Appel à la mobilisation du 13 octobre 2023

Les organisations syndicales appellent, toutes et tous, à rejoindre les manifestations du 13 octobre.
6 bonnes raisons de se mobiliser : Pour nos salaires, pour l’égalité, pour nos services publics, pour nos droits, pour notre retraite et pour l’environnement.

A Pôle emploi, nous sommes aussi concernés. Nos droits, notre Service Public, nos salaires sont bien attaqués par le gouvernement avec le projet de loi Plein emploi.
Contre le projet de loi Plein emploi Toutes et tous dans les mobilisations !

Pour lire le tract confédéral, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Les mobilisations et manifestations dans le Grand Est:

Charleville Mézière 13h30 place ducale
Troyes 14h00 Place Jean Jaurès
Châlons-en-Champagne 10h00 maison des syndicats
Reims 10h00 maison des syndicats
Epernay 10h00 place Carnot
Vitry-le-François 10h00 Porte du Pont
Montmirail 15h30 Devant Axon Cable
Chaumont 14h00 Préfecture
Saint-Dizier 17h00 Place de la mairie
Nancy 10h00 Place de la république
Toul 17h00 place ronde
Metz 10h30 place d’armes
Bar le Duc 12h00 place Réggio
Epinal 14h00 place Foch (Préfecture)
Strasbourg 10h00 place de la république
Mulhouse 14h00 Place de la bourse

 

EN GREVE LE MARDI 26 SEPTEMBRE 2023

Pour la défense de nos missions et de nos métiers,
Pour une augmentation générale des salaires.

Mobilisons-nous pour rejeter le projet de Loi « Plein emploi » !
Après son adoption par le Sénat le 11 juillet dernier, le projet de loi dit « Plein emploi » créant France Travail est débattu à l’Assemblée Nationale à compter de ce 25 septembre dans le cadre d’une procédure accélérée décidée par le gouvernement.
Pour la CGT, ce projet de loi est une nouvelle attaque contre notre Service Public et notre Protection Sociale solidaire dans la continuité de celles des Retraites, du Lycée
Professionnel ou de l’Assurance Chômage. En ayant pour perspective uniquement la
satisfaction des employeurs et l’accroissement des sanctions contre les usagers, la création de France Travail transformerait en profondeur nos missions et nos métiers.

Pour lire l’intégralité du tract, cliquez ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi – Comité National CGT des Travailleurs Privés d’Emploi et Précaires, cliquez ici

Pour accéder au sujet consacré par France 3 Lorraine à la conférence de presse CGT Pôle emploi Grand Est  dénonçant le projet France Travail, cliquer sur l’image:

 

NAO 2023: Indifférence, Provocation ou Mépris du Ministère de tutelle

Lors de la 1ere séance de NAO du 11 avril, la Direction Générale avait déclaré aux organisations syndicales n’avoir aucun budget du Ministère de tutelle et être en attente des mesures salariales pour la Fonction Publique, mesures qui ont depuis
été annoncées le 12 juin.
Il était donc logique pour toutes les organisations syndicales que pour la réunion NAO du 5 juillet, la DG aurait obtenu une enveloppe de Bercy. Eh bien non !
La DG nous annonce à ce jour n’avoir aucun retour concernant les arbitrages de Bercy ni en terme d’enveloppe salariale pour les agents ni en terme d’effectifs pour 2024.
Même si elle tient à préciser qu’aucun lien n’existe entre les deux, les économies envisagées par Bercy nous font craindre le pire.
Ces arbitrages devraient être faits avant la prochaine réunion NAO prévue le 29 aout.
Dans l’attente la DG se dit prête à augmenter le plafond des Tickets restaurant, mais sans en préciser la date…

Pour lire l’intégralité du tract, cliquer ici

Réforme des retraites : la France épinglée pour atteintes aux droits des travailleurs

Dans son « Indice des droits dans le monde », la Confédération syndicale internationale pointe les régressions de la France en matière de droits des travailleurs, dans un monde de plus en plus hostile aux syndicats

Après l’alerte de l’ONU sur le racisme dans la police française, c’était au tour d’une autre organisation internationale, la Confédération syndicale internationale (CSI), d’épingler la France pour sa réponse musclée à la contestation contre la réforme des retraites.
« Brutalité policière », « arrestations aveugles », atteintes aux droits des travailleurs « à des niveaux record », les termes employés par la confédération dans son « Indice des droits dans le monde » sont particulièrement durs.

Et pour cause, la France fait partie des 69 États, parmi les 149 étudiés par la principale confédération syndicale de la planète, à avoir procédé à des arrestations et des détentions jugées « arbitraires » entre avril 2022 et mars 2023.

Comme en 2022, Paris est accusé de violations « répétées » des droits des travailleurs. « Quand vous souhaitez modifier une loi qui concerne les travailleurs, et la réforme des retraites en est un exemple, la moindre des choses qu’on puisse attendre est le dialogue », affirme le secrétaire général de l’organisation, Luc Triangle. Or, selon lui, les syndicats ont été « ignorés ».

Mieux qu’ailleurs

Mais le classement de la France reste comparativement avantageux. Le Royaume-Uni est ainsi épinglé pour des violations « systématiques » des droits, dans un monde où 87 % des États enfreignent le droit de grève.

Liberté d’expression, de réunion ou d’association, dialogue social : les atteintes aux principaux droits des travailleurs mondiaux se maintiennent à « des niveaux record », s’alarme la Confédération, qui revendique 338 syndicats affiliés, implantés dans 168 pays et territoires.

La CSI est particulièrement préoccupée par la situation en Équateur et en Tunisie, deux États qui intègrent la liste annuelle des « dix pires pays pour les travailleurs ».

À l’inverse, la Colombie et le Brésil, où la présidence a basculé début 2023 de l’extrême droite, incarnée par Jair Bolsonaro, à la gauche représentée par Lula, sortent de la liste des dix pires pays. La situation des travailleurs en Amérique latine n’en demeure pas moins catastrophique : 18 des 19 syndicalistes assassinés à travers le monde en 2022-2023 (deux de plus qu’en 2021-2022) y ont perdu la vie.

Grandes entreprises dans le viseur

En plus des autorités publiques, la CSI dénonce comme chaque année une série de grandes entreprises (ou leurs branches locales) « qui ont violé les droits des travailleurs, sont liées à une violation de ces droits ou ne se sont pas servies de leur influence pour y remédier ».

Figurent notamment dans la liste Amazon (États-Unis), Apple (Australie), Deliveroo (Pays-Bas), Ikea (Pologne), Ryanair (Espagne), Starbucks (États-Unis), Stellantis (Pologne) ou encore Uber (Pays-Bas).

Quinze entreprises ayant enfreint les droits des travailleurs ont bénéficié de « plus d’un milliard d’euros » de financements européens, s’est indignée vendredi la Confédération européenne des syndicats (CES). Ryanair aurait à elle seule reçu 962 millions d’euros, Amazon 29,5 millions et Ikea 28,7 millions.