France Travail: où en est-on ? (en attendant le rapport du coordonnateur de la mission de préfiguration…)

Un démarrage dans la confusion…
Après la réforme (ou plutôt « casse ») du code du travail dans son 1e quinquennat, Macron veut pour son 2e quinquennat réformer le travail avec un train de loi appelé « Objectif plein emploi » concernant 5 sujets: l’assurance chômage, les retraites, le RSA, les lycées professionnels, le service public de l’emploi (France Travail).

En attendant le rapport du coordonnateur de la mission de préfiguration de France Travail, retardé à plusieurs reprises, voici un point d’étapes sur: l’objectif général du plan « Objectif plein emploi », l’objectif de France Travail, la méthode contestable utilisée, les interrogations/risques/conséquences du projet France Travail…

Pour lire le 3 pages consacré à France Travail, cliquer ici.

La CGT Pôle emploi Grand-Est organise le 2 mai après-midi (à partir de 14h00) une Réunion d’information (motif HMI) Teams consacrée à France Travail.

Pour rappel, le dispositif HMI permet aux collaborateurs de participer à une réunion d’information syndicale durant leur temps de travail, sans perte de salaire ni retenue sur leur temps de travail, les heures étant cumulable sur un trimestre (valorisée à 3h45). Les collaborateurs ayant déjà utilisé leur HMI durant le premier trimestre ne pourront malheureusement pas y participer.
Nous vous encourageons à profiter de cette occasion pour vous informer et échanger sur le sujet de France Travail.
Si vous souhaitez participer à cette réunion, vous devez prévenir votre hiérarchie et poser l’après-midi sous le motif « HMI » dans Horoquartz (via « Mandat sociaux et cession d’heures »)
Nous espérons que cette réunion sera une opportunité pour tous de mieux comprendre les enjeux et les perspectives des futurs projets qui affecteront notre travail et notre façon de travailler, dans les prochaines semaines, mois et années.

Toutes les informations ainsi que le lien de connexion vous parviendrons très prochainement: surveillez votre messagerie !

 

Campagne télétravail 2023: la DG change de cap !

Après avoir incité fortement les agents au télétravail pour les contraindre à adhérer à
la politique globale de la direction d’éloignement des usagers de nos sites depuis le 1er
accord QVT de 2017, La Direction Générale change de cap lors de cette campagne de télétravail et veut réduire les droits octroyés pour cette campagne 2023.
Déjà, la feuille de route 2023 de la DG avait de quoi interpeller :
« Il est important désormais de se saisir de l’opportunité des campagnes télétravail
pour passer d’une approche administrative du télétravail à une organisation hybride
co-construite avec les collectifs, au service des usagers et clients internes comme du
bien-être et de l’engagement des salariés ».
La Direction Générale change « les règles du jeu » de l’accord télétravail afin
de préparer Pôle Emploi aux transformations de l’accueil portées par France Travail,
sous le regard étonné des signataires (CFDT – CFE CGC – FO- SNAP – SNU) de
l’accord…

Pour lire le tract dans son intégralité, cliquer ici

Campagne télétravail 2023: la DG change de cap, au mépris de l’accord en vigueur et du personnel

Suite à l’ouverture de la nouvelle campagne télétravail 2023 (démarrage au 01.03.2023), les collègues ont pu faire part de leur candidature entre le 16 et le 27 janvier 2023, l’étude des demandes et la validation de la direction interviendront du 30 janvier au 10 février 2023.

Nous avons eu des remontées de certains établissements sur les difficultés de collègues dans la mise en œuvre de cette campagne, notamment avec la mise en place de groupes de travail sur les sites, mais surtout avec de nouveaux prérequis aux validations des demandes de télétravail.

 Même s’il nous parait essentiel de maintenir notre revendication de garantir le service aux privés d’emploi se rendant sur les sites, il nous parait aussi important de dénoncer les méthodes utilisées durant cette campagne, qui dans le même temps corroborent notre position de ne pas avoir signé l’accord télétravail, en raison du défaut de droits opposables.

Pour accéder au tract, cliquer ici

France Travail: la CGT Pôle emploi alerte les élus

La CGT Pôle emploi alerte les élus locaux et nationaux sur l’accompagnement des
bénéficiaires du RSA (dans le cadre des expérimentations liées à France Travail, de
l’Accompagnement Global ou de convention entre le Conseil Départemental et Pôle
emploi).

