Résultat du référendum intéressement: et le gagnant est…

Les résultats sur le référendum de l’accord mettant en œuvre la prime Intéressement, versée uniquement en 2022, non soumise à cotisations sociales, sous conditions de l’atteinte des objectifs et déduction faite des absences, sont tombés.
Certains crient, aux côtés de la Direction Générale, à la victoire, la CGT Pôle emploi est plutôt dubitative et trouve dans ces résultats autant de motifs d’inquiétude que d’espérance. La seule gagnante est la Direction Générale qui a réussi à nous diviser via ce référendum et dont le but est de le faire à nouveau demain via une prime différenciée.

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Le médiateur de Pôle emploi délivre un rapport teinté de colère

Sanctions « disproportionnées », réglementation complexe et piégeuse, courriers incohérents : les demandes de médiation ont augmenté en 2020, marquée par la crise. Et l’exaspération s’amplifie.

Avis de tempête. Dès l’avant-propos de son rapport, Jean-Louis Walter prévient : la colère gronde. Le médiateur national de Pôle emploi pose d’emblée le
contexte: une crise sanitaire sans précédent et une réforme d’assurance-chômage imminente. Cocktail explosif.

« Ce rapport, peut-être plus que les précédents, vous donne à lire ces messages d’incompréhension et de colère qui nous parviennent dans les courriers et les
mails, indique-t-il. Nous sentons bien que la Covid19 a impacté la cohésion sociale, elle suscite inquiétude, angoisse et parfois même de grandes colères. Pendant
ce temps, des réformes (toujours anxiogènes) sont annoncées, mal expliquées elles peuvent apparaître comme des sanctions supplémentaires à celles et ceux
qui sont déjà en grande difficulté.»
Au paragraphe suivant, il enfonce le clou et s’adresse, sans les nommer, aux initiateurs de la réforme: Plus que jamais, nous percevons ces inquiétudes croissantes et surtout l’incompréhension face à des évolutions dont les auteurs ne semblent pas toujours mesurer les répercussions.»

Cela fait maintenant plus de dix ans que Jean-Louis Walter officie en tant que médiateur national de Pôle emploi. Sa fonction a été créée par la loi du
1er août 2008. Il dispose «de tous les moyens d’un fonctionnement indépendant, distinct des services de Pôle emploi».
Ses rapports annuels, présentés en conseil d’administration de Pôle emploi, sont éclairants et sans concession. Ce sont de véritables baromètres des problématiques fréquemment rencontrées par les demandeurs d’emploi. Jean-Louis Walter condense
les motifs de saisine de ses services, alerte sur des dysfonctionnements au sein de Pôle emploi et formule des recommandations.
En 2020, le nombre de demandes de médiation a augmenté de 12%. 34685saisines contre 30986 en 2019 (elles étaient à l’époque en baisse de 2 points après une hausse de 3,6% en 2018). L’essentiel des demandes porte sur l’indemnisation (57%) puis sur les trop-perçus (16%) et la formation (8%).

Sanctions disproportionnées et courriers incohérents.
Les radiations de Pôle emploi représentent 5% des saisines. Le médiateur fait pourtant le choix de s’y arrêter dans un chapitre pointant «la gradation et la sévérité des sanctions». Être radié de Pôle emploi signifie ne plus percevoir d’allocation-chômage, le
temps de la sanction. La personne privée de droits est d’ailleurs désinscrite des listes des demandeurs d’emploi.
La durée de la radiation dépend du «manquement» constaté. La loi sur «l’avenir professionnel» avait modifié, et durci, l’échelle des sanctions (voir ici
l’article de Mathilde Goanec). Les durées varient de un à douze mois consécutifs. Les allocations peuvent même être définitivement supprimées en cas «de fausse déclaration en vue de percevoir des allocations».

Au début de la crise, en 2020, les radiations avaient été suspendues. Une bienveillance très provisoire, uniquement le temps du premier confinement.
En moyenne, au cours d’une année «normale», 43000personnes sont radiées chaque mois (données mensuelles2019 de la Dares).
Dans son rapport, le médiateur national note que «nombreux sont les médiateurs [régionaux] qui constatent que ces sanctions deviennent de plus en plus sévères, avec un usage fréquent des radiations de six mois et, surtout, suppression définitive du revenu de remplacement».
À ce sujet, il rappelle que «le Conseil d’État reconnaît le caractère de sanction aux suppressions du revenu de remplacement et précise que cette qualification
s’assortit d’un principe de proportionnalité». Or, souligne Jean-Louis Walter, «au regard des situations présentées, certaines d’entre elles semblent disproportionnées, dans la gravité de la sanction et de leurs conséquences». Et il ajoute: «À l’évidence,
ces situations prennent une acuité particulière dans le contexte de crise sanitaire, lorsque la personne radiée ne peut plus rechercher d’emploi.»

