Toutes et tous mobilisés et en grève le 19 janvier 2023 pour nos retraites et celles de nos enfants !

Emmanuel Macron a décidé de passer en force sa réforme des retraites contre l’avis de
l’ensemble des organisations syndicales et d’une large majorité de Français·es. Comme nous l’avons fait en 2020 où nous avons forcé le gouvernement à enterrer son projet de retraite à points, nous pouvons faire changer la donne par notre mobilisation. Notre pays n’a jamais été aussi riche, nous voulons mettre à l’ordre du jour la retraite à 60 ans avec 75 % du dernier salaire !

L’ensemble des organisations syndicales appellent à se mobiliser pour le retrait de cette
réforme violente et injuste. Partout, sur les lieux de travail, organisons des assemblées
générales pour débattre et organiser la mobilisation.
Rendez-vous pour la première journée d’action, de grève et de manifestation le 19 janvier !

Pour lire le communiqué intersyndical, cliquer ici

Pour lire le tract Pôle emploi Grand Est, cliquer ici

Pour lire le tract CGT Pôle emploi, cliquer ici

Pour lire le tract CGT UD54, cliquer ici

Pour lire le tract confédéral CGT, cliquer ici

Pour accéder à la pétition et au simulateur de retraite, cliquer ici

Lieu de rassemblements et manifestations connus pour le moment:

Bar-le-Duc 14h30 parking Lidl/Pôle emploi (rue Bradfer)

Bar sur Aube 15h30 pl de l’hôtel de ville

Châlons en Champagne 10h00 maison des syndicats (1 pl de Verdun)

Charleville-Mézieres 13h30 parc des expositions

Chaumont 17h00 place de la Mairie

Colmar 14h00 pl Rapp

Epernay 10h00 pl Carnot

Epinal 14h00 Préfecture (pl Foch)

Metz 19 janvier 2023 14h00 devant la gare SNCF

Montmirail 15h00 devant Axon Cable (2 rte de Châlons)

Mulhouse 10h00 pl de la bourse

Nancy 19 janvier 2023 14H00 place de la République

Saint-Dizier 17h00 pl de la mairie

Sézanne 14h30 pl du champ Benoist

Strasbourg 19 janvier 2023 14h00 place de l’Etoile

Troyes 10h00 pl Jean Jaurès

Verdun 9h30 parking du 8 mai

Vitry le François 11h00 Hôtel de ville

Le prix Pinocchio décerné au ministre du travail

« La France a le système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe » : Le prix Pinocchio attribué à Olivier Dussopt !

Le ministre du travail rabâche le mensonge selon lequel le système d’allocation
chômage de la France serait « le plus généreux d’Europe ».
Or des études comparatives récentes, nombreuses, indiscutables, contredisent les allégations du ministre du travail : non, la France ne dispose pas du système d’allocation chômage le plus généreux d’Europe !

Se servir d’un mensonge comme argument sur un sujet aussi important que l’assurance
chômage, dont la réforme va mettre en difficulté des millions de chômeurs déjà en situation difficile en raison du contexte économique,
C’EST AJOUTER DU DESHONNEUR A L’EXERCICE D’UNE POLITIQUE DE REGRESSION SOCIALE !

Pour lire le tract, cliquer ici

Feuille de route 2023 Pôle emploi: l’attaque contre le monde du travail continue et s’intensifie.

La Feuille de route du 1er semestre 2023 présentée au CSEC de ce 13 décembre est la continuité de la mise en œuvre du projet stratégique 2019-2022 de Pôle emploi et de la convention tripartite Etat – UNEDIC – Pôle emploi prolongée jusqu’au 31/12/2023 que la CGT n’a cessé de dénoncer.

Le contexte politique est marqué par une attaque majeure menée par le Gouvernement contre le monde du travail (avec ou sans emploi) et de la jeunesse à travers son programme « Objectif Plein Emploi » : Contre-Réformes de l’Assurance Chômage et des Retraites, Attaque contre les Lycées Professionnels, Evolution du SPE et création de France Travail etc…

La Direction Générale, comme à son habitude, se lance un satisfecit sur les actions menées tout en estimant que l’offre de service (mise en œuvre par la DG !) n’était pas suffisamment comprise par le réseau et les usagers ! Et qu’une démarche marketing de la DG devait être mise en place en direction des agents !

