Revendications gagnantes pour la CGT: ouverture de 2 concours internes agents publics

Comme annoncé lors des HMI « élections droit public », la DG ouvre deux concours internes :

–       Sélection interne d’accès à la catégorie 3 (30 postes nationalement)

–       Sélection interne (sur titre) pour l’accès à l’emploi de psychologue du travail (10 postes nationalement)

La CGT Pôle emploi peut se féliciter de l’organisation de ces concours. En effet, notre syndicat a porté un certain nombre de revendications sur ce sujet pendant les concertations sur la classification des agents de droit public.

C’est bien grâce à la CGT que l’accès, via un concours sur titre, à l’emploi de psychologue du travail est possible pour les agents de droit public. De même, le retour des rangs de classement dans la liste des admis sur liste principale et complémentaire est bien le résultat de l’obstination de la CGT à imposer ses revendications.

Nous attirons votre attention sur la période d’inscription : du 13 décembre au 7 janvier sur SIRHUS. 

Vous trouverez ci joint les notes DG détaillant les conditions d’accès et les modalités pratiques de déroulement de ces concours. 

Pour accéder à la décision DG « Ouverture d’une sélection interne pour l’accès à la
catégorie d’emplois 3 », cliquer ici

Pour accéder à la décision DG « Ouverture d’une sélection interne pour l’accès à l’emploi de psychologue du travail « , cliquer ici

Pour la CGT et l’intersyndicale, la souffrance au travail doit cesser !

La CGT Pôle emploi s’est associé à la déclaration unitaire de l’ensemble des éluEs du CSEC et se félicite de l’unité retrouvée du CSEC. A leurs côtés, la CGT alerte formellement ce jour la direction générale de Pôle emploi sur l’épuisement professionnel qui gagne les agents du réseau à tous les niveaux, quelle que soit la position hiérarchique.
Nous dénonçons la mise en place d’actions accompagnées d’injonctions et de pressions, voire de remise en cause du professionnalisme des agents et des encadrants.
A cette pression quotidienne s’ajoute une perte de sens dans l’accomplissement de nos missions et de notre travail qui amène le personnel à un découragement voire une incompréhension de ce qui lui est demandé.
Nous dénonçons ces déploiements qui font suite à des injonctions gouvernementales qui au delà de stigmatiser une partie des usagers, n’ont d’autres but que de favoriser la campagne électorale du Président de la République en place.
Nous demandons l’arrêt des derniers plans mis en place (un jeune une solution, passeport pour l’emploi, plan DELD, renforcement du contrôle de recherche d’emploi…) et le retour à un service public de l’emploi au service des usagers respectueux de ses missions.
Enfin nous exigeons la reconnaissance du professionnalisme des agents et encadrants, la fin de toute mise en cause de celui-ci et les moyens nécessaires à l’exercice de nos missions.

Pour lire la déclaration CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire la déclaration intersyndicale, cliquer ici

Contrat d’engagement Jeunes: l’amateurisme macronien au détriment des jeunes avec l’aval du patronat des missions locales !

Ce dispositif annoncé pour Mars 2022 interroge, et inquiète la CGT qui n’hésite pas à le
qualifier de dispositif irréaliste parce qu’irréalisable qui va causer plus de problèmes qu’il n’est censé en résoudre.
Dans ce dossier vous trouverez les avis du collectif CGT Missions Locales, et dans une
deuxième partie, les avis émis par la commission des finances du Sénat dans le cadre
du PLF 2022.
La CGT Missions Locales a pu avoir accès au document présenté au CA de pôle emploi.

Pour accéder au dossier complet, cliquer ici

Pour lire l’avis de la CGT Pôle emploi, cliquer ici

Leur « Grande Sécu »: en réalité c’est pour en finir avec la Sécurité Sociale…

Un rapport aux ordres pour changer de système !
En juin dernier, à la demande du Gouvernement le HCAAM (Haut Conseil à l’Avenir de l’Assurance Maladie) a travaillé sur plusieurs projets de changement de notre système de Sécurité sociale.
C’est ce même gouvernement qui vient de faire voter un projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui va se traduire par de nouvelles économies sur le dos des assurés. Cette commande au HCAAM, comme d’habitude, n’avait d’autre but que de légitimer le gouvernement dans sa volonté de mettre fin au système de Sécurité sociale tel que nous le connaissons. Quel que soit le scénario l’idée est simple : Opter pour un système libéral d’une Sécurité sociale réduite au minimum.