Pour étayer son propos, le médiateur raconte l’histoire, terrible, de «MonsieurO.E.», 57ans et ouvrier agricole. Cet homme est «déconnecté du monde Internet et
ne dispose pas d’ordinateur». Il comptait sur ses employeurs en qui il avait « une confiance aveugle » pour procéder à ses déclarations mensuelles. Mais certains ne l’ont pas fait. Monsieur O.E. a donc «fait l’objet d’une sanction pour fausse déclaration
entraînant sa radiation pour une durée de 6 mois, ainsi que la suppression définitive du reliquat de 666 jours restants sur ses allocations de chômage. Un trop versé
d’un montant de 3772,70euros lui est par ailleurs réclamé suite à l’exercice d’une activité non déclarée, à son insu».
Une triple et très lourde peine. «La personne se retrouve ainsi sans aucun revenu pendant la durée de la sanction, puis avec un ou plusieurs indus à
rembourser à sa réinscription comme demandeur d’emploi», décrit Jean-Louis Walter.
Le médiateur dit avoir adressé, sur ce sujet, une note à la ministre du travail. Il plaide pour une «adaptation de la décision à la spécificité de chaque situation
individuelle». Un traitement sur mesure, en somme, plutôt qu’une application stricte et aveugle des règles.
Il invite également Pôle emploi à une gestion plus personnalisée de certains dossiers. En particulier si c’est l’opérateur qui commet une erreur. Il cite un cas
de «maltraitance autour d’une radiation».
Monsieur A., sanctionné pour absence à un entretien… auquel il a pourtant assisté. Son agence avait reconnu son erreur mais Monsieur A. a dû «écrire un courrier
de contestation, pour traiter sa situation selon le circuit habituel, presque deux mois après les faits». «Est-il normal de demander à une personne de contester dès lors qu’il y a reconnaissance d’un tort créé par Pôle emploi? N’y a-t-il pas un moyen rapide de résoudre la situation plutôt que devoir en passer par un circuit habituel?», interroge Jean-Louis Walter.
Le médiateur préconise enfin à Pôle emploi d’améliorer le contenu de ses courriers envoyés aux chômeurs. Cette question est d’ailleurs selon lui «un
serpent de mer». S’il concède des efforts, il estime que la tâche est encore «immense».
« Les courriers liés aux radiations sont sensibles car la sanction qu’ils portent leur impose un formalisme particulier. Malheureusement, ils restent parfois porteurs d’incohérences. Compte tenu de la sévérité des sanctions appliquées, ces approximations sont mal venues et potentiellement risquées juridiquement.»

Activité réduite et méconnaissance des règles : gare aux pièges
Chaque mois, plus de deux millions de personnes travaillent, tout en étant inscrites à Pôle emploi. Cela s’appelle l’activité réduite. En fonction du salaire perçu, il est parfois possible de cumuler son revenu avec une partie de son allocation-chômage.
Loin d’être un phénomène à la marge, l’activité réduite peut, selon le médiateur, pénaliser les demandeurs d’emploi qui ne maîtrisent pas bien les règles.
Trop-perçu, non-déclaration d’activité (en l’absence d’indemnisation, donc sans volonté de fraude) ou demande de réexamen des droits après une période de
travail sont autant de pièges dans lesquels ils peuvent tomber.
« Être inscrit [à Pôle emploi] et travailler ne font pas toujours bon ménage, analyse Jean-Louis Walter. Ces personnes ne peuvent pas savoir dans quel contexte
d’examen [de leurs droits] elles se trouvent. Elles ne peuvent pas connaître une réglementation que les conseillers eux-mêmes ne maîtrisent pas toujours
parfaitement, compte tenu de sa complexité.»
Le médiateur cite aussi l’exemple de celles et ceux qui ne perçoivent pas d’allocation-chômage mais préfèrent rester inscrit.e.s à Pôle emploi, le temps de terminer une mission. «À force d’alterner périodes de travail et périodes de chômage, il est pour eux
plus simple et peut-être aussi plus rassurant de rester inscrits […] plutôt que de se désinscrire pour se réinscrire en permanence.»
« S’il est aisé à comprendre, ce choix n’est pas neutre au regard de la réglementation d’assurance-chômage, avertit le médiateur. Il dresse un cadre contraignant,
qui se referme impitoyablement sur ceux qui n’en ont pas une parfaite connaissance et maîtrise. Car ouvrir un nouveau droit, déclarer des périodes de travail
ou interrompre une période d’essai requièrent une grande vigilance, sous peine d’être désavantagé, voire sanctionné.»