Force est de constater que les orientations stratégiques dans la dernière période ont :

  • Dévoyé nos missions pour satisfaire principalement les besoins des entreprises à travers le Pack de Remobilisation, la mise en œuvre du Plan MET (qui pourrait être amené à se développer) ou le développement des #Tousmoblisés ;
  • Renforcé l’individualisation de nos activités en lien avec la segmentation des publics et la multiplication des portefeuilles sectoriels ou la mise en œuvre du CRI ;
  • Accru le Contrôle de Recherche d’Emploi de 25% renforçant la stigmatisation des travailleurs privés d’emploi dans la continuité des dernières contre-réformes de l’Assurance Chômage ;
  • Développé l’action des Opérateurs Privés de Placement;
  • Transformé le Conseil en Evolution Professionnelle, cœur de notre métier de Conseil à l’Emploi vers le placement

Les perspectives 2023 vont être principalement impactées dans un premier temps par les expérimentations d’accompagnement des BRSA puis par la création de France Travail.

La CGT Pôle emploi ne peut que s’inquiéter des propos du Directeur Général de Pôle emploi estimant que les Conseillers à l’emploi ne faisait pas suffisamment de MER ni de prescription vers les OPP, que les Conseillers Entreprise pas assez de prospections, que les Conseillers Indemnisation insuffisamment proactifs ! En clair, les agents de Pôle emploi ne font pas bien leur boulot ! De plus, déclarer qu’il n’était pas choquant, dans la perspective de France Travail, que le rôle des OPP et des entreprises de travail temporaire soit renforcé est à notre sens une réelle provocation.

La CGT Pôle emploi a combattu ces orientations stratégiques et continuera à défendre un service public de l’emploi au service des besoins des usagers et du droit à une juste indemnisation pour tous les travailleurs privés d’emploi.

Agression d’un collègue à l’agence de Lille Port Fluvial

Un collègue de l’agence de Lille Port Fluvial a été agressé à l’arme blanche.

Voici le descriptif des circonstances présenté par la direction régionale: « Le demandeur d’emploi s’est présenté le matin du mercredi 09/11/2022 à l’accueil de Lille Port Fluvial se présentant dans un premier temps sur les postes informatiques. Il semblait calme et s’est ensuite orienté vers la borne d’accueil. Il a alors poussé le plexiglas de la borne d’accueil, c’est à ce moment que le collègue présent à la borne d’accueil a hurlé « il a un couteau ». Le collègue a décidé de quitter le poste en courant et s’est jeté sur le sol dans l’objectif d’éviter les coups. L’individu a coursé le collègue et a ensuite donné plusieurs coups de couteau sur le collègue couché au sol : le couteau, étant de mauvaise qualité, n’a pas pénétré le corps. L’individu est ensuite retourné calmement en zone d’accueil. La direction locale a réussi à ce que l’individu lâche le couteau et la police est intervenu immédiatement pour l’arrêter. Le collègue est évidemment choqué, il a été hospitalisé et est sorti aujourd’hui, il a une luxation de l’épaule suite à sa chute. 
Concernant la situation du demandeur d’emploi, il avait été radié en août pour reprise d’emploi, venait de se réinscrire en novembre et avait un indu d’une centaine d’euros. »

Une nouvelle fois, il est à déplorer que cette Direction n’ait pas pris en compte et entendu les alertes en instances sur les tensions avec les usagers qui se multiplient, sur la situation de l’accueil physique et reporte les causes de l’agression sur l’usager concerné. 

Pour lire la déclaration faite par nos camarades CGT PE HDF lors du CSE extraordinaire du 10 novembre 2022, cliquer ici

La Droite ose vraiment tout !

En cette période de canicule et de congés d’été, qui pousse naturellement à la détente et au lâcher-prise, on a tendance (voire même envie…) de porter moins d’attention à l’actualité, d’autant qu’elle n’est pas réjouissante…

Pourtant, les débats qui se sont tenus à l’assemblée nationale et au sénat avant les vacances parlementaires,  ainsi que les petites phrases et provocations politiques qui ont suivi, ont été riches d’enseignements : la droite ose vraiment tout, on le savait déjà ; mais cette fois-ci elle se surpasse.

Les débats, les articles et amendements acceptés autours notamment de la loi « pouvoir d’achat » sont édifiants et révèlent aux plus naïfs de nos concitoyens, au-delà des discours électoralistes, le vrai visage des partis de droite.

En guise d’exemple, et sans rentrer dans les détails, la droite a refusé d’augmenter les salaires et le smic (Le RN explique même « qu’augmenter le smic n’est pas rendre service aux travailleurs » …), l’allocation de rentrée scolaire a été augmenté (150 euros) mais ne concerne plus que les travailleurs à bas salaire, les personnes sans emploi ne percevront plus cette aide (pour « privilégier la valeur travail » selon la droite…).