Les scénarios catastrophe de changement du Système de Sécurité sociale du HCAAM:
• 1er scénario : Ne modifie pas l’architecture mais la répartition en proposant de forfaitiser la participation de l’assuré au moyen d’une franchise annuelle. Ce scénario propose un système inégalitaire entre les assurés où celui qui gagne le plus paye le moins !
• 2ème scénario : Généralisation des ALD (Affections Longues Durées) sur le modèle du 100% santé et donc du panier de soins pour les plus précaires.
• 3ème scénario : L’assurance complémentaire est obligatoire et l’Etat confie aux opérateurs privés la gestion des soins en dehors du panier de soins.
• 4ème scénario : Les Régimes obligatoire (RO) et complémentaire (RC) interviennent chacun sur un panier de soins différent.

Le panier de soins : la fin du caractère universel et solidaire de la Sécurité sociale !
Ces quatre scénarios catastrophe ont en commun la mise en place par l’État d’un «panier de soins» ce qui est contraire aux principes fondateurs de la Sécurité sociale qui doit répondre à l’ensemble des besoins.
C’est la généralisation à tous les assurés des mécanismes du « panier de soins » actuel. Nous connaissons les effets néfastes du fameux « Reste à Charge Zéro » ou «100% Santé» qui implique de moindre remboursement en dehors du panier de soins.

La « Grande Sécu » : Vive l’Amérique !
La « Grande Sécu Macron/Véran» c’est la perspective d’une Sécurité sociale à l’américaine avec un panier de soins de base pour les plus précaires. Seuls ceux qui auront les moyens pourront se soigner comme l’a montré une fois de plus l’épidémie de covid. Cela signifie qu’en parallèle de cette sécu de base étatisée pourront se développer les contrats de groupe pour les travailleurs dans leurs branches professionnelles et l’assurantiel pour ceux qui pourront se le permettre afin
d’améliorer la prise en charge des soins.

La Grande Sécu : La Règle d’Or dès 2025 !
C’est une « grande Sécu » avec des contraintes budgétaires accrues qui vont se renforcer avec l’instauration à compter du LFSS 2025 d’une « règle d’or ». Celle-ci est destinée à « garantir un équilibre financier du moyen terme des comptes de la Sécurité sociale». Dans un contexte de choix politique qui change profondément la nature du financement de la Sécurité sociale en passant à un financement par l’impôt. Nous pouvons amplement imaginer que le niveau des prestations va se restreindre au fur et mesure des LFSS (Loi de Financement de la Sécurité sociale) contraintes par la règle d’or pour aboutir à un socle de prestations de base. Pour rappel, ce gouvernement a
fait adopter des mesures sociales et fiscales entre 2017 et 2022 qui ont fait « augmenter de 2,8 % le niveau de vie du 1 % des Français les plus aisés (qui vivent avec 126 654,20 euros en moyenne par an), soit un gain moyen de 3 518,53 euros (selon l’Institut des Politiques Publiques)». C’est donc bien un système très inégalitaire à la fois à travers son financement qu’un accès aux soins à deux vitesses dont il est question. Ce modèle s’oppose totalement au 100% sécu que porte notre Fédération qui est avant tout une amélioration puis un élargissement du système de Sécurité sociale issu de 1945.

La Dette, toujours, pour justifier l’austérité
Dans le même temps une nouveauté est venue se greffer dans l’agenda des discussions institutionnelles concernant les trajectoires budgétaires. En effet, un débat sur la « soutenabilité de la dette » se tiendra donc désormais tous les ans en septembre à l’Assemblée nationale, avant l’examen du budget de l’État (LF) et de la Sécurité sociale (LFSS). « La Grande Sécu » ce sera surtout la « grande réductrice de dette », une dette largement illégitime, contractée sur des marchés financiers sans contrôle démocratique. On nous prépare à une austérité d’une intensité sans doute jamais vue.

La « Grande Sécu » : Financée par l’impôt et Étatisée
La « Grande Sécu Macron/Véran » c’est un système unique de base financé par l’impôt et dirigé piloté par l’Etat. Derrière la « Grande Sécu » c’est effectivement un changement radical de système qui se profile mais dont le socle est en train de se mettre en place progressivement sous les coups de bouttoir du le gouvernement actuel.