Ouvrir des droits après une démission: la désillusion
C’était une promesse phare d’Emmanuel Macron, candidat en 2017 pour la présidentielle. C’est aujourd’hui un véritable flop. L’ouverture des droits
eu l’effet escompté. «Sa mise en oeuvre pratique est éloignée de la simplicité de la promesse initiale, car elle s’assortit de conditions préalables assez
complexes», décrit le médiateur. Dans son programme, le candidat Macron écrivait
ceci: «Nous ouvrirons les droits à  l’assurance chômage aux salariés qui démissionnent […]Tous les cinq ans, chacun y aura droit, s’il choisit de démissionner pour changer d’activité ou développer son propre projet professionnel.»
En réalité, une fois transformée en loi, cette promesse s’est vidée de sa substance. Les conditions sont effectivement très strictes. Il faut justifier d’une durée
d’activité salariée continue de 5ans, disposer d’un projet de reconversion «réel et sérieux», solliciter un conseil en évolution professionnelle et faire valider le
projet par une commission régionale.
Le gouvernement espérait de 1 500 à 2 500 bénéficiaires par mois. Ils ont à peine été…
un millier entre le 1ernovembre 2019 (la mise en application) et fin mars 2020, selon une note de synthèse de l’Unédic, publiée en juillet 2020.
Le gestionnaire de l’assurance-chômage estimait à l’époque que «la période de confinement et la récession économique» freineraient sans doute encore
davantage la montée en charge de cette mesure. Pire, la promesse a généré de terribles désillusions, pointées par le médiateur: «Bon nombre de candidats
à ce nouveau droit découvrent, à la fin d’un parcours fastidieux, qu’ils ne sont pas éligibles au dispositif, alors qu’ils ont déjà démissionné.»
Sa préconisation est limpide: «L’esprit de ce nouveau droit semble être dévoyé par une procédure trop complexe. Les candidats à la reconversion professionnelle devraient avoir les moyens de prendre leurs décisions de manière éclairée, en les informant avant qu’ils démissionnent de leur emploi, des conditions de prise en charge financière de leur projet. Il est urgent de mener une réflexion sur l’articulation
des interventions des différents acteurs qui gèrent ce dispositif.»
Pour mémoire, cette promesse d’une «assurance chômage pour tous» était présentée comme le volet «justice sociale» de la réforme. D’un côté, les allocations sont réduites (voir notre dossier sur l’injustifiable réforme), «et en même temps» les droits
sont censés être élargis à de nouveaux publics. Alors que les démissionnaires (et indépendants) ne se sont pas bousculés, 1,15million d’allocataires verront
leurs droits réduits la première année d’application de la réforme, selon l’Unédic.

(Source: Médiapart)

 

Le Medef veut bouleverser la gouvernance de l’assurance chômage

Le Medef vient de proposer un « big bang » de la gouvernance de l’assurance chômage, avec la création de « trois blocs », permettant de « revenir à un système où chacun a sa responsabilité », alors que le système actuel est « structurellement en déficit ».

La principale organisation patronale imagine d’articuler un « régime de solidarité géré et financé par l’Etat, un régime assuranciel géré et financé par les partenaires sociaux, et un service public de l’emploi géré et financé par l’Etat », a expliqué son président Geoffroy Roux de Bézieux, au cours d’une conférence de presse organisée par l’Ajis (Association des journalistes de l’information sociale).

Pour marquer cette évolution, le Medef propose de changer le nom de l’Unédic, qui deviendrait l’Agile (Association de gestion interprofessionnelle pour l’emploi).

Le régime actuel n’est plus réellement paritaire, puisque la négociation sur l’assurance chômage avec les partenaires sociaux a été « placée sous le contrôle effectif de l’Etat », que le régime dépend en partie de l’impôt, et que « de multiples décisions sont budgétairement supportées par le régime alors que ce sont des dépenses qui relèvent de la solidarité », souligne le Medef.

