Lettre ouverte au DG concernant la fuite de données Malakoff Humanis

Viamedis ( sous traitant de Malakoff) a subi une cyberattaque ce qui entraine une fuite de données personnelles ( nom prénom date de naissance numero de sécu etc) des agents de France Travail.

Dès le 1er février, nous avons interpellé la DG sur le sujet. Nous les avons relancé à deux reprises en début de semaine au vu du manque d’information voire de fausses informations données.

La DG refuse de commmuniquer sur le sujet, même pas sur l’intranet. De nombreux agents n’ont reçu aucune info de Malakoff ( même pour ceux qui ont donné leur mail perso) …

La CGT a adressé une lettre ouverte au DG concernant cette situation.

Pour la lire, cliquer ici

Suppression de l’ASS: le gouvernement continue la guerre aux chômeurs et aux travailleurs précaires

Dans le droit fil des dernières déclarations d’Emmanuelle Macron annonçant « un acte II de la réforme du marché du travail » et des « règles plus sévères » à l’encontre des travailleurs privés d’emploi, le 1er Ministre Gabriel Attal dans son discours de politique générale prononcé ce 30 janvier à l’Assemblée Nationale entend une nouvelle fois opposer les travailleurs entre eux (avec et sans emploi), stigmatiser les chômeurs et précaires (au prétexte d’offres d’emploi non pourvues dans des secteurs dit en tension où la maltraitance (salaire, condition et temps de travail) est de mise et une nouvelle fois réduire leurs droits (après les contre-réformes de l’Assurance Chômage de 2019 et 2022).
La suppression de l’Allocation Spécifique de Solidarité s’inscrit dans une logique financière austéritaire : transférer cette allocation d’Etat aux Conseils Départementaux (l’ASS supprimée va augmenter le nombre de foyers au RSA); va réduire la Protection Sociale des travailleurs privés d’emploi (l’ASS valide des trimestres retraites contrairement au RSA – pour nombre de foyers, les allocations logement ou la prime d’activité seront réduites…) et témoigne de la volonté de l’Etat de mettre la main sur l’UNEDIC (comme en témoignent les lettres de cadrage contraignantes et l’absence d’agréments des dernières conventions d’assurance chômage).
Pire, le gouvernement entend une nouvelle fois baisser les droits de tous les chômeurs…

Pour accéder à la totalité du communiqué, cliquer ici

Déclaration de la CGT au CSEC extraordinaire du 11 janvier 2024 (France Travail)

En route vers le « plein emploi » précaire et imposé.

La loi dite « Plein emploi » promulguée le 19 décembre 2023 (Loi n°2023-1196 du 18 décembre 2023), transforme en profondeur les missions du Service Public de l’Emploi et va impacter nos activités quotidiennes.
Pour la CGT, derrière l’objectif du « plein emploi », le gouvernement s’attaque aux
chômeurs plutôt qu’au chômage, aux précaires plutôt qu’à la précarité !

 Aucune information nous est portée, que ce soit en CSEC ou dans les CSE
d’établissement concernés, sur les extensions des 18 expérimentations « pour un
accompagnement rénové des allocataires du RSA ».
 Aucune présentation ne nous est faite, que ce soit en CSEC ou dans les CSE
d’établissement concernés, sur le déploiement opérationnel des protocoles de
préfiguration signés dans 4 régions, ni sur l’objectif de prochaines signatures puisqu’il
s’agissait de préfigurer France Travail.

Afin de préfigurer les obligations portées par la loi, avec une mise en oeuvre par décret, au plus tard au 1er janvier 2025, de nombreuses expérimentations, tests ou POC, vont se mettre en place en 2024.

Depuis plus d’un an, la CGT Pôle emploi, la CGT Mission Locale, la CGT CAP Emploi, la CGT de la Fonction Publique Territoriale, la CGT de l’Education Nationale, la CGT Intérim et la CGT du secteur associatif d’insertion… travaillent au côté de la confédération CGT pour défendre un réel Service Public de l’Emploi au service des besoins des usagers et un droit à une juste indemnisation pour toutes et tous..
Pour toute la CGT, le combat n’est pas terminé :
 Nous continuerons à créer les conditions pour dénoncer et contrecarrer toutes les
expérimentations contraires aux intérêts des usagers et des agents qui vont être
déployées en 2024,
 Nous continuerons à nous opposer à la mise en oeuvre des décrets, qui vont imposer
l’obligation d’inscription à toutes les personnes dépourvues d’emploi et les contraindre à 15 heures d’activités minimum par semaine, comme le décret devant instituer des comités territoriaux pour l’emploi à l’échelle du bassin, du département et de la région, et celui instituant l’accroissement des sanctions.

Pour lire l’intégralité de la déclaration, cliquer ici

Respect de l’accord TH: l’inaptitude de la DG

L’accord signé en 2022 prévoyait la mise en place d’une commission de suivi destinée à s’assurer du respect et de la bonne application des dispositions de l’accord par l’Etablissement.
Au-delà des déclarations de bonnes intentions, la dernière réunion de la commission de suivi de l’accord TH met en évidence, de façon factuelle, de nombreux manquements de l’Etablissement dans la mise en oeuvre de cet accord :
 La DG ne respecte pas son engagement en matière de transmission de données chiffrées, de retour sur les interventions, de demandes d’informations complémentaires, etc.
 Des remontées faites par les agents montrent que des dispositions de l’accord ne sont pas appliquées ou mal appliquées, voire contestées par l’Etablissement : télétravail TH, délai d’aménagement de poste, pressions exercées (« chantage » au licenciement pour inaptitude), remise en cause des préconisations du médecin du travail (une DR a même exercé une action aux Prud’hommes pour contester une préconisation !), etc.

Pour lire l’intégralité du tract, cliquer ici

Pour lire le compte rendu de la commission de suivi, cliquer ici

Macron assèche le budget de l’Assurance-Chômage pour financer l’apprentissage

Par un arrêté du 27 décembre publié au journal officiel le 28, le gouvernement a pris la décision de détourner 13 milliards du budget de l’Assurance-Chômage pour financer le déficit abyssal de France Compétence. Un déficit issu de l’explosion du recours aux contrats d’apprentissage qui a plus que doublé entre 2019 et 2022.

Le Comité National des Travailleurs Privés d’emploi et Précaires dénonce la politique du gouvernement qui vise à subventionner des emplois précaires avec nos cotisations.

Alors que l’ensemble des organisations syndicales s’étaient prononcées contre une telle ponction, le gouvernement démontre une nouvelle fois son mépris pour toute forme de démocratie sociale et va imposer à l’UNEDIC de nouveaux emprunts qui vont couter plus de 800 millions d’euros en intérêts.

Assurance-Maladie, Retraite, Assurance-Chômage : le gouvernement financiarise toujours plus notre sécurité sociale pour répondre à l’appétit vorace des fonds de pension !

En 2024, préparons nous à la riposte pour reconquérir une Sécurité Sociale Intégrale qui protège les travailleuses et travailleurs de tous les risques auxquels nous confronte le patronat de la naissance à la mort !