Des cotisations toujours à la baisse qui assèchent les ressources
Le financement de la Sécurité sociale par les cotisations est régulièrement mis à mal par la multiplication des exonérations au profit des employeurs…Cette part des contributions employeurs dans le financement du régime général et du FSV (Fonds Solidarité Vieillesse) est en perpétuelle baisse, passant de 72% en 1980 à 50% en 2000 et 36,5% en 2021 comme le constate le Haut conseil du Financement de la Protection Sociale.
On se prive ainsi de recettes afin de créer de façon artificielle un déficit factice repris à l’envi par les médias qui parlent alors de « trou de la sécu ».

Des exonérations qui échappent aux radars
Les niches sociales des entreprises (toutes exonérations confondues) représentaient 91 milliards d’euros pour la seule année 2019, un chiffre colossal. Les compensations annoncées par l’Etat ne sont que des promesses engageant ceux qui y croient. La manoeuvre ne s’arrête pas là, en fiscalité on active une mesure, celle des « mesures dites déclassées », ainsi une exonération consentie en 2010 n’apparaîtra plus nulle part, elle continue à s’appliquer mais n’est plus apparente. Comment alors mesurer le véritable niveau des exonérations cumulées ?

La « Grande sécu » : Un projet du patronat dès 2001
Dans un document intitulé « Pour une nouvelle architecture de de la Sécurité sociale », le MEDEF, dès 2001, prône «un système de santé plus efficace et plus moderne comportant des éléments de concurrence» et un «panier de soins remboursable à 100% approuvé par le Parlement serait mis en oeuvre.
» et bien entendu «les soins qui ne figurent pas dans le panier de soins pourront être couverts par une assurance facultative.»

Dernière Minute : Cela vous échappe, vous n’y n’échapperez pas
Nous venons d’apprendre que Le Ministre Véran souhaitait abandonner (Pour le moment !) son projet, alors que sur d’autres médias, on nous prévient que ce sera le projet du Quinquennat Macron. C’est toujours la même stratégie, comme pour celle de la contre réforme des retraites notamment, ça s’en va et ça revient pour tromper la vigilance de la population.

En conclusion :
En résumé la « Grande Sécu » de Macron / Véran c’est l’instauration d’une Sécurité sociale à deux vitesses, le système de base « la grande sécu » pour les plus précaires avec un panier de soins restreint qui pourra être revu et baissé chaque année par la loi de financement de la Sécurité sociale et un système privé inégalitaire avec des complémentaires d’entreprise et des assurances privées comme aux Etats Unis.
Au lieu d’une réelle amélioration du système comme le revendique la CGT à travers le 100% Sécu (Suppression des franchises, suppression du forfait hospitalier…), leur «grande sécu» impose un panier de soins défini par l’Etat en fonction des impératifs budgétaires, à charge pour les assurés de souscrire une assurance privée pour tout ce qui n’en fera pas partie.

Pour accéder au PDF, cliquer ici

Avis de la CGT sur la généralisation du parcours de remobilisation et la mise en oeuvre de la prestation «Parcours Emploi Santé» pour les DELD

Annoncé par le 1er ministre, le 27 septembre dernier, le « Plan de réduction des tensions de recrutement » vise à contraindre les travailleurs privés d’emploi, notamment
de longue et de très longue durée, à s’adapter aux besoins locaux du Patronat au
détriment de leurs propres projets professionnel et de leurs qualifications.
Ce Plan se traduit au sein de Pôle emploi par la systématisation des contacts avec les
DELD tant individuels que collectif avec pour objectif que tous soient rencontrés d’ici le 31 décembre.
En parallèle, le « Parcours de remobilisation des DETLD » expérimenté dans 12 agences se voit déployé dans 170 sites en janvier avant une généralisation programmée en juin 2022.
A l’image du Pack de Démarrage, les DETLD se voient convoqués à des informations
collectives dont l’objectif, comme pour les DELD, est une nouvelle fois de les orienter vers les métiers en tension (hôtellerie-café-restaurant, BTP, industrie, santé et grand âge, transports et logistique, commerce…).
Le gouvernement, au prétexte des sempiternelles offres non pourvues (utilisées
pour la première fois par le 1er ministre Raymond Barre en avril 1977 et repris par les
gouvernements successifs pour réduire les droits des chômeurs et accroître les aides aux employeurs), en profite pour développer – dans le cadre du Plan d’Investissement des Compétences – les formations liées aux métiers en tension, développer les mesures d’adaptation au postes de travail au travers des Actions de Formation Préalable à l’Embauche (AFPR) ou des Préparation Opérationnelle à l’Emploi individuelle (POEI) pris en charge par l’Etat ou encore encourage les Contrat de Professionnalisation.
Les Demandeurs d’Emploi de Longue durée ou de très longue durée sont déjà
accompagnés ou suivis par les conseillers à l’emploi de Pôle emploi. Dans le cadre
du Conseil en Evolution Professionnel, le diagnostic lié à leur situation est réalisé, les freins liés à leur insertion professionnelle identifiés, des perspectives d’emploi – de définitions de projet ou de mobilité mis en œuvre.
Force est de constater que ce « Plan de réduction des tensions de recrutement » ne
répond absolument pas à leurs besoins ou leurs attentes ET n’a pour unique ambition
qu’accroître les aides financières aux employeurs et faire pression sur les
travailleurs privés d’emploi dans un contexte de réduction drastique de leur droit à
bénéficier d’une Allocation de Retour à l’Emploi lié à la mise en œuvre de la Contre-Réforme de l’Assurance Chômage des 1er octobre et 1er décembre

