Contre les suppressions d’emploi à la DIRECCTE : Non aux zones de non droit du travail !

Un nouveau plan social massif décidé nationalement par le Ministère du travail et décliné localement s’attaque aux services de l’Inspection du travail et de la DIRECCTE Grand-est.

C’est là l’application de la scélérate loi Macron qui, pour dérouler toujours un peu plus le tapis rouge devant les patrons, a dépénalisé de nombreuses infractions commises par les employeurs, et a dessaisi les inspecteurs et contrôleurs du travail d’un certain nombre de leurs prérogatives.

La CGT  a eu connaissance d’un document de la Direction qui prévoit la suppression de 26 postes d’Inspecteurs et de Contrôleurs du travail soit 13% des effectifs actuels (212 postes d’Inspecteurs et contrôleurs aujourd’hui en section d’Inspection –c’est-à-dire sur le terrain- contre 186 demain !).

Demain, ce sera encore plus de zones de non droit du travail sur tout le territoire régional ! Encore moins de possibilités pour les salarié-es d’accéder à un service public de renseignement en droit du travail, encore moins de possibilité de faire respecter la règlementation du travail et de lutter contre la délinquance patronale ! Encore moins de services publics avec en sus des 26 postes supprimés, 24 autres postes supprimés au sein des services dits « supports » ou « emplois » de la Direccte GRAND EST.

Les anciennes régions sont toutes touchées. Pour reprendre l’exemple le plus marquant : dans l’ancienne Champagne Ardenne, le nombre de poste d’Inspecteurs et de contrôleurs affectés au contrôle des entreprises était de 66, il a été réduit à 57 dans le cadre de la précédente réforme et passerai à 43 dans le cadre de ce nouveau plan de casse.

Nous exigeons le retrait immédiat de ce plan social et des garanties quant au maintien de l’ensemble des postes et à la mise en œuvre d’un plan d’urgence de création de postes.

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