Dans le même temps, la droite a refusé de taxer les super profits d’entreprises françaises qui ont doublé voire triplé leurs bénéfices, sans travailler davantage puisqu’elles se sont contenté sans aucun scrupule de profiter de la crise, de la situation internationale, et de la pauvreté qui en découle… et s’organisent même pour ne pas payer d’impôts en France (Total, Renault…) !

Evidemment, ces prises de positions très clivantes qui, en réalité, sont l’ADN même de la droite (tout pour les riches, rien pour les pauvres, ou des miettes à la rigueur…) ont suscité des polémiques dont les médias se sont emparé.

Face aux critiques, et dans un contexte dans lequel le système capitaliste est de plus en plus remis en question (crise économique, crise Covid, crise environnementale…), la droite est montée aux créneaux pour défendre ses positions. Et comme « la meilleure défense, c’est l’attaque » elle s’est empressée d’allumer un contre-feu avec l’argumentaire habituel, bâché et rabâché, qui tient de la manie, de l’obsession, et même du réflexe de Pavlov : dénoncer les fraudes et les abus de nos concitoyens (surtout les plus précaires…) et ce que cela coûte au contribuable et à la France…
Les chiffres les plus fantaisistes sont balancés dans les médias : par exemple, certains politiques de droite vont jusqu’à affirmer que 7 millions de cartes vitales frauduleuses seraient utilisées pour percevoir des allocations… alors qu’il suffit d’appeler la direction de la Sécurité Sociale (ce qu’ont fait la semaine dernière des journalistes de France Info) pour constater qu’il n’existe aujourd’hui qu’environ 3000 cartes vitales surnuméraires (pour un pays de 67 millions d’habitants…), dont l’essentiel selon la Sécurité Sociale ne sont pas utilisées frauduleusement et correspondent à des bugs ou des erreurs de mise à jour (n’empêche la carte vitale biométrique, qui coûtera pour le coup un pognon de dingue, va être mise en place…)

Malheureusement, grâce au fidèle relai de certains médias, et par le jeu de la psychologie et des comportements humains (méconnaissance ou désintérêt pour les mécanismes économiques et sociaux, individualisme, jalousie, besoin de boucs émissaires, etc.) les sornettes colportées par la droite trouvent un certain écho, voire un écho certain, dans la population.
C’est pourquoi il est indispensable que nous puissions rétablir la vérité, de façon factuelle, dès que nous en avons l’occasion.
Pour cela, quelques faits et quelques chiffres :

  • Selon un rapport de la Cour des Comptes, la fraude sociale des entreprises (travail dissimulé, travailleurs détachés, heures non déclarées, etc.) explose (elle a doublé depuis 2007 !) pour se chiffrer aujourd’hui à plus de 20 milliards d’euros par an, avec un taux de recouvrement de seulement 1,5% ! Sans compter l’évasion fiscale estimée à 60 milliards d’euros par an dans l’estimation la plus optimiste…
  • En comparaison, la fraude des particuliers aux prestations sociales toutes confondues (tant stigmatisée dans le but de faire diversion) ne représente que 4 milliards d’euros par an, argent en grande partie récupéré puisque le taux de recouvrement est de 90% (plus facile d’envoyer l’huissier chez un gueux que chez un notable…)
  • Nous entendons souvent ce lieu commun, accusateur et irritant, qui consiste à dire que les aides sociales coûtent un « pognon de dingue » et font l’objet de nombreux abus. Mais personne ne dit que chaque année 10 milliards d’euros d’aide ne sont pas réclamés par leurs bénéficiaires potentiels (notamment aides au logement et RSA) pour de multiples raisons (méconnaissance, complexité des démarches, honte…).

En dépit du faible taux de fraude émanant des particuliers (dont, rappelons-le, 90% est récupéré suite à des procédures de recouvrement…) le gouvernement déploie tout un arsenal de mesures destinées à fliquer les usagers : à titre d’exemple, en 2021 les parlementaires ont voté, sur proposition du gouvernement, un amendement donnant la possibilité à Pôle emploi d’accéder aux informations contenues dans le fichier Ficovie qui recense tous les contrats d’assurance-vie et de capitalisation souscrits auprès d’organismes d’assurance français.

