CFTC, CGT, FO, SNU, SNAP) pour modifier à nouveau les termes de l’article 8 de la CCN. En effet, pour mémoire, une telle négociation s’était déjà déroulée l’année dernière dans la continuité des annonces gouvernementales concernant l’embauche de 1000 CDD afin de modifier un élément de la CCN qu’elle considérait déjà comme bloquant : le taux maximum de 5% (en nombre d’heures) de personnel en CDD.

Cette fois-ci, La Direction Générale évoque le nécessaire préalable de la conclusion de cet accord afin de bénéficier de renforts éventuels pour faire face à la crise économique et à l’augmentation attendue du nombre de DE.

Le plafond d’emploi 2020 est fixé à 46995 ETPT dont 1880 ETPT en CDD de surcroit selon les termes actuels de l’article 8.4 de la CCN.

L’utilisation de ce plafond est à aujourd’hui de 99.4% et devrait être à 100% d’ici les prochains jours.

A ces chiffres, il convient d’ajouter, 2100 CDD de remplacement hors plafond (issus de dispositifs  spécifiques, apprentissage, acco glo, AIJ etc.) et 228 CAE (plafond à 250).

La DG a présenté les hypothèses de calcul qu’elle a présentée aux tutelles :

Hypothèse :

–        + 70000 DE et 535 ETPT pour 100 000 DE (hypothèse IGAS/IGF lors de la réduction des effectifs) soit un renfort nécessaire d’environ 3750 ETP

–       Ressources supplémentaires nécessaire à la « transformation » (pack de démarrage, CRI,…) moins gain de productivité attendu soit 850 ETPT

–       Renfort pour mise en œuvre du nouveau plan jeune gouvernemental : 1000 à 1300 ETPT SOIT ENVIRON 6000 ETP

Les tutelles auraient acceptées le principe de renfort mais considèrent que la crise à venir n’est que conjoncturelle et ne nécessite donc qu’un renfort temporaire.

L’établissement nous indique que celles-ci ne seraient pas opposées à une répartition de ces renforts selon les modalités suivantes :

–       500 à 700 CDI (recrutement prévisible fin 2020) sur la base d’un recalcul du rééquilibrage des effectifs entre établissement.

–       Renfort de 2000 à 5300 CDD à mobiliser par tranche :

o   1500 en septembre et 1500 en octobre

o   Selon analyse de l’augmentation du chômage fin septembre, 2eme tranche en novembre/décembre

o   Selon analyse à fin du 1er trimestre 2021, 3eme tranche mobilisable

Ces renforts seraient uniquement fléchés sur les métiers de conseillers principalement emploi, l’appréciation de la nécessité de renforcement des conseillers GDD serait laissée à la main des établissements. Aucun renfort prévu pour les fonctions supports ni pour les établissements spécifiques (PES, DSI, DG).

Selon ces prévisions, il serait donc nécessaire d’obtenir de la négociation une augmentation du taux de CDD de surcroît d’activité et un allongement de leur durée. La DG allant jusqu’à nous indiquer qu’en cas d’accord non valide, elle serait obligée sur injonction du ministère de dénoncer la CNN et qu’une telle rigidité amènerait à raviver les velléités de régionalisation…

La DG a donc soumis à la signature des OS représentatives dans la branche un accord à durée déterminée visant à passer de 4% à 15% le taux de CDD de surcroit dans notre établissement !

Cette modification et les chiffres annoncés amèneraient donc Pole emploi à recourir à un taux de 20% de précaires au total voir de 30% pour les conseillers !

L’établissement fait valoir que les départs naturels devraient libérer entre 4000 et 4500 postes de CDI qui pourraient permettre la CDIsation de ces précaires… sauf qu’ils seraient environ 9000 et que l’article 4 de la CCN affirme que le CDI est le mode normal de recrutement dans Pole emploi !

La DG avait également embarqué dans sa proposition initiale à durée déterminée le passage de 12 à 18 mois(maximum légal) des CDD de surcroit au prétexte qu’une durée plus longue serait plus favorable au CDD comme à l’établissement qui investit du temps et de l’argent dans la formation de ces derniers. Cette proposition ayant recueilli un écho tellement favorable de certaines OS (SNAP, CGC, CFTC, CFDT), la DG a décidé de scinder ses propositions en 2 accords distincts afin de rendre cette disposition définitive dans la CCN via un accord à durée indéterminée.

