Commission Secours d’Urgence: la chasse aux mauvais gestionnaires…

Boucler les fins de mois n’est pas toujours facile; les problèmes de pouvoir d’achat et les salaires trop bas sont des sujets récurrents dans l’actualité sociale et politique, et provoquent des mouvements sociaux dans notre pays.

A Pôle emploi, les salaires ne sont pas gros, et encore moins pour les agents ayant conservé un statut public.

Dans leur dernier rapport d’activité présenté en CHSCT, les assistantes sociales indiquent que près d’une sollicitation sur cinq concerne une problématique budgétaire à laquelle est confronté l’agent et sa famille, et se chiffre et en hausse par rapport aux années précédentes.

Dans ce contexte, l’analyse de l’activité de la Commission Secours d’Urgence du Comité d’Etablissement de Pôle emploi Grand Est a de quoi surprendre, et même scandaliser:

En 2018, 80.000€ ont été budgétisé au CE de Pole Emploi Grand EST, seulement 20.000€ ont été utilisés et, dans la très grande majorité, sous forme de prêt !

La commission de recours dont le but est l’aide aux agents en difficultés pinaille sur la gestion budgétaire des agents en difficultés et se permet de jouer l’inquisiteur.

Pour la toute première fois, il n’y a pas eu de dossier de demande d’aide au CE de
mai 2019, AUCUN.
• Est-ce parce que les agents sont protégés et ne subissent pas les aléas de la vie, le niveau des salaires à Pole Emploi met-il réellement à l’abri des coups durs ?
• Ou est-ce parce que la procédure est lourde, soumise au jugement des assistantes
sociales de Pole Emploi, des membres à la tête de cette commission, et abouti quasi-automatiquement à un prêt ?

La CGT dénonce cette injustice sociale.
Cette aide permet d’apporter un coup de pouce aux agents en difficulté. Les décisions défavorables des organisations syndicales majoritaires de la commission « secours d’urgence » n’incitent pas les salariés en difficulté à se manifester.

Lors du CHSCT du 4 juin, les assistantes sociales ont présenté aux élus les résultats de leurs travaux, il s’avère qu’elles se rendent complices de ces inquisiteurs, « jugeant» les agents en difficulté.
Le représentant de la CGT a dû leur rappeler leur code de déontologie…

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