Il a « accumulé à date 54 milliards d’euros de dettes et a été paralysé par la place croissante de l’Etat », déplore-t-il.

Il s’agit donc de clarifier le rôle et les responsabilités financières de chacun. Privé de la garantie de l’Etat, le régime assuranciel se devrait d’être globalement à l’équilibre.

Aujourd’hui Pôle emploi est financé à 80% par l’assurance chômage, alors qu’il travaille aussi pour « les fins de CDD de la fonction publique, les primoaccédants sur le marché du travail ». « Il n’y aucune raison que le système assuranciel finance à 80% le service public de l’emploi », a estimé M. Roux de Bézieux.

Le patron du Medef a expliqué mettre cette proposition sur la table alors que doit s’ouvrir avec le gouvernement une concertation sur la gouvernance de l’assurance chômage.

« Il y a une élection en 2022 », a aussi rappelé M. Roux de Bézieux. « Le président de la République avait une vision de nationalisation du système (lors de sa campagne en 2017, NDLR). Mais on s’est arrêté en chemin (…) On verra s’il y a d’autres candidats que le sujet intéresse », a-t-il glissé.

Interrogé par l’AFP, le ministère du Travail a affirmé qu’une série de réunions bilatérales aurait lieu « courant mai » avec l’ensemble des organisations syndicales et patronales pour recueillir leur perception sur la gouvernance de l’assurance chômage.

La CGT a accueilli fraîchement la proposition jeudi. « C’est du réchauffé, ça a déjà été proposé à plusieurs reprises dans les négociations, aucun syndicat n’en voulait », a affirmé à l’AFP Denis Gravouil, négociateur assurance chômage de la centrale.

« C’était la base des négociations en 2016 et 2017 (…). Cela institue une assurance chômage à plusieurs vitesses, un filet de sécurité d’aide sociale qu’on ne financerait pas, une assurance chômage pour les classes moyennes, et puis un partage des tâches entre l’Etat et les organisations représentatives », a-t-il dénoncé.

(Sources: Challenges)

NAO 2021

Les 20 et 28 avril sont programmées les NAO 2021 qui cette année se passent dans un contexte particulier avec la volonté de la DG et des organisations syndicales signataires de l’accord de mettre en place une prime d’intéressement (même si celui-ci n’a pas obtenu les signatures nécessaires…).

Prime d’intéressement qui remplacera les augmentations générales de salaires…

En amont de l’ouverture des NAO, vous trouverez ci-joint une communication intersyndicale CGT FO SNU en cliquant ici.

CONSULTATION DU PERSONNEL

Le 6 avril la DG a informé de la signature par les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC et SNAP, et par la Direction Générale de l’accord d’entreprise relatif à l’intéressement au sein de Pôle emploi. Cet accord ne peut s’appliquer puisque les OS signataires ne totalisent pas 50% des suffrages exprimés au 1er tour des élections professionnelles.

Cependant, conformément à l’article L2232-12 du Code du Travail Modifié par Ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 – art. 4, les organisations syndicales CFDT Emploi, CFE-CGC Métiers de l’Emploi et SNAP signataires et représentant plus de 30% des suffrages exprimés au premier tour des élections professionnelles, ont formulé la demande de l’organisation d’une consultation des salariés visant à valider l’accord. Selon les nouvelles règles de validité des accords collectifs, la consultation des salariés peut être organisée à la demande des syndicats qui ont signé un accord mais qui sont minoritaires.

En application de cet article du code du travail, cette demande, à laquelle l’employeur ne peut s’opposer, a déclenché un délai de réflexion de 8 jours durant lequel les syndicats pouvaient éventuellement revenir sur leur position.

Au terme de ce délai clos le 15 avril, la situation n’a pas évolué dans un sens ou dans un autre et l’employeur a 2 mois pour organiser la consultation des salariés par referendum.

Deux séances de négociation du protocole spécifique fixant les modalités de la consultation du personnel, les 21 et 4 mai après-midi vont se tenir en distanciel.