Suite à nos interventions, l’établissement a précisé que :

–       la contrainte immobilière liée à l’accueil de 6000 potentiels nouveaux collègues sera gérable du fait du développement du télétravail

–       La formation et le tutorat prévu initialement selon les dispositifs habituels mais dans un rythme à aménager selon les termes de la DG, sont garantis à minima dans le projet d’accord qui est ouvert à signature

–       La problématique du financement de Pôle emploi et donc de ses effectifs ne relève pas de cette négociation ; Pourtant c’est bien l’Unedic et donc les cotisations des salariés que nous représentons qui financent à 75% ces effectifs que l’Etat, via les tutelles, se permet de fixer sans débats ni sur leur nombre ni sur leur type de contrat !

–       Une commission de suivi sera installée avec les OS représentatives de branche et non les signataires comme initialement imaginé par la DG. En effet, cela aurait permis de maintenir une OS (CFTC) qui dès la proclamation de l’arrêté de représentativité de branche ne sera plus représentative et d’exclure des non signataires qui eux le seraient.

Pour les négociateurs CGT,

  • Nous ne pouvons accepter que la règle d’entrée à Pôle emploi soit le CDD assimilé à une période d’essai déguisée. Pour notre part, des équipes mobiles ou volantes constituées d’agents titulaires doivent être constituées pour pallier les absences des collègues.
  • Nous réaffirmons la nécessité d’un plan de titularisation pour l’ensemble des collègues en contrat précaire et le recrutement d’agents titulaires à la hauteur des besoins pour exercer l’ensemble de nos missions.
  • Nous constatons que nous n’avons aucune garantie inscrite dans l’accord sur la répartition entre CDD et CDI au sein du Plafond d’emploi, ni sur les volumes de renforts annoncés.
  • Nous ne saurions accepter que nos usagers soient demain accompagnés par 30% de conseillers eux-mêmes en situation de précarité.
  • Nous ne saurions considérer que modifier la CCN pour un retour au délai maximal légal de la durée d’un CDD est une avancée sociale.

Dans ces conditions, les négociateurs CGT se sont prononcés, après consultations de l’ensemble des militants de la CGT Pôle emploi, contre la signature de ces 2 avenants qui accroissent la précarité et réduisent les droits des travailleurs précaires.

Plus jamais ça ! Construisons ensemble le jour d’après.

POUR QUE LE JOUR D’APRÈS SOIT EN RUPTURE AVEC LE DÉSORDRE NÉOLIBÉRAL

En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid.
La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Elle est une étincelle sur un baril de poudre qui était prêt à exploser. Emmanuel Macron, dans ses dernières allocutions, appelle à des « décisions de rupture » et à placer « des services […] en dehors des lois du marché ». La CGT et d’autres organisations, conscientes de l’urgence sociale et écologique et donnant l’alerte depuis des années, n’attendent pas des discours mais de profonds changements de politiques, pour répondre aux besoins immédiats et se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde.

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Quand le Covid met en évidence une GPEC « à côté de la plaque »

La crise sanitaire que nous traversons pointe du doigt les incohérences de système économique, système que la CGT dénonce et combat depuis des années.

Ces dernières années, Pôle emploi n’a pas non plus été épargné par ces logiques
libérales et par la « rigueur budgétaire ».

Mais l’exemple le plus caricatural est sans aucun doute l’accord GPEC mis en place par la Direction et les organisations syndicales signataires avec les métiers soi-disant en « décroissance ». Or, aujourd’hui la DG est de fait obligée de reconnaître ses erreurs puisque ces activités dites hier en décroissance sont aujourd’hui priorisées et reconnues comme essentielles : inscription et versement des allocations ; gestion RH avec les arrêts maladie, paiement des salaires, des fournisseurs, connexions et sécurité informatiques, traitement du courrier etc.

Demain, il serait inconcevable que la DG continue sa politique destructrice.
Tout comme nous devons déjà nous préparer pour exiger d’autres choix de société à l’issue de cette crise sanitaire, nous devrons à Pôle emploi aussi peser pour obtenir un Service Public de l’Emploi et une Protection Sociale réellement aux services des usagers, des privés d’emploi, des entreprises et respectueux de ses agents.

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Derrière le Coronavirus, le Macronovirus attaque nos libertés et le droits du travail

La République Bafouée

La Loi d’Urgence sanitaire doit passer d’abord par la santé et la sécurité au travail des salariés !

