La modalité fermé-ouvert testée sur cinq agences – la CGT demande la consultation du CHSCT

La direction régionale a présenté le 30 janvier aux élus du comité d’établissement les tests sur la modulation des horaires.

Ces tests vont concerner cinq agences :

– Hayange et Longwy seront ouvertes en accès libre 27 heures par semaine

– Toul, Bar-le-duc et Gérardmer seront ouvertes en accès libre 20 heures par semaine.

En clair, Toul, Bar-le-duc et Gérardmer ne seront ouvertes que le matin jusqu’à 12h15 et recevront sur rendez-vous les après-midis (sauf le jeudi).

Hayange et Longwy fermeront vraisemblablement (malgré un démarrage du test prévu le 9 février, la direction régionale n’a pas été plus précise) à 12h15 deux jours par semaine en plus du jeudi. Elles recevront uniquement sur rendez-vous lors de ces deux demi-journées.

Pour accéder aux hypothèses d’horaires, cliquer ici

La modalité « fermé-ouvert » pose des problèmes évidents en matière de conditions de travail et de sécurité : faire rentrer les personnes convoquées tout en barrant la route aux personnes non convoquées risque de générer des tensions. On le sait pour l’avoir vécu certains jeudis après-midi où des ELD avaient eu la mauvaise idée de prendre des rendez-vous. Les élus avaient interpellé le précédent directeur régional qui avait fait stopper sur le champ ces initiatives.

D’autre part, les personnes qui n’auront pas été reçues reviendront très certainement et augmenteront les flux lorsque l’agence sera réellement ouverte. Sur Hayange et Longwy la baisse de 25% des horaires d’accueil du public devrait conduire à une augmentation de 33% du flux sans rendez-vous. Sur Toul, Bar-le-duc et Gérardmer, la baisse des horaires étant presque de la moitié, on peut s’attendre à un quasi-doublement du flux spontané les matins.

Or il n’est pas prévu de renforcer l’accueil, puisque l’objectif de ces nouveaux horaires est de « gagner » des plages GPF.

Les élus CGT ont demandé que ces tests, qui concernent environ deux cents collègues, fassent l’objet d’une consultation en CHSCT.

Le directeur régional a refusé. Il a « menacé » d’abandonner les tests si on l’obligeait à passer par une consultation des CHSCT. La CGT ne l’a pas pris comme une menace :

– non seulement dans l’immédiat ces tests mettent les collègues en danger,

– non seulement on est face à une réduction du service public,

– mais en plus la généralisation à toutes les agences de la modalité « fermé-ouvert » nous éloigne encore plus de ce que doit être un service public.

Personne, à part le directeur régional, n’avait donc rien à perdre à l’abandon des tests.

La CGT a donc maintenu sa demande.

Nous regrettons d’avoir été seuls à la formuler. Mais il est encore temps pour les autres organisations syndicales de prendre au mot le directeur régional et de demander avec nous la consultation du CHSCT sur ce projet qui met en danger les collègues de cinq agences lorraines. Si une majorité des élus l’avait demandé en votant une motion, il n’aurait pas pu s’y opposer.

Seules « concessions » du directeur régional : retarder d’une semaine le démarrage du projet et informer les élus CE fin février – donc après le démarrage du test – sur les horaires de chaque agence concernée. Non seulement, il refuse de consulter le CHSCT, mais de plus l’information des élus CE a été superficielle.

 

Les commentaires sont fermés.