Non seulement la fraude évoquée par la droite est très surévaluée et ne correspond pas à la réalité, mais parfois ce sont les usagers qui font les frais des dysfonctionnements du système :

  • Concernant les pensions retraites, selon la Cour des comptes un dossier sur sept serait l’objet d’une erreur de calcul, la plupart du temps au détriment du retraité. Des déclarations erronées de la part des employeurs, un nombre de trimestres mal pris en compte ou encore une mauvaise prise en compte des ressources avant l’attribution du minimum vieillesse et des pensions de réversion peuvent être à l’origine de ces dysfonctionnements. La Cour des comptes estime le montant de ces erreurs à environ 70 millions d’euros sur les 5,8 milliards d’euros de prestations attribuées en 2021 (des moyens et des effectifs supplémentaires donnés à l’Assurance retraite permettrait de corriger cela…)
  • Rappelons également qu’un de nos collègues, Yann Gaudin, conseiller au Pôle emploi de Rennes, a été licencié pour faute grave, mais en réalité pour avoir simplement fait son travail : il avait découvert des anomalies dans des calculs de droits et avait permis à des chômeurs précaires de récupérer un préjudice financier d’environ 200 000 euros !

Ces réalité factuelles et chiffrées de façon officielle doivent nous imprégner et nous permettre, à chaque fois que possible, de rétablir la vérité lorsque nous sommes confrontés à des contre-vérités. C’est important car le travail de sape entrepris à dessein par la droite ultra-libérale vise à :

  • Détourner l’attention en dénonçant des fraudes, des abus, et le « pognon de dingue » ainsi perdu, dans le seul but de faire oublier le pognon de dingue que les plus riches gagnent sur le dos des pauvres, détournent des impôts, et finalement volent à notre pays.
  • Détruire le système de protection sociale par tous les moyens (principes fondateurs, financement…) y compris celui consistant à recevoir l’assentiment des citoyens en leur faisant croire que ce système est l’objet de fraudes tellement massives qu’il faut en changer.

Pour accéder à la version tract, cliquer ici

Santé au travail : ce que va changer la nouvelle loi qui entre en vigueur ce 30 mars

Le texte prévoit notamment une visite médicale à mi-carrière et un meilleur partage d’informations entre le médecin du travail et le médecin traitant.

Mercredi 30 mars entre en vigueur une loi, votée en toute discrétion en août dernier, qui change la donne en matière de santé au travail. Première nouveauté, la visite médicale de mi-carrière : elle est prévue pour le 45e anniversaire du salarié.

À quoi va-t-elle servir ? À faire un état des lieux, à un âge où on est encore en pleine forme, à anticiper l’éventuel vieillissement par rapport à ses exigences de travail et à faire des propositions d’adaptation. Michel Ledoux, avocat spécialisé en santé au travail  précise sur franceinfo : « Souvent on intervient trop tard, on intervient quand l’état de santé du salarié est dégradée, alors que là, en intervenant à 45 ans, on peut aménager le poste de travail, trouver des solutions pour que le salarié puisse continuer à travailler dans de bonnes conditions, notamment en modifiant ou en aménageant les conditions et le poste de travail. »

Autre nouveauté : elle concerne les salariés qui perdent le contact avec le monde de l’entreprise. Ceux qui sont à risque de désinsertion parce qu’ils sont en arrêt maladie de longue durée ou à répétition. Il faut les orienter à temps avant que la coupure ne devienne irréversible. « La nouveauté de la loi, c’est la création d’une cellule destinée à lutter contre la désinsertion, estime Michel Ledoux. C’est une cellule qui sera située dans les services de prévention de santé au travail, qui sera d’bord chargée de sensibiliser les salariés à la désinsertion, d’identifier les situations individuelles problématiques et en lien avec l’employeur, proposer là encore des mesures individuelles du genre changement de poste ou aménagement de poste. »

Il y aura désormais, aussi, une meilleure communication entre le médecin traitant et le médecin du travail. Avec l’accord du salarié, et seulement avec son accord, le médecin du travail aura accès au dossier médical partagé. Il pourra donc tout savoir de l’historique de santé du salarié. À l’inverse, le médecin traitant aura accès à toutes les informations sur les expositions au risque du salarié.

Dernière nouveauté, le document unique d’évaluation des risques devra être gardé au moins quarante ans par l’entreprise. Le salarié passé par cette entreprise pourra ainsi plus facilement prouver qu’il a été exposé à tel ou tel risque.

(Source: France Info)

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/sante-au-travail-ce-que-changer-la-nouvelle-loi-qui-entre-en-vigueur-ce-30-mars_5016721.html