L’article qu’a publié la Tribune avant hier vaut la peine d’être lu. En effet il sort du discours idéologique ambiant.
Extraits :
« »Mais entre les minijobs allemands, les contrats zéro heure en grande Bretagne, la montée du temps partiel, et nos propres emplois dégradés en France quel est le bilan véritable de ces créations d’emploi en termes de volume horaire de travail. Au fond, parmi ces pays, qui a créé le plus d’heures de travail ? »
et
« C’est au fond la capacité à créer des heures de travail par personnes en âge de travailler qui permet de jauger la performance véritable des économies. Et là encore la France fait bonne figure en dépit de sa dynamique démographique. Elle surclasse cette fois ci très nettement les Etats-Unis mais aussi le Royaume-Uni sans parler de l’emblème de la flexi-sécurité qu’incarne le Danemark. »
Poser la question de la qualité des emplois créés ou repris, et pas seulement de leur quantité, c’est en effet la bonne approche.
C’est une approche totalement différente de celle de la convention tripartite et de son indicateur ICT1 sur lequel sera bientôt basée la « performance comparée » si nous laissons faire.
Il faudrait toutefois aller plus loin que ce que propose l’article et intégrer d’autres critères que le nombre d’heures : le salaire, la proximité, le fait que cet emploi corresponde ou pas aux qualifications de la personne, le fait qu’il corresponde à ses attentes, etc.