Depuis plusieurs années, à chaque réunion de négociations annuelles obligatoires, la Direction Générale informe les organisations syndicales représentatives ne disposer d’aucun budget, proposé par le ministère, pour une réelle et juste augmentation générale des salaires et des traitements.
Pourtant, la DG « trouve » le budget pour ses primes. C’est ainsi un budget de plus de 32 000 000 € qui est versé sous forme de prime. Si ce budget était réparti auprès des agents (en augmentant la partie fixe du salaire de chacun), cela correspondrait à 50€ d’augmentation mensuelle pour toutes et tous, certes cela serait encore insuffisant, mais il s’agirait tout de même d’une augmentation garantie, pérenne, sans condition de présence, sans subjectivité ni d’atteinte des résultats…
Par conséquent, la contrainte budgétaire n’est pas une excuse entendable. Pour autant, il s’agit bien d’un argument porté par la direction générale pour refuser toute augmentations significatives de nos salaires et traitements et favoriser le versement de primes conjoncturelle liées à des objectifs à atteindre et à un taux de présence.
La CGT refuse d’être « complice » de cette politique salariale, prônée par la direction, avec les discours « c’est mieux que rien ! » ou « c’est ça ou rien ! ».
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