Les travailleurs privés d’emploi doivent être au cœur de la démarche d’insertion professionnelle aux côtés des travailleurs sociaux et des conseillers à l’emploi. Soumettre l’attribution du RSA à un parcours contraint et d’éventuelles sanctions, c’est nier les histoires de vie de chacun et la nécessaire approche sociale de l’accompagnement. Contraindre les bénéficiaires du RSA à s’inscrire à Pôle emploi (demain France Travail) par internet, c’est nier les alertes récurrentes du Défenseur des Droits (cf. Rapport de suivi sur les inégalités d’accès aux droits provoquées par des procédures numérisées à marche forcée). Prendre comme modèle le Contrat
d’Engagement Jeune et ses 15 à 20h d’activités hebdomadaires pour accompagner les
bénéficiaires du RSA, c’est nier le Conseil en Evolution Professionnelle qui adapte le
parcours de chacun en fonction de ses choix et spécificités.

Pour lire l’intégralité du courrier, cliquer ici

France Travail cauchemar technocratique et libéral

Après France Compétences, France Services, au printemps dernier, le président-candidat promettait la création de France Travail comme moyen d’arriver au plein-emploi…
Si sa priorité a d’abord été de massacrer nos droits à l’assurance-chômage, chose faite par le parlement qui a permis la réduction de 25% de la durée des droits à partir du 1er février 2023, le projet France Travail revient à l’agenda.
Le gouvernement a lancé une concertation avec des groupes de travail saucissonnés dans lesquels les organisations syndicales sont mises sur le même plan que les associations d’insertion, les départements ou bien encore l’APEC (association pour l’emploi des cadres) et les Missions Locales pour l’emploi des jeunes…
Arguant de « co-construction », le ministère du Travail dévoile peu de choses de ses intentions : faire de France Travail l’outil central du soi-disant plein-emploi et imposer des activités aux allocataires du RSA. Le patronat applaudit, tout comme certains départements ou régions. Les entreprises privées de formation ou de travail
temporaire se frottent déjà les mains, en imaginant les marchés liés aux contreparties mises en place pour les ayants droit au RSA.
Après plus d’une vingtaine de réunions, la seule certitude que l’on a c’est que Pôle Emploi va être transformé en France Travail qui deviendra le passage obligé de tous les travailleurs sans contrat stable. Un algorithme dirigera les dossiers vers tel ou tel opérateur chargé de l’accompagnement.
Nous sommes très loin du grand service public de l’emploi et de l’insertion, doté de moyens suffisants pour répondre à tous les besoins, notamment en emplois statutaires. Et encore très loin d’une politique du droit au travail par la réduction du temps de travail, la réindustrialisation, la transition écologique, comme le revendique
la CGT.

Pour lire l’intégralité du communiqué confédéral CGT, cliquer ici

France Travail: épisode 3

Une attaque sociale de grande envergure !
Dans le prolongement de la campagne présidentielle et des annonces du président, le gouvernement s’est lancé dans une offensive globale d’envergure visant à attaquer une nouvelle fois l’Assurance Chômage, le RSA mais aussi notre système de Retraite par répartition, l’Education Nationale contre l’apprentissage et les lycées professionnels et le Service Public de l’Emploi via la création de France Travail.

Le vrai visage de France Travail : répondre aux besoins du patronat !
Avec les expérimentations BRSA, le gouvernement veut tester l’inscription de tous les privés d’emploi à France Travail, qu’ils soient inscrits comme demandeur d’emploi ou non ! L’objectif est bien que l’ensemble des allocataires d’un revenu de remplacement ou des bénéficiaires de minima sociaux soit soumise à une inscription à France Travail ! Il s’agit bien d’obliger tous les « sans emploi » à une inscription à France Travail afin de les contraindre, à un moment donné à une reprise d’emploi !

A l’issue des concertations, France Travail une coquille vide ?
Après plus d’une vingtaine de réunions, la seule certitude que le ministère communique, c’est que Pôle Emploi va être transformé en France Travail qui deviendra le passage obligé de tous les travailleurs sans contrat stable, voire même de tous les sans emploi. Il n’est pas prévu, à date, ni de projet de fusion des acteurs France Travail, ni de projet de régionalisation ou de départementalisation du service public de l’emploi. La réalisation de l’inscription et du diagnostic relèvera de France Travail. Un algorithme dirigera les dossiers vers tel ou tel opérateur chargé de l’accompagnement.

France Travail :
LA CGT a d’autres revendications !

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