Lors du CHSCT du 8 janvier 2015, la Direction a informé les élus d’une expérimentation.
Cette expérimentation (du 1e juin 2015 au 31 mai 2016) qui va commencer en Lorraine (et d’autres régions) concerne le télétravail (à ne pas confondre avec le télétravail prévu par l’accord TH pour les salariés handicapés).
Pour l’instant il ne s’agirait que d’un jour par semaine…
Si les arguments mis en avant par les employeurs promouvant le télétravail peuvent a priori séduire (moins de déplacement, moins de fatigue liée au déplacement, plus d’autonomie, meilleure conciliation entre vie familiale et activité professionnelle…), les agents susceptibles de s’engager vers cette modalité de travail doivent prendre en compte les points d’alerte suivants :
1/ Tous les rapports et études indépendantes menés sur le thème démontrent que le télétravail profite bien davantage à l’employeur qu’au télétravailleur : diminution des coûts de fonctionnement, gain de productivité (les télétravailleurs accomplissent généralement plus d’heures de travail…),
2/ Le télétravail est facteur de risques importants pour les salariés concernés: davantage de stress lié à une charge de travail plus grande car plus difficilement contrôlable, temps de travail ayant tendance à déborder sur le temps de vie privée, risque d’isolement, etc.
3/ L’expérimentation engagée en Lorraine comporte de nombreux flous (nomenclature et périodicité des activités, gestion des accidents de travail, responsabilité en cas de perte de documents, prise en charge par Pôle Emploi du surcoût d’assurance habitation, etc.) ainsi que des modalités choquantes (la prise en charge des remboursement de coûts liés au télétravail –abonnement internet/électricité- est prévue différemment pour les agents publics et les salariés privés !!!???…)
Si cette expérimentation était considérée comme concluante par la DG, une négociation avec les OS et un accord seraient nécessaires.