La communauté internationale blâme la France pour sa répression à l’encontre des mouvements sociaux

Nous connaissons une phase de mobilisation sociale d’une durée, d’une ampleur, et d’une détermination qui révèlent combien le malaise est profond pour des millions de salariés, de retraités, de jeunes et de privés d’emploi.

La seule réponse du gouvernement aux revendications qui sont exprimées est la répression. Une escalade telle dans la violence d’Etat que le parlement européen et l’ONU ont dénoncé une dérive qui autoritaire et répressive qui est en totale négation de nos droits fondamentaux.

Les eurodéputés ont adopté un texte qui condamne « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de protestations et de manifestations. Faute de majorité le texte n’a pu faire mention nommément de la France, mais la condamnation s’adresse clairement à elle.

L’ONU n’a pas été en reste. Le droit de manifester en France a été restreint de manière disproportionnée lors des manifestations récentes des « gilets jaunes » et les autorités devraient repenser leurs politiques en matière de maintien de l’ordre pour garantir l’exercice des libertés, selon un groupe d’experts des droits de l’homme des Nations Unies.

La CGT condamne résolument cette remise en cause de notre droit fondamental à manifester et elle appelle dès aujourd’hui à prendre part aux actions, mobilisations et manifestations qui se déploient partout sur le territoire.

Les commentaires sont fermés.