Une Loi aux mains de Macron, et d’un comité scientifique

Au motif du Covid-19, épidémie annoncée officiellement par l’OMS dès le 30 janvier 2020 comme constituant une urgence de santé publique de portée internationale, le gouvernement va mettre nos libertés individuelles sous sa seule autorité, sous couvert d’un comité de scientifiques. Au motif du Covid-19, la République est sous confinement, tandis qu’une partie des droits des travailleurs issus de la Constitution est bafouée.

Des Débats confisqués par des élus sourds à la démocratie

Durant les débats à l’Assemblée Nationale notamment, nous avons assisté à une leçon de monopole du camp de la majorité qui a rejeté la plupart des amendements proposés. Le gouvernement fait sa Loi à l’assemblée qui lui donne en retour les pleins pouvoirs…Voilà !

Les salariés envoyés au casse-pipe, les pleins pouvoirs aux patrons !

Plus on durcit le confinement, plus on assouplit l’obligation d’aller bosser ! Ce que nous dénoncions de flou de la part du gouvernement était bien voulu. Plus il est flou sur le confinement, plus il est flou sur l’obligation d’aller travailler, avec autorisation d’utiliser les transports en commun ! Alors, que c’est la population qui transmet le virus en se déplaçant, le fait d’aller au boulot revient à ignorer l’évidence. Désormais, la Loi d’urgence durcit le confinement tout en assouplissant les secteurs autorisés à travailler. La Population est confinée, tandis que les salariés doivent se rendre au travail ! Ce gouvernement met en danger la vie de tous les travailleurs ! Les patrons s’engouffrent dans la brèche et mettent la pression sur leurs salariés pour rouvrir.

Continuité économique ou continuité des dividendes

Dans la Loi il est question « de permettre aux entreprises de secteurs particulièrement nécessaires à la sécurité de la Nation ou à la continuité de la vie économique et sociale de déroger aux règles d’ordre public et aux stipulations conventionnelles relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical ». C’est la continuité des dividendes que Macron veut assurer !

Maintien du service Public et droit de retrait comme devoir !

Nos secteurs ont pour la plupart une mission de service public. Nous touchons des populations précaires, ou bien relevant de soins ou de handicap. Le service doit être maintenu mais il s’agit qu’il soit assuré dans des conditions qui permettent ce que la Loi d’urgence veut empêcher : La propagation d’un virus mortel. Des masques, du gel, du matériel de protection en nombre suffisant et de qualité conforme, voilà ce qu’il convient d’exiger. Exercer son droit de retrait n’est pas seulement le droit de se protéger, c’est aussi un devoir citoyen visant à protéger nos publics.

Les crédits pour la recherche dirigés vers les entreprises : 5,2 milliards pour 2020 !

Rappelons que le crédit impôt recherche (CIR) est un effet d’aubaine toute comme le fut le CICE. Pour 2020, c’est 5,2 milliards donnés aux entreprises qui bidouillent pour justifier de cette manne, tandis que la recherche publique est aux abois. Pendant ce temps-là, Macron vient de promettre…5 Milliards pour la recherche…sur 10 ans !

100% Sécu toujours une revendication essentielle de la Fédération

Oui notre revendication du « 100% sécu » est toujours plus d’actualité. Oui, il s’agit d’assurer la protection de l’ensemble de la population en termes de revenus, de santé, de retraite. Nous devons réaffirmer notre attachement à notre Sécurité sociale.

Refusons le motif de continuité économique

Mettons en œuvre le Droit et le devoir de retrait !

L’essentiel c’est notre santé et la protection sociale

Pour lire la fiche sur la Loi d’urgence, cliquer ici

 

Pour lire la fiche sur la Loi urgence Covid19, cliquer ici

Pour lire la fiche sur les 3 premières « ordonnances Covid19 », cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi sur la Loi d’urgence, cliquer ici

Pour lire le tract CGT « La priorité c’est protéger », cliquer ici

Après la suspension, obtenons la suppression totale et définitive des jours de carence !

Dans le cadre de la crise sanitaire Coronavirus-Covid19 que nous traversons, le gouvernement a fini par annoncer, après de longues et inadmissibles tergiversations, la suspension des jours de carence maladie tant pour les salariés du privé que pour ceux du secteur public.

C’est une première avancée obtenu grâce à une démarche syndicale unitaire et constante mise en place dès le 17 mars.

