La crise sanitaire que nous traversons pointe du doigt les incohérences de système économique, système que la CGT dénonce et combat depuis des années.
Ces dernières années, Pôle emploi n’a pas non plus été épargné par ces logiques
libérales et par la « rigueur budgétaire ».
Mais l’exemple le plus caricatural est sans aucun doute l’accord GPEC mis en place par la Direction et les organisations syndicales signataires avec les métiers soi-disant en « décroissance ». Or, aujourd’hui la DG est de fait obligée de reconnaître ses erreurs puisque ces activités dites hier en décroissance sont aujourd’hui priorisées et reconnues comme essentielles : inscription et versement des allocations ; gestion RH avec les arrêts maladie, paiement des salaires, des fournisseurs, connexions et sécurité informatiques, traitement du courrier etc.
Demain, il serait inconcevable que la DG continue sa politique destructrice.
Tout comme nous devons déjà nous préparer pour exiger d’autres choix de société à l’issue de cette crise sanitaire, nous devrons à Pôle emploi aussi peser pour obtenir un Service Public de l’Emploi et une Protection Sociale réellement aux services des usagers, des privés d’emploi, des entreprises et respectueux de ses agents.
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