Malaise chez les agents de Pôle emploi, chargés d’appliquer une réforme « violente, injuste et inexplicable »

L’application de la réforme de l’assurance chômage s’annonce rude pour les demandeurs d’emploi. Elle l’est également pour les agents de Pôle emploi, qui s’interrogent sur le sens de leur métier et l’opacité du mode de calcul de l’indemnisation.

Alors que les vœux de nouvelle année emplissent les boîtes mails des quelque 54 500 agents de Pôle emploi, l’année 2022 ne s’annonce pas réjouissante pour nombre d’entre eux. C’est même le contraire. La réforme de l’assurance chômage, reportée puis finalement mise en place en fin d’année dernière, ajoute un poids sur les bras d’agents déjà au bout du rouleau.

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https://basta.media/Pole-emploi-reforme-assurance-chomage-nouveau-mode-de-calcul-conseiller-indemnisation

LE 27 JANVIER DANS LA RUE, LE 1er FEVRIER ON CONTINUE !

La CGT, la FSU, FO, Solidaires et les organisations de jeunesse ont décidé d’appeler à la grève le 27 janvier pour exiger des augmentations de salaires dans le privé et la fonction publique et pour la défense des emplois. Vous trouverez ci-joint le communiqué intersyndical . L’intersyndicale appelle et soutient toutes les mobilisations qui s’inscriront autours de cette date sur les questions de salaire/emploi et conditions de travail.

Les organisations syndicales de la fonction publique ont également sorti un communiqué et une pétition concernant le gel du point d’indice.

A Pôle emploi en fin d’année 2021, les organisations syndicales ont écrit à la DG pour demander l’ouverture rapide de NAO et ont fait en CSEC une déclaration sur les conditions de travail de l’ensemble des agents.

Devant le silence consternant de la DG suite à ses deux interpellations, le CCN a mandaté les camarades du CAC pour inviter les organisations syndicales à une intersyndicale afin de proposer une mobilisation des agents sur les sujets des conditions de travail et sens au travail/salaires/effectifs et précarité.

L’intersyndicale s’est réunie fin décembre et en début de semaine et toutes les organisations syndicales CGT CGC CFTC CFDT FO SNAP SNU SUD STC UNSA ont décidé d’appeler à la grève le 1er février. La date du 1er février a été choisie afin de peser sur la 1ere réunion NAO qui se tiendra le 24 janvier.

Même si le communiqué intersyndical et le préavis sont en deçà de nos revendications, 10 organisations syndicales qui appellent ensemble à la grève à Pôle emploi est historique et permet de penser que la mobilisation sera réussie.

Cet appel Pôle emploi du 1er février trouve toute sa place pour faire suite à l’appel interprofessionnel du 27 janvier : nous ne gagnerons à Pole emploi notamment sur la question des salaires et effectifs uniquement si nous arrivons à faire plier le gouvernement par un mouvement interprofessionnel d’ampleur le 27 janvier.

Loin d’être en concurrence, ces deux mobilisations sont complémentaires et se renforcent l’une et l’autre.

Pour accéder au tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour accéder au communiqué intersyndical Grève du 27 janvier 2022, cliquer ici

Pour accéder au communiqué intersyndical Grève du 1e février 2022, cliquer ici

Pour accéder au tract « augmentation générale salaires/traitements », cliquer ici

Pour accéder au tract « amélioration des conditions de travail », cliquer ici

Pour accéder au tract sur les effectif, cliquer ici

Pour accéder au tract « des deux côtés du guichet », cliquer ici

Venez nombreuses et nombreux au grand rassemblement du 1e février 2022

devant l’agence de Nancy Cristallerie de 9h30 à 11h30

AVIS DE LA CGT POLE EMPLOI SUR LA SITUATION SANITAIRE

Les dernières mesures annoncées pour faire face à l’épidémie confirment la
priorité donnée aux intérêts du capital, fut-ce au prix de la santé des travailleurs dits
de première et deuxième lignes. Et ce, alors qu’elles et ils attendent toujours la reconnaissance salariale si souvent promise ces deux dernières années.

La Direction Générale de Pôle emploi, comme à son habitude, suit scrupuleusement
cette ligne mortifère du gouvernement. Ce qui est vrai pour les personnels l’est tout autant pour les usagers.