 Ce référendum est un moyen de court-circuiter les syndicats, qui sont pourtant des garde-fous contre les accords collectifs régressifs

Guide CGT « Classification et repositionnement des agents de droit public »

La CGT Pôle emploi s’est fortement investie dans les négociations liées à la classification des agents de droit privé mais aussi après des mois de concertation en 2018 (et quasiment deux ans d’attente), dans celles de la classification des agents de statut public qui va entrer en vigueur ce 1er février 2021.
Beaucoup de choses ont été écrites sur ce projet avec parfois des contre-vérités voire des inepties.
Dans ce dossier, vous trouverez une analyse sans concession de ce projet avec ses avancées mais également ses manquements et insuffisances.
Pour comprendre les enjeux de la mise en oeuvre de cette nouvelle classification, il est également indispensable pour la CGT Pôle emploi que chacun connaisse les tenants et aboutissants ainsi que de faire un rappel de l’existant.

Pour accéder au guide CGT « Classification et repositionnement des agents de droit public », cliquer ici

Mutuelle Santé Prévoyance 2021 et amnésie de certains syndicats: les erreurs de 2017 se paient cash en 2021 !

L’Histoire (comme souvent…), donne, une fois de plus, raison à la CGT Pôle emploi.

Comment ne pas être surpris de voir aujourd’hui des syndicats fustiger le nouveau projet de Mutuelle Santé Prévoyance, qui accroît le principe « augmentation des cotisations et baisse des prestations » alors qu’ils avaient approuvé ce même principe en 2017 contre l’avis de la CGT qui, seule, avait bien compris que mettre le doigt dans cette dégradation voulue par la DG allait à terme nous coûter le bras, et fortement préjudicier les salariés.

Pour mémoire, en 2017, les propositions de la DG avaient été acceptées par CFDT-CFTC-CGC-FO et SNU:
-Santé: garanties nettement en retrait en dépit de quelques améliorations insuffisantes pour contrebalancer le constat d’ensemble,
-Prévoyance: garanties fortement dégradées,
-Mise en place d’un système de sur-complémentaire volontaire (contraire aux principes fondateurs de la protection sociale car instaurant un système à deux vitesses): payer plus (participation financière à la charge des seuls agents) pour limiter la casse…
-Baisse globale des garanties, avec quelques améliorations insuffisantes pour contrebalancer l’impression d’ensemble, hausse globale des cotisations (des hausses très fortes, des baisses très faibles qui ne contrebalançaient pas l’ensemble), des économies pour l’Etablissement.
-Instauration d’une possibilité de révision des cotisations en fonction des résultats…

Retrouver l’archive CGT sur le lien suivant:
https://cgtpegrandest.reference-syndicale.fr/files/2016/11/Tract-Mutuelle-CGT-Lor.pdf

Selon les syndicats signataires en 2017 (CFTC, CFDT, CGC, SNU, FO) et la DG, « La volonté des parties était de maintenir les avantages sociaux et fiscaux des agents tout en tenant compte du cadre prévu par la nouvelle réglementation » et « La couverture assurée aux agents de Pôle emploi reste l’une des meilleures qui soit ».
Ce n’était pas le point de vue de la CGT.

Si dès 2017, plus de syndicats avaient, avec la CGT, refusé le marché de dupes proposé par la DG, nous n’en serions pas là aujourd’hui: ce sont une fois de plus les salariés qui font les frais de l’inconséquence de certains syndicats (Et que dire de syndicats, CFDT notamment, qui persistent et signent…)

Nous en sommes donc aujourd’hui, en 2021, avec une négociation Mutuelle Santé Prévoyance fortement dommageable pour les salariés de Pôle emploi: payer toujours plus de cotisations, pour toujours moins de garanties et prestations…
Ceci est inacceptable, d’autant que:
-Les éléments chiffrés communiqués (sensés justifier de l’augmentation importante des dépenses de prestation par la Mutuelle) ne sont pas probants,
-Quand bien même ces éléments seraient clairement établis, ils nous apparaissent comme la résultante de la forte dégradation des conditions de travail à Pôle emploi qui affecte mécaniquement la santé des agents (ainsi augmenter les cotisations en réduisant les prestations sonne comme une double peine…),
-Les agents ne sont pas responsables des politiques successives d’allongement de l’âge de départ à la retraite, qui impactent inéluctablement les prestations des Mutuelles,
-La volonté de baisser le capital décès est proprement scandaleux: les agents ont payés pendant des années leurs cotisations en vue de garanties dont on veut aujourd’hui les spolier !

Ensemble, refusons le projet de la DG et remettons en avant une dynamique de progrès !

Pour lire le communiqué CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour accéder à la pétition intersyndicale et la signer, cliquer ici