Cette suspension est somme toute normale : les jours de carence, dispositif injuste quelle que soit la période, était devenue intolérable dans la situation exceptionnelle que nous connaissons où des centaines de milliers de travailleurs assument, souvent au péril de leur propre santé, les missions dont nous avons toutes et tous besoin.

Mais la suspension n’est pas suffisante : il faut obtenir l’abrogation totale et définitive des jours de carence.

Cette question du jour de carence remis au devant de la scène dans le contexte de la crise sanitaire pose le problème particulier concernant les agents publics, et notamment à Pôle emploi :
La loi de finance du 28 décembre 2011 avait imposé un jour de carence dans toute la fonction publique à partir du 1e janvier 2012, et par extension aux agents publics de Pôle emploi.
Présentée comme une mesure d’équité envers les salariés du privé, c’était en réalité un acte politique de démagogie anti-agents publics, socialement injuste et économiquement inefficace :
-la retenue pour jour de carence ne règle en rien le « déficit » de la sécurité sociale car l’argent ainsi économisé n’est pas reversé à la caisse de sécurité sociale mais reste bien dans celle des employeurs publics.
-le jour de carence pour les agents public est injuste car la très grande majorité des salariés du secteur privé (notamment à Pôle emploi) n’est pas assujettie dans les faits à la retenue pour jours de carence en vertu de nombreuses conventions collectives (dont la CCN Pôle emploi pour les salariés de droit privé) et accords d’entreprise qui garantissent le salaire (aucun dispositif similaire n’existant pour les agents publics).

La CGT, à Pôle emploi comme ailleurs, a toujours milité pour la suppression de la carence. Après la suspension appliquée actuellement en raison de la crise sanitaire, il nous faut obtenir sa suppressions totale et définitive, pour tous les salariés privés et publics.

C’est le sens de la déclaration syndicale unitaire et du courrier envoyé au Premier ministre.

Pour lire la déclaration syndicale unitaire, cliquer ici

Pour lire le courrier envoyé au Premier ministre, cliquer ici

Retraite: le système à points permet de baisser votre retraite sans baisser les valeurs du point !

Le gouvernement a tenté d’éteindre l’incendie en ajoutant dans son projet une « règle d’or » stipulant que la valeur du point évoluera en fonction d’un indice du revenu moyen … qui n’existe pas encore. Mais même en supposant que l’évolution de cet indice soit positive, ça n’empêche pas de faire baisser votre retraite.

C’est pour éviter que cela soit évoqué à l’Assemblée Nationale puis repris dans les journaux que le gouvernement a dégainé le 49-3 avant que la question des valeurs du point ne soit abordée.

Démonstration:

En réalité, le point de retraite a deux valeurs : une valeur d’acquisition (VA) et une valeur de service (VS).

Au départ dans le projet gouvernemental, la valeur d’acquisition est de 10 euros et la valeur de service est de 0,55 euro.

Cela signifie que pour 1000 euros cotisés, vous obtenez 100 points (1000 / 10) donc 55 € de retraite annuelle (100 points x 0,55 €).

Que se passe-t-il si, par la suite, la valeur d’acquisition du point augmente de 20% et la valeur de service de 10% ?

Pour 1000 euros cotisés, vous obtiendrez alors 83,33 points (1000 / 12) donc 50,41 € de retraite annuelle (83,33 points x (0,55 + 10%))

Vous avez perdu 8,3% sur votre retraite ! Avant même de subir la décote (-5% , -10% ou – 15%) due à l’écart entre l’âge légal et l’âge d’équilibre !

Et pourtant les deux valeurs du point ont augmenté.

Notre retraite n’est pas un cadeau tombé du ciel. Nous la finançons nous-même par nos cotisations, y compris la part dite – à tort – patronale.

Le total des cotisations pour notre retraite de base et notre retraite complémentaire représente environ 23% de notre salaire brut. Comment accepter que le gouvernement détourne ces 23% de notre salaire brut dans un système où nous n’aurons plus aucune garantie quant au niveau de notre retraite ?

Les deux textes de loi qui composent la réforme des retraites sont encore loin d’être votés et promulgués. D’ailleurs en 2006, par des grèves et des manifestations massives nous avons réussi à faire reculer le président de la République sur le CPE après la promulgation de la loi votée par sa majorité.

 C’est en nous mobilisant tous ensemble que nous obtiendrons satisfaction !

Pour accéder au tract, cliquer ici