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AVIS DE LA CGT POLE EMPLOI SUR LA POLITIQUE SOCIALE, L’EMPLOI ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL 2020 ET PERSPECTIVES 2021

Loin de la réalité concrète vécue par les collègues, la Politique sociale 2020-2021 menée par la Direction Générale confirme le caractère néfaste des orientations issues des dernières Conventions Tripartites, traduction de la mise en œuvre par le gouvernement des politiques d’austérité et de libéralisation des services publics et de la protection sociale.

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AVIS DE LA CGT POLE EMPLOI SUR LA POLITIQUE DE SURETE DE POLE EMPLOI ET SUR LES MODALITES DE SA MISE EN ŒUVRE

Pour la CGT Pôle emploi et ses éluEs au CSEC, l’analyse du contexte – qui justifie la mise en œuvre de cette politique de sureté – renvoie à un « sentiment sécuritaire » non objectivé et s’apparente dans la période à placer le « sécuritaire » comme non conditionné par la détérioration des conditions de vie liées à la crise sanitaire, économique et sociale. Par ailleurs, placer dans le même chapitre et au même niveau : incivilités, agressions verbales, envahissement (syndical ?)… et terrorisme relève de l’indécence et de l’escroquerie intellectuelle.

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Mutuelle santé : 120€ de surcoût à payer en 2022 ! Merci la DG et les « syndicats » signataires !

Si vous avez souscrit à la sur-complémentaire option3, vous avez reçu (ou
allez recevoir) une facture de 120€ à régler en 2022 (4X30€) en hausse de
5,2% : Vous pouvez remercier la DG et les « syndicats » signataires des
accords Mutuelle de 2016 et 2021… C’est leur façon de vous souhaiter la
Bonne Année…

Un petit rappel historique s’impose :

►L’accord Mutuelle de 2016 (entré en vigueur au 1/01/17) a été signé par tous les syndicats SAUF LA CGT qui, seule, refusait de cautionner la volonté de la DG d’augmenter les cotisations et de diminuer les prestations. Cet accord prévoyait un système de sur-complémentaire volontaire (contraire aux principes fondateurs de la protection sociale car instaurant un système à 2 vitesses) : payer plus (participation financière à la charge des seuls agents) pour limiter la casse…
En 2016, en signant cet accord assassin, tous les syndicats SAUF LA CGT ont mis le doigt dans un mécanisme qui aujourd’hui coûte un bras aux salariés de Pôle emploi. Ces « syndicats » ont même accepté une clause instaurant la possibilité de révision des cotisations en fonction des résultats financiers enregistrés par la mutuelle !

►L’accord de 2016 expirant au 31 décembre 2021, un avenant a été négocié et signé le 26/02/21. Si FO et SNU se sont rendu compte de leur erreur coupable de 2016, et des conséquences pour les salariés, en refusant de signer l’avenant (ils se sont ralliés à la CGT dans une mobilisation, un communiqué et une pétition commune), CFDT, CFE-CGC, CFTC et SNAP ont persisté dans leur position et ont signé cet avenant, entérinant ainsi une nouvelle hausse générale des cotisations Santé de +11% (+5,2% pour la seule sur-complémentaire) en même temps qu’une baisse supplémentaire des prestations (et que dire de la mutuelle Prévoyance avec une hausse de 13,8% des cotisations pour une baisse vertigineuse des garanties décès et invalidité…)
Les syndicats signataires de l’accord de 2016 et de l’avenant de 2021 font subir une double peine aux salariés de Pôle emploi: payer davantage pour une mutuelle dont les prestations ne cessent de baisser (ceci dans un contexte de forte baisse du pouvoir d’achat et de gel des salaires…), alors que la situation de santé dégradée des agents, et donc le recours à la Mutuelle, est principalement la conséquence d’une souffrance au travail sur la réalité de laquelle tout le monde s’accorde (voir la Déclaration intersyndicale au CSEC du 9 décembre 2021). Les signataires sont incohérents en plus d’être irresponsables…

La CGT, même seule contre tous, continuera à défendre les intérêts des salariés de Pôle emploi dans le cadre de revendications fortes et sans compromis possible en matière de santé et de protection sociale. Cette question est partie intégrante de l’ADN de la CGT. Notre système de protection sociale, attaqué de toutes parts aujourd’hui, a été inventé par Ambroise CROIZAT, responsable CGT et ministre du travail et de la sécurité sociale en 1945-1947).

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