Privés d’emploi, intérimaires et travailleurs précaires s’étaient donné rendez-vous le 6 décembre place Stalingrad à Paris, à l’appel de plusieurs organisations : AC ! (Agir ensemble contre le chômage), l’APEIS (Association pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité des victimes du chômage, la CGT CHOMEURS et le MNCP (Mouvement national des chômeurs et précaires).
Heureuse initiative même s’il est toujours aussi difficile de rassembler des privés d’emploi, le plus souvent privés de ressources suffisantes pour se déplacer et surtout isolés. Le risque existe qu’au-delà des chiffres du chômage, les sans-emploi deviennent eux aussi invisibles. La manifestation de samedi n’a d’ailleurs pas eu les honneurs des journaux télévisés…