La dégradation continue des conditions de travail engendre ce qu’il nous faut bien nommer une souffrance au travail. Alors que des millions de salariés sont privés d’emploi, ceux qui sont en emploi souffrent, notamment, de l’intensification du travail.
Les logiques à l’ œuvre
La progression des maladies professionnelles et l’aggravation des accidents du travail renforcent le nombre de salarié(e)s plus rapidement en incapacité de travail et en invalidité.
Victimes de la double peine, ils-elles auront plus d’années de vie en incapacité de travail au sein d’une vie plus courte…C’est l’échec principal de trente années de politique de santé au travail.
Aussi, on ne peut pas parler de droit à la retraite, du vieillissement sans parler du travail. Le coût du mal travail est estimé à 4 point du PIB, soit 80 milliards d’euros. C’est un drame humain et un gâchis financier.
La CGT propose
Agir sur le travail, porter l’exigence de sa transformation, c’est agir pour et en prévention. Porter l’exigence du droit d’expression des salariés sur leur travail participe du nécessaire débat sur la qualité du travail et l’exigence du bien travailler.
Utiliser les CHSCT et poser les revendications sur l’organisation et le temps de travail pour combattre toutes les formes de souffrance au travail est un enjeu humain et économique. Pour la CGT, cette démarche est une des conditions d’un développement humain durable.
La démocratie au travail reste à construire à partir de son contenu, son organisation.
Soigner le travail, c’est répondre tant à l’interrogation sur le « pourquoi je fais »qu’à celle sur le « comment je fais ».