Ces obligations de convoquer les DELD et DETLD ajoutées à la suppression de 500
postes de conseillers en cette fin d’année, réduit d’autant plus l’accompagnement de
tous les travailleurs privés d’emploi qui en ont besoin.
La création de la prestation « Parcours Emploi Santé » confiée à des organismes
privés suscitent de grandes inquiétudes. La CGT tient à rappeler que l’état de santé de
chacun relève du domaine privé et que seuls les services publics habilités
(médecine du travail, médecine de prévention, médecin de main d’œuvre…) sont à même d’apprécier l’état de santé des travailleurs (avec ou sans emploi). Cette prestation ne ressemble en rien à l’Appui Social Individualisé mis en œuvre en 1998 dans le cadre de la Loi contre les Exclusions et qui était gérée par les Directions départementales d’action sanitaire et sociale (DDASS). En ce sens, cette prestation ressemble à une porte ouverte pour exclure les travailleurs privés d’emploi de l’obligation d’emploi.
La mise en place d’Ateliers CNAV destinés aux DELD proche de la retraite n’a que pour
objectif de les inciter à retrouver un emploi rapidement dans le contexte d’une contreréforme des retraites, pour le moment reportée, qui entend nous faire toutes et tous travailler plus pour gagner moins. Alors que les travailleurs de la CNAV connaissent des conditions de travail dégradées, un nombre insuffisant de personnel pour traiter les dossiers des assurés et une mise à distance accentuée entre le personnel et les usagers, est-ce bien leur rôle de participer à une mission dévolue à Pôle emploi ?
Enfin, la multiplicité des convocations imposées aux travailleurs privés d’emploi va
immanquablement et automatiquement générer une gestion de la liste, accroître le recours au Service de Contrôle de la Recherche d’Emploi et, in-fine, augmenter le nombre de radiations des DELD et DETLD.
Personne n’est dupe. Le gouvernement entend faire baisser le chômage avant les
élections présidentielles « quoi qu’il en coûte » pour la vie de centaine de milliers
de travailleurs privés d’emploi.
En ce sens, la CGT Pôle emploi et ses éluEs au CSEC se prononcent contre la généralisation du Parcours de remobilisation et la mise en oeuvre de la prestation «Parcours Emploi Santé» pour les demandeurs d’emploi de longue durée.

Avis du CSEC :
CONTRE : 19 (CGT, CFDT, FO, SNAP, SNU, STC) – POUR : 2 (CGC)

Pour accéder au tract, cliquer ici

La CGT et l’intersyndicale demandent l’ouverture de négociations salariales

Los organisations signataires du courrier intersyndical font le constat que l’inflation a atteint le chiffre de 2,6 % en octobre 2021.
Depuis 4 ans, les négociations annuelles sur les salaires se sont toutes soldées par un gel de la valeur du point, de la part fixe et du point d’indice.
Au vu de ces constats et dans un contexte où de nombreux efforts supplémentaires sont demandés aux salariés et agents, nous vous invitons à ouvrir rapidement des négociations salariales dans l’objectif d’une revalorisation générale des salaires pour les agents privés de Pôle emploi et d’obtenir des tutelles la revalorisation des grilles des agents publics de Pôle emploi dès le 1er janvier 2022.

Pour accéder au courrier intersyndical adressé au DG, cliquer ici

Article connexe: pour accéder à l’article PDF « Le Net, le brut et les truands; l’arnaque du salaire net au niveau du salaire brut », cliquer ici