Le 14 juin, E. Macron s’est félicité d’avoir mobilisé 500 milliards d’euros pour notre économie. Même si dans les faits, c’est 10 fois moins, il a rassuré les premiers de cordée.
Ce sera aux autres d’assumer la facture.
Pas de changement de cap : on prend les mêmes recettes (celles de l’ancien monde) et on recommence. Le chemin est tout tracé grâce aux ordonnances de 2017 pour imposer des concessions salariales en échange du maintien de l’emploi.
Les promesses de tirer les leçons du passé sonnent faux.
Et si l’épidémie a, temporairement, muselé les mouvements sociaux, la colère est toujours là. Le succès du 16 juin montre même qu’elle s’est amplifiée chez les héros en blouse blanche.
La crise sanitaire a ouvert aussi des perspectives chez les premiers de corvées à l’image des travailleurs sans-papiers, soutenus par les syndicats et associations, qui intensifient leur engagement pour obtenir leur régularisation – comme en Italie ou au Portugal.
La détermination prend le pas sur la peur et la résignation.
C’est un point d’appui pour renforcer le rapport de force pour répondre à l’urgence sociale et économique et construire le monde d’après.
ENSEMBLE, PREPARONS LE JOUR D’APRES: SIGNONS LA PETITION !
https://www.policat.org/p/8921