Prochaines formations – repas en commun obligatoire ? Non.

Pour les formations sur la nouvelle convention d’assurance chômage, la DRH envoie aux Directeurs d’Agence un courriel selon lequel les repas seront pris en commun et ne pourront pas faire l’objet d’un remboursement. Les plateaux repas sont commandés par le service RH en fonction du nombre de personnes convoquées en formation.

Ce repas, pris en charge par l’Etablissement, sera l’occasion de retirer un ticket-restaurant sur la dotation mensuelle de chacun des participants.

Sauf que personne ne peut obliger l’un-e d’entre nous à manger à un endroit plutôt qu’à un autre.

N’hésitez donc pas, si tel est votre choix, à faire savoir par écrit le plus tôt possible, en en conservant une trace, à votre DAPE que vous ne participerez pas au repas pris en commun.

Dans ce cas, il n’y a aucune raison que le ticket-restaurant soit déduit le jour de la formation.

Pôle Emploi, zone de non-droit ?

ZONE NON DROIT - OATT

Bonjour,

Ci-joint le tract « Pôle Emploi, zone de non-droit ? » à propos de l’accord OATT et de la possibilité pour chacun de venir travailler au minimum deux demi-journées de son choix seulement sur les plages fixes chaque semaine.

Bonne lecture !

Pour accéder à la publication, cliquez ici.

Protection Sociale

En France la protection sociale et son pilier fondamental la Sécurité Sociale ont permis des progrès sociaux considérables en espérance de vie, en qualité et en sécurité de vie. Les Français perçoivent à juste titre la Sécurité Sociale comme leur premier acquis social.

Or aujourd’hui, nous sommes à un tournant de l’histoire de notre système. En effet, les droits les plus élémentaires ne sont aujourd’hui plus accessibles à un grand nombre de nos concitoyens : 
-un tiers de la population renonce à des soins,
-la moitié des jeunes pense qu’ils n’auront pas de retraites,
-4,5 millions de personnes sont sans emploi et parmi elles seulement 2,8 millions perçoivent des indemnités chômage,
-8 millions de salariés sont pauvres,
-8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté,
-3,6 millions de personnes sont non ou mal logées dont 600 000 enfants,
-75% des personnes pauvres. ont moins de 25 ans….

Face à ces situations et pour toutes ces raisons, la CGT entend mener une reconquête de la protection sociale pour transmettre aux générations futures une Sécurité sociale qui reste toujours une référence pour les salariés des pays qui ne la possèdent pas.

Agir pour transformer le travail

La dégradation continue des conditions de travail engendre ce qu’il nous faut bien nommer une souffrance au travail. Alors que des millions de salariés sont privés d’emploi, ceux qui sont en emploi souffrent, notamment, de l’intensification du travail.

Les logiques à l’ œuvre

La progression des maladies professionnelles et l’aggravation des accidents du travail renforcent le nombre de salarié(e)s plus rapidement en incapacité de travail et en invalidité.

Victimes de la double peine, ils-elles auront plus d’années de vie en incapacité de travail au sein d’une vie plus courte…C’est l’échec principal de trente années de politique de santé au travail.

Aussi, on ne peut pas parler de droit à la retraite, du vieillissement sans parler du travail. Le coût du mal travail est estimé à 4 point du PIB, soit 80 milliards d’euros. C’est un drame humain et un gâchis financier.

La CGT propose

Agir sur le travail, porter l’exigence de sa transformation, c’est agir pour et en prévention. Porter l’exigence du droit d’expression des salariés sur leur travail participe du nécessaire débat sur la qualité du travail et l’exigence du bien travailler.

Utiliser les CHSCT et poser les revendications sur l’organisation et le temps de travail pour combattre toutes les formes de souffrance au travail est un enjeu humain et économique. Pour la CGT, cette démarche est une des conditions d’un développement humain durable.

La démocratie au travail reste à construire à partir de son contenu, son organisation.

Soigner le travail, c’est répondre tant à l’interrogation sur le « pourquoi je fais »qu’à celle sur le « comment je fais ».

Pouvoir d’achat et emploi des fonctionnaires: 7 syndicats appellent à l’action le 15 mai 2014

Le 15 mai prochain, les organisations syndicales de fonctionnaires CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires, UNSA se mobilisent avec les agents pour dire « stop » à la baisse du pouvoir d’achat. Ce sera sans doute une réponse forte aux annonces de Manuel Valls d’hier et notamment à celle qui concerne la poursuite, pour deux ans encore, du gel du point d’indice pour les fonctionnaires.

Cette journée pourra prendre des formes diversifiées rassemblements, manifestations, grèves, arrêts de travail…)
Elles exigent « des rémunérations revalorisées et des emplois publics de qualité correspondant aux besoins ». Concernant la politique salariale les syndicats dénoncent le blocage de la valeur du point d’indice, le ralentissement des avancements, stagnation des grilles indiciaires. « La politique salariale privilégie l’individualisation des rémunérations au détriment du dispositif collectif. La part des primes et indemnités augmente par rapport au traitement de base », écrivent les 7 syndicats dans leur appel unitaire. Les organisations syndicales revendiquent : 
- une revalorisation immédiate du point d’indice ;
- la refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications ;
- l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire.

Sur le volet de l’emploi, les syndicats de fonctionnaires dénoncent « la précarisation de l’emploi public et la multiplication des emplois à temps incomplet. » Ils revendiquent :
- des emplois pour faire face aux besoins ;
- le développement des garanties pour les contractuels ;
- des perspectives de carrière et de mobilité pour tous les agents ;
- la possibilité d’exercer des missions de service public dans de conditions décentes.

Discours du Premier Ministre: le MEDEF entendu et bien servi !

Après la sanction infligée à la politique conduite par François Hollande et le gouvernement Ayrault, les salariés attendaient un discours répondant à leurs préoccupations. Ce n’est pas le cas. Le Premier ministre s’inscrit dans les orientations précédentes et amplifie encore les mesures qui s’opposent à une relance économique et sociale en France. Il confirme et aggrave l’offensive lancée contre le travail. Dire que le pays ne pourra se redresser qu’en baissant massivement le « coût du travail » nous précipite un peu plus dans la crise.

Le patronat a été entendu et servi. Le Premier ministre confirme l’austérité salariale dans le public comme dans le privé. Il annonce de façon précise de nouveaux milliards d’euros d’aides aux entreprises, encore une fois sans aucun contrôle ni engagement en termes d’emplois et de salaires. Le plan d’économie dans les finances publiques est synonyme d’une baisse des capacités publiques d’intervention sociale et économique, et d’une réduction des services publics et de leurs missions.

Le transfert d’une partie des cotisations sociales vers la fiscalité au prétexte d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés modestes est un leurre. C’est une baisse supplémentaire de la rémunération du travail. « Zéro charges » pour les salaires payés au SMIC, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires.

Le salaire, c’est ce qu’il y a en haut de la feuille de paie, c’est ce qu’on appelle le salaire brut. Une partie est mutualisée pour financer les aléas de la vie, le vivre ensemble, notre politique de santé et de solidarité, l’autre partie est versée directement, le salaire net. Augmenter le bas de la feuille de paie sans augmenter le haut, c’est moins de sécurité sociale.

La CGT portera, lors de sa rencontre avec le Premier ministre, les revendications des salariés. Répondre aux aspirations des salariés et du monde du travail, c’est la condition pour sortir notre pays de la crise.

La CGT appelle les salariés à ne pas se laisser faire et à manifester le